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Echelle : une échelle est un port ou un lieu de trafic. On appelle Echelle du Levant,  les villes maritimes de l'Empire des Turcs, où les Européens font le commerce et ont des consuls. (Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris, Didot 1758.)  voir Levant.
Economie politique : Le commentateur de Smith, M. Garnier, la définit: une connaissance qui a pour objet de considérer les lois de l'organisation des sociétés et de rechercher les moyens qui peuvent les rendre heureuses et puissantes.
Cette définition de l'économie politique l'embrasse dans sa plus grande étendue; dans le sens ordinaire, cependant, on ne la regarde que comme une science fondée sur les faits et le raisonnement, occupée de la recherche et de l'examen des causes immédiates de la richesse et de la prospérité des nations, en se bornant dans cet examen aux causes qui tiennent à la culture, au commerce, à l'industrie, à l'emploi des fonds et aux charges de l'état. Ses divisions ne s'étendent point aux actions morales, à la distribution des pouvoirs politiques, au régime religieux, civil ou militaire, qui entrent dans la composition du gouvernement.
On ne regarde pas non plus la science des relations extérieures, ou la diplomatie, comme faisant partie de l'économie politique; celle-ci compose en grande partie la politique proprement dite; cependant l'on donne ce dernier nom d'une manière assez générale à l'ensemble du gouvernement d'un état.
C'est dans ce sens que l'on peut dire que la politique a pour objet les personnes et les institutions dans leurs rapports avec les lois du pouvoir et de l’obéissance, et l'économie politique, les choses et les institutions dans leur rapport avec la richesse et la prospérité territoriale ou financière de l'état.
L'économie politique appuyée de l'expérience et de la connaissance des faits, est devenue une science motivée, n'est plus cette métaphysique embrouillée et susceptible de toutes les applications comme de toutes les erreurs ; c'est un corps de doctrine également propre à la solution d'un problème d'administration , et à la tenue d'un bon régime financier.
Cet avantage, elle le doit en partie à l'étude de la Statistique, à l'heureuse association de ces deux sciences, et à la certitude des résultats qu'elles ont présentés depuis ce moment.
(Peuchet (Jacques), Statistique élémentaire de la France, contenant les principes de cette science et leur application à l'analyse de la richesse, des forces et de la puissance de l'Empire français, Paris 1805, page 23.)
Electorat : Les électorats étaient dans l'Empire d'Allemagne les territoires ou fiefs immédiats possédés par les Electeurs, c'est-à-dire les princes de l'Empire qui possédaient le droit d'élire l'Empereur. Ils étaient depuis 1692 au nombre de neuf, trois ecclésiastiques, les archevêques de Mayence, Treves et Cologne, et six séculiers, le roi de Bohême, le duc de Saxe, le margrave de Brandebourg, le comte palatin du Rhin, le duc de Bavière et le duc de Hanovre)
Electricité (phys.) Ce mot est dérivé du grec elektron, succin ou ambre jaune, parce que les anciens avaient remarqué que le succin, étant frotté, attirait les corps légers. L’électricité est la propriété qu’ont les corps dans certaines circonstances, d’attirer et de repousser ensuite des substances légères  qu’on leur présente, des lancer des étincelles et des aigrettes lumineuses, d’enflammer les matières combustibles, et d’exciter de fortes commotions. Les effets de l’électricité  ont beaucoup d’analogie avec ceux du tonnerre.  (Vocabulaire d’agriculture, 1810.)
Electrique (phys.) Epithète des substances qui reçoivent et communiquent l’électricité. On l’applique aussi à tout ce qui a rapport à l’électricité. Le fluide électrique est la cause qui donne naissance aux phénomènes de l’électricité ; cette cause n’est pas encore bien connue.  (Vocabulaire d’agriculture, 1810.)
Empire, sub. m. Commandement, puissance, autorité. Vous avez un empire absolu sur moi. Il exerce un empire tyrannique sur ses amis. Il a pris empire, beaucoup d’empire sur un tel.
