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Baccalauréat, s.m. Le premier degré qu’on prend dans une faculté pour parvenir au doctorat. Etre examiné pour le Baccalauréat. (Dictionnaire de l'Académie Française, 1787.)
Bachelier, s.m. Celui qui est promis au Baccalauréat en quelque faculté. Bachelier en Théologie, en Droit, en médecine, etc.
On donnait autrefois ce titre à un jeune homme à marier, et celui de bachelette à une jeune fille.
On appelait aussi Bachelier, un jeune gentilhomme qui servait sous la bannière d’un autre. (Dictionnaire de l'Académie Française, 1787.)
Baigneur : Barbier qui a chez lui des bains ; il ne réussit qu'en ayant les garçons les plus lestes, et les plus excellents parfums. Si l'on veut être du bel air, on doit savoir leur demeure, et leur nom. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Barbe : Aller à la barbe de l'ennemi, enlever un drapeau, c'est se précipiter dans ses rangs. Les sapeurs de parade laissent croître leur barbe longue et touffue, pour avoir l'air plus redoutable. (Le Couturier. Dictionnaire portatif des connaissances militaires.)
Bains : Endroits destines à se laver le corps. Les plus beaux sont en porcelaine, et dans des cabinets richement ornés. On se baigne par volupté, comme on se baigne par santé ; et l'on fait des parties de se baigner comme on en fait de souper. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Baiser :
Les amants se baisent à la bouche, les amis à la joue ; les femmes se donnent des baisers toutes les fois qu'elles se joignent, ou qu'elles se séparent, et spécialement en province où cela tient au cérémonial. Les hommes au contraire ne s'embrassent qu'au moment d'un retour et d'un départ. Si les femmes s'aimaient davantage, peut-être se baiseraient-elles moins. L'amitié a ses hypocrites, ainsi que la vertu. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Basin
: s.m. Etoffe de fil de coton quelquefois mêlé avec du fil de chanvre, semblable à de la futaine, mais plus fine et plus forte.  Camisole de basin. Jupe de basin. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Bassinoire : Instrument de cuivre, ou d'argent où l'on met du feu pour chauffer le lit. Il n'y avait autrefois que les infirmes et les vieillards qui se servaient de ce soulagement, et maintenant le plus jeune officier qui voyage, veut que son lit soit bassiné. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Bataillons de garnison : Un arrêté du Directoire, du 17 vendémiaire an 7 (8 octobre 1798), supprime les compagnies auxiliaires et transforme le 3e bataillon de chaque demi-brigade en bataillon de garnison, charge de fournir au recrutement des deux premiers bataillons. Ceux-ci sont nommés “bataillons de campagne” et doivent être composés des officiers, sous-officiers et soldats les plus en état de faire la guerre.
Les bataillons de garnison doivent rester sur les derrières et dans les emplacements désignés par le ministre de la guerre. Ils sont chargés de l’instruction des recrues, de la confection de l’habillement et de la réparation des armes. Ils doivent alimenter les bataillons de campagne de manière à les tenir toujours au complet.
Les bataillons de garnison ont la même composition que les bataillons de campagne, mais la compagnie de grenadiers doit se réunir aux deux autres compagnies de grenadiers lorsque les deux bataillons de campagne se trouvent employés aux armées.
Cette disposition est annulée par l’arrêté du 14 prairial suivant (2 juin 1799), qui transforme le bataillon de garnison en bataillon de guerre et forme à la suite de la demi-brigade un dépôt, chargé des tâches qui incombaient au bataillon de garnison.

