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Maïs, s. masc. Voyez Blé de Turquie.
Major général : Voir Dictionnaire du général Bardin
Manganèse :  s. fém. Minéral ferrugineux qu'on emploie pour faire disparaître la couleur verdâtre du verre, lorsqu'il est encore en fusion. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Manioc, s.m. Arbrisseau d'Amérique, dont la racine sert à faire une sorte de pain qu'on nomme Cassave. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Manufacture : s.f. Fabrication de certains ouvrages qui se font à la main. Belle manufacture. Bonne manufacture. Manufacture de draps, de serges, d'étoffes de soie, de chapeaux, de glaces, etc.
Il se dit aussi du lieu et de l'ensemble des ateliers, etc., destinés pour la fabrication de ces sortes d'ouvrages. Aller à la manufacture. Elever, monter, une manufacture. Les ouvriers qui composent la manufacture. La manufacture entière s'est révoltée.
Manufacturer : v.s. Fabriquer des ouvrages dans une manufacture. On a fait venir beaucoup de laines d'Espagne, pour les manufacturer. Ces étoffes ont été manufacturées à Lyon. Fabriquer est plus en usage.
Manufacturier s.m. Ouvrier qui travaille dans une manufacture. Manufacturier en laine, en soie, etc.
(Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Marc, Poids en usage pour peser l'or & l'argent. Le marc est composé de 8 onces, l'once de 8 gros, le gros de 3 deniers, le denier de 24 grains. (L'Agronome ou Dictionnaire du Cultivateur, 1764.)
Marne, s. f. Espèce de terre calcaire, dont on se sert en quelques pays au lieu de fumier, pour améliorer les terres. Marne blanche. Marne rousse. Tirer de la marne. Une charretée de marne. La marne échauffe la terre. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Marggrave : s.m. (Hist. mod.) en allemand marck-graf ; titre que l'on donne à quelques princes de l'empire germanique, qui possèdent un état que l'on nomme marggraviat, dont ils reçoivent l'investiture de l'empereur. Ce mot est composé de marck, frontière ou limite, et de graf, comte ou juge ; ainsi le mot de marggrave indique les seigneurs que les empereurs chargeaient de commander les troupes et de rendre la justice en leur nom dans les provinces frontières de l'empire.
Ce titre semble avoir la même origine que celui de marquis, marchio .Il y a aujourd'hui en Allemagne quatre marggraviats, dont les possesseurs s'appellent marggraves, savoir : 1° celui de Brandebourg ; tous les princes des différents branches de cette maison ont ce titre, quoique la Marche ou le marggraviat  de Brandebourg appartienne au roi de Prusse, comme chef de la branche aînée : c'est ainsi qu'on dit le marggrave de Brandebourg-Anspach, le marggrave de Brandebourg-Culmbach, ou de Bareuth, le marggrave de Brandebourg-Schwedt, etc. 2° Le marggraviat deMisnie, qui appartient à l'électeur de Saxe. 3° Le marggraviat de Bade, les princes des différentes branches de cette maison prennent le titre de marggrave.  4° Le marggraviat  de Moravie, qui appartient à la maison d'Autriche. Ces princes, en vertu des terres qu'ils possèdent en qualité de marggraves, ont voix et séance à la diète de l'Empire. (Encyclopédie, tome 10, 1765.)
Martinet : C'est ainsi qu'on appelle dans les grosses forges une espèce d'usine. Voyez l'article Grosse forge. Ce nom a été donné à ces usines du marteau qui y travaille. (Encyclopédie, tome 10, 1765, p 166.)
Masulipatan, s.m. Nom d'une toile de coton des Indes, qui s'emploie ordinairement en mouchoirs. Le Masulipatan tire son nom de la ville où en est la manufacture. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Mégie, s. fém. Art de préparer les peaux de mouton, et autres peaux délicates en blanc, et de les rendre propres à divers usages. Peau passée en mégie.
Mégisserie, s. fém. Le métier et trafic du mégissier. Quai de la Mégisserie, appelé ainsi, parce que les mégissiers y demeuraient, et y faisaient leur travail et leur trafic.