On dit aussi, Exercer un empire despotique dans sa maison, sur ses valets, sur sa femme, sur ses enfants.
On dit en ce sens : l’empire de la raison. L’empire des passions. L’empire de la mort. L’empire de la mort. L’empire de l’amour.
On dit, Avoir de l’empire sur soi-même, pour dire, savoir commander à ses passions.
On dit, Traiter quelqu'un avec empire, pour dire, le traiter avec orgueil, avec hauteur, avec rudesse.
Il signifie aussi, Domination, Monarchie L’empire des Assyriens. L’Empire des Perses. L’Empire des Grecs, des Romains. Alexandre aspirait à l’Empire de toute la terre. Tenir les rênes de l’Empire. Le siège de l’Empire. Transporter le siège de l’Empire.
Il se prend aussi pour le temps que dure le règne d’un Empereur. Cet auteur vivait sous l’Empire d’Auguste. Cela se passa sous l’Empire de Charlemagne.
Empire, signifie encore l’étendue des pays qui sont sous la domination d’un Empereur. L’Empire d’Orient. L’Empire d’Occident. L’Empire Ottoman. L’Empire romain s’étendait depuis l’Océan occidental jusqu’à l’Euphrate. Etendre les bornes d’un Empire.
Il se dit aussi de tous les pays qui sont sous la domination d’un grand Roi. L’Empire Français.
On appelle Le bas Empire, les derniers temps de l’Empire Romain, qui se prennent ordinairement depuis Constantin. Auteur du bas Empire. Médaille du bas Empire.
Empire, se dit encore plus particulièrement et absolument de l’Empire d’Allemagne. Les Electeurs de l’Empire. Les Princes de l’Empire. Feudataire de l’Empire. C’est un Fief de l’Empire. Relever de l’Empire. Terre d’Empire ou de l’Empire. Les Cercles de l’Empire. Prince du Saint-Empire. Comte du Saint-Empire. Marquis du Saint-Empire.
Empire, se dit aussi pour les peuples. Tout l'’Empire se souleva.
(Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Esclavage v. Esclavage
Estame s.f. Ouvrage de fils de laine passés, enlacés par mailles les uns dans les autres. Bas d'estame. Une camisole d'estame. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Estamet, s.m. Petite étoffe de laine. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)
Estaminet, s. m. Assemblée de buveurs et fumeurs. Le lieu où elle se tient porte aussi le même nom. Cet usage qui vient des Pays-Bas, s’est établi à Paris sous le nom de Tabagie. (Dictionnaire de l'Académie  Française, Nismes, chez Pierre Beaume, 1787.)
Etamine : s.f. Tissu peu serré, fait de crin, de soie ou de fil, pour passer le plus délié de la farine, quelque poudre ou liqueur. (...) Est aussi une sorte de petite étoffe mince, et qui n'est pas croisée? Etamine du Lude, de Reims, du Mans, c'est-à-dire qu'on en  fait en ces villes-là. Habit, robe d'étamine. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Exclusifs : On appelait "exclusifs" les démocrates ou républicains qualifiés d'exagérés. Cette expression prit faveur à partir du Directoire, et désignait notamment les partisans de Babeuf. On trouvera l'explication du terme dans l'extrait suivant des "Mémoires" de Napoléon, qui se rapporte à la préparation du coup d'Etat du 18 brumaire :
"Changer la constitution et parvenir au pouvoir par le moyen de la société du manège ; elle renfermait un grand nombre des plus chauds jacobins ; ils avaient la majorité dans le conseil des cinq-cents, et une minorité énergique dans celui des anciens. En se servant de ces hommes, la victoire était assurée, on n'éprouverait aucune résistance. C'était la voie la plus sûre pour culbuter ce qui existait : mais les jacobins ne s'affectionnent à aucun chef ; ils sont exclusifs, extrêmes dans leurs passions. Il faudrait donc après être arrivé par eux, s'en défaire et les persécuter. Cette trahison était indigne d'un homme généreux." (Mémoires de Napoléon, par Gourgaud, tome premier, 1823, page 68. Dix-huit brumaire.)
Exportation : s.f. Terme de commerce. Action de transporter hors d'un Etat des marchandises, soit qu'elles soient du cru du pays, soit qu'elles y aient été apportées pour être fabriquées.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)

 

 

 

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