Batiste : s.f. Espèce de toile très fine. Une aune de batiste. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Berlinge : La culotte bouffante, figurant une espèce de melon, et même la robe de la mariée, sont souvent faites, ainsi que celles des Cornouaillaises en général , d’une étoffe particulière au pays et appelée berlinge, dont la chaîne est en fil de chanvre et la trame en laine. Mais on n’emploie, bien entendu, pour les robes ou culottes de noces, que la qualité la plus riche et la plus élégante qui s’en fabrique, et ce berlinge ne ressemble guère à la misérable étoffe de 15 sous l’aune que portent les charbonniers et les habitants pauvres des montagnes d’Arès ; celle-ci provient d’une laine grossière, ou des débris de vieux chiffons que recueillent dans toutes les villes de l’Armorique ces pauvres industriels qui, un sac sur le dos, s’en vont criant par les rues : tamm pillou ! La laine ne recouvrant pas entièrement la chaîne, il en résulte un bariolage qui donne au berlinge l’aspect de draps chinés ou marbrés, et, sous la navette d’un habile fabricant, produit parfois un effet très pittoresque. Dans beaucoup de fermes de la Cornouaille, on a l’habitude de faire quelques aunes de berlinge au bout des toiles de chanvre que les cultivateurs tissent eux-mêmes pour leur usage. (Breiz-Izel, ou vie des Bretons de l’Armorique, par M. Alexandre Bouët, tome troisième, Paris 1844, p. 112).
Betilles : Mousselines ou toiles de coton blanches qui se fabriquent aux Indes orientales, et surtout dans le Bengale et à Pondichéry : il y en a de trois sortes ; la première, appelée betille, est un peu grossière. La pièce de cette sorte porte 16 à 20 aunes de longueur sur 5/6 de largeur. La deuxième, nommée betille organdi, est très fine et a le grain rond ; la pièce porte 12 aunes 1/2 de longueur sur 3/4 à 5/6 de large. I.a troisième sorte , appelée betille tarnatane, est fort claire ; la pièce porte de 12 aunes 1/2 à 13 aunes de long sur 7/8 de large.
Il y a des betilles rouges et blanches qui se fabriquent particulièrement au Bengale. On apportait autrefois de ces mousselines en France pour les y peindre de différentes couleurs ; cet usage n'existe plus. (Malisset J.B.A., La Boussole des speculateurs, contenant un traité complet et méthodique de la science du commerce, et des connaissances les plus utiles aux diverses classes de la société, tome 3, Paris 1803.)
Bidet : Espèce de cuvette en usage chez toutes les femmes qui aiment la propreté, et dont quelques provinciales n'ont point encore d'idée. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Bissac, s. m. (On prononce le C.) Sorte de sac, ouvert en long par le milieu, et fermé par les deux bouts, en sorte qu’il forme comme un double sac. Porter un bissac sur l’épaule. On dit qu’un homme est au bissac, pour dire qu’il est réduit à la mendicité. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris, l'An VII de la République, 1798.)
Blanc. On a donné le nom de blanc d'Espagne à des substances bien différentes. Le blanc marneux de Rouen, le blanc crayeux de Troyes, d'Orléans, de Marly, de Meudon, le blanc de bismuth, portent abusivement le nom de blanc d'Espagne.
Le blanc de Troyes se fabrique à Vireloup. M. Guettard en a décrit la manipulation en 1756. (...)
Le blanc le plus commun est le blanc de Rouen. On le trouve chez les épiciers-droguistes par gros pains. Ce n'est qu'une terre ou marne blanche, qui se fond très facilement dans l'eau. Pour la purifier et lui ôter tout le gravier qui est mêlé, on la fait fondre ou dissoudre dans de l'eau claire, dans quelque vaisseau bien net ; ce qui se fait très facilement, sans aucune manipulation. (...)
Le blanc qu'on appelle blanc de craie est à peu près de la même nature, à la réserve qu'il est plus dur, et qu'on s'en sert en quelques lieux pour bâtir ; mais on peut le réduire comme la marne.
Il y a un troisième blanc fort commun, c'est du marbre blanc bien pulvérisé : on ne l'emploie que dans la peinture à fresque. (...) (Dictionnaire de l’Industrie, Paris, An IX, Tome 1.)