Mégissier, s. masc. Artisan, dont le métier est d'accommoder les peaux de mouton, de veau, pour les rendre propres aux différents usages auxquels on veut les employer, excepté à ceux qui regardent le métier de corroyeur ou de pelletier.
Merde, s. f. Excrément, matière fécale de l'homme. Il se dit aussi de quelques autres animaux, comme du chien, du chat, etc. Les gens bien élevés évitent avec soin d'employer ce mot dans la conversation.
On dit proverbialement et bassement, Plus on remue la merde, plus elle put, (sic), pour dire, que plus on approfondit une mauvaise affaire, plus on déshonore ceux qui y ont participé.
On dit proverbialement et bassement, d'une affaire où il y a quelque chose de honteux, qu'Il y a de la merde au bâton, au bout du bâton.
On appelle Couleur merde-d'oie, une couleur entre le vert et le jaune. Un taffetas merde-d'oie.
Merdeux euse, adj. Souillé, gâté de merde. Un lange merdeux. Chemise merdeuse. Il est bas.
On dit proverbialement et bassement, d'un homme qui se sent coupable de quelque chose, qu'
il sent son cas merdeux. On dit aussi, Cet homme est un bâton merdeux, on ne sait par où le prendre.(Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Mérinos, s.m. (esp. merino,  errant). Nom d'une race de moutons remarquables par la finesse de leur laine. Un troupeau de mérinos. Adj., un bélier mérinos, brebis mérinos. Par extension, Sorte d'étoffe faite avec de la laine de mérinos. Une robe de mérinos. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)
Merrain, s.m. Bois de chêne fendu en menues planches, dont on fait des panneaux, des douves de tonneaux, et autres ouvrages. Acheter du merrain. Employer de beau merrain. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Mestre de Camp Général, est la seconde charge de la cavalerie, qui a la même autorité et la même inspection sur la cavalerie que le Colonel Général, en son absence. Cette charge fut créée sous Henri II, en 1552. Ce fut M. Desguilly qui l'occupa le premier. (Dictionnaire des origines, découvertes, inventions et établissemens, tome second, Paris 1777.)
Mesures : Des Mesures dont on se sert dans la Géographie.
La Ligne est la plus petite des mesures dont on se sert communément. Il en faut douze pour faire un Pouce. Il faut douze pouces pour faire un Pied de Roi : Six pieds de Roi pour faire une Toise : Dix-huit ou vingt, suivant les lieux, pour faire une Perche : Deux et demi pour faire un Pas commun, et cinq pour faire un Pas géométrique.
Le Pas géométrique est la mesure la plus sûre et la plus commode, pour mesurer les Milles des Anciens, et les Lieues des Modernes. Il en faut mille pour faire un Mille d'Italie, et je ne doute point que ce ne soit ce nombre qui a fait ainsi appeler cette distance. On la marquait autrefois par une pierre ou par une colonne, et les Latins disaient à la seconde pierre, ad secundum lapidem, pour dire à deux milles.
La Stade des Grecs contient cent vingt-cinq de ces Pas. La Parasangue des Perses, trois mille sept cent cinquante. Le Skene des Egyptiens, cinq mille. L'ancienne Lieue gauloise, quinze cents ; la Lieue commune de France, deux mille cinq cents, et la grande, trois mille. C’est de celle-ci dont je me servirai dans la suite. La Lieue d'Espagne contient trois mille quatre cents de ces Pas. Celle de Suède et de Suisse, cinq mille. Celle de Hongrie, six mille. Le Mille d'Allemagne, quatre mille. Celui d'Angleterre douze cents cinquante,et celui d’Écosse, quinze cents.
(Robbe, Méthode pour apprendre facilement la géographie, Paris 1746, tome 1, page 2.)

Voir Lieue.
Mine, subst. féminin. Vaisseau qui sert à mesurer, et qui contient la moitié d'un setier. Faire étalonner une mine. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Minot, s.m. Vaisseau qui contient la moitié d'une mine.  Ce minot est tout neuf, est rompu. Etalonner un minot. Le minot de Paris contient un pied cube.
Minot, se prend aussi pour ce qui est contenu dans le minot. Un minot de sel. Un minot de blé, d'avoine. Un minot de charbon. Un minot de chaux.
On dit proverbialement, Nous ne mangerons pas un minot de sel ensemble, pour dire, Nous ne serons pas longtemps unis. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Minot. On appelle Farine de Minot, celle qui est destinée à l'exportation et qui s'expédie en barils. (Minoterie = Usine où l'on prépare de la farine de minot.)  (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

Minière, s.f., La terre, la pierre ou le sable, dans lesquels on trouve une mine ou un métal. Minière d'or. Il y a quantité de minières en ce pays-là. Surintendant des mines et minières de France. Cela sort de la minière. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Miquelet, s.m. Il  se dit d'une sorte de bandits qui vivent dans les Pyrénées. Les Miquelets sont fort à craindre pour les voyageurs. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Miquelets : s.m. (esp. miquelete). T. Hist. Enc. – Autrefois, on désignait sous le nom de Miquelets des volontaires espagnols, recrutés parmi les habitants des Pyrénées, qui se battaient en partisans et qui formaient des corps irréguliers excellents dans la guerre de montagne. A différentes époques, pendant nos guerres avec l’Espagne, notamment en 1689, en 1744, en 1791 et en 1808, la France organisa sous divers noms des compagnies de miquelets français, composées en grande partie de Roussillonnais, qui furent opposées avec avantage aux miquelets espagnols. Aujourd'hui, les Espagnols appellent encore miquelets les soldats qui forment la garde particulière des capitaines généraux ou gouverneurs de province. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)
Mollet, ette, adj. diminutif de mou. Qui a une mollesse agréable et douce au toucher. Des coussins bien mollets. Un lit mollet. Une étoffe douce et mollette. Il y a aussi une sorte de petit pain blanc, qu'on appelle pain mollet. On dit d'un homme qui marche encore avec peine après une attaque de goutte, qu'il a les pieds mollets. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Molleton, s.m. Etoffe de laine très douce et très mollette. Une camisole de molleton. Une veste doublée de molleton. Acheter du molleton. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Mousseline, subs. fém. Toile de coton fort fine, fort claire. Belle mousseline. Mousseline unie. Mousseline unie. Mousseline brodée. Mousseline rayée.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Mule, s.f.. Femelle de même nature que le mulet. Mule noire. Mule fantasque, quinteuse, opiniâtre, ombrageuse. Les magistrats et les médecins allaient autrefois sur des mules ; Carosse tiré par des mules.
On dit familièrement d'une personne fantasque, opiniâtre, qu'elle est fantasque comme une mule.
On dit proverbialement d'une vieille femme qui aime à se parer, A vieille mule, frein doré.
On dit proverbialement, Ferrer la mule, pour dire, profiter sur l'achat qu'on fait pour ue autre.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Mulet,  s.m. Animal engendré d'un âne et d'une jument, ou d'un cheval et d'une ânesse, et qui n'engendre point. Petit mulet. Grand mulet. Mulet de pays. Mulet d'Auvergne. Mulet de bagage. Des oreilles de mulet. Croupe de mulet. Charge de mulet. Bât de mulet. Le mulet qui provient d'un âne et d'une jument, brait. Le mulet qui est produit d'un cheval et d'une ânesse, hennit.
On donne en général le nom de Mulet, à tout animal provenu de deux animaux de différente espèce, et qui n'engendre point son semblable.
On dit familièrement d'un homme qui est chargé d'un grand fardeau,qu'il est chargé comme un mulet.
On dit proverbialement et figurément garder le mulet, pour dire, attendre longtemps quelqu'un avec ennui et impatience. J'ai gardé le mulet durant quatre heures dans son antichambre. Faire garder le mulet à quelqu'un.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)
Munitionnaire, s. mas. Celui qui est chargé de fournir les munitions nécessaires à la subsistance des troupes. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)

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