Blanc d'Espagne : Espèce de craie dont on compose un fard propre à embellir le teint des Dames. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Blé de Turquie,  ou Maïs, s.m. Plante dont le grain qui croît sur de longs épis est farineux, et sert de nourriture à une grande partie des peuples d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. On le cultive en France, mais principalement pour engraisser la volaille. Le pain de maïs est lourd et pesant sur l'estomac. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Voir Dictionnaire du Cultivateur
Bleu de Prusse, nommé par les chimistes prussiate de fer. Cette substance si précieuse est due au hasard, et a été découverte au commencement de ce siècle, par un chimiste de Berlin, Conrad Dippel, mort en 1734, qui, ayant jeté dans sa cour plusieurs liqueurs de son laboratoire, s'aperçut avec surprise que quelques pavés étaient devenus d'un bleu magnifique : il recomposa ses liqueurs, et reconnut celle dont la propriété lui paraissait si singulière. Il s'appliqua à préparer de ce bleu pour la peinture, et en fit un secret qui, découvert par les chimistes, fut publié en 1724 dans les Transactions Philosophiques. Cette substance est employée avec grand succès par les peintres, qui la substituent au bleu d'outre-mer : elle sert aussi à l'épreuve des eaux minérales ferrugineuses. (...) (Dictionnaire de l’Industrie, Paris, An IX, Tome 1.)
Blonde, subst. fém. Espèce de dentelle de soie. Coiffure de blonde. Fichu de petite blonde. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Bocage. C’est un bouquet de bois planté dans la campagne, et non cultivé, en quoi il diffère du bosquet.  (Vocabulaire d’agriculture, 1810.)
Bonnet vert. On dit, qu'Un homme a pris le bonnet vert, qu'Il porte le bonnet vert, pour faire entendre qu'il a fait cession de biens. Et cette façon de parler vient de la coutume qu'on avait autrefois de faire prendre un bonnet vert à ceux qui faisaient cession de leurs biens. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Brick : voir Dictionnaire de marine
Bonneterie : s.f. L'art et le métier de bonnetier
Bonnetier :  s.m. Celui qui fait ou qui vend des bonnets, des bas, ou autres semblables marchandises. Maître bonnetier. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Botteresse :
Boucle : Les boucles d'oreilles sont le lustre de la parure, et souvent le supplice des femmes qui les portent ; on juge par elles de la richesse d'une personne, ou de sa qualité. Les boucles de souliers varient si souvent, qu'il n'y a jamais sur cet article aucune uniformité. (Caraccioli, Dictionnaire critique, tome 1, Lyon 1768.)
Bougran, s.m. Sorte de toile forte et gommée, dont les tailleurs se servent pour mettre au-dedans de quelques endroits des habits, afin de les tenir plus fermes. Mettre du bougran à des boutonnières. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Bouracan : s.m. Sorte de gros camelot. Manteau de bouracan. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Britanniques (îles), l’Angleterre, l’Irlande, les Orcades et Shetland, etc. formant les Etats du roi d’Angleterre ou empereur de ces îles depuis 1801. (Boiste, Dictionnaire de Géographie Universelle, 1806.)
Britannique, adj. Des deux genres (britannicus) d’Angleterre. Britanniques (îles), l’Angleterre, l’Ecosse, l’Irlande, et les îles environnantes. (Ch. Nodier, Dictionnaire universel de la langue française, 1835.)

Brocart. s. m. Etoffe brochée de soie, d’or ou d’argent. Brocart d’or ou d’argent. Habit de brocart. Jupe de brocart. Du brocart de Venise. Du brocart de Lyon. Du brocart de Gênes.(Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Brocatelle. s.f. Etoffe fabriquée à la manière du brocart, et de moindre valeur. Une tapisserie de brocatelle. De la brocatelle de la Venise.
(Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Bulle d'Or : La Bulle d’or était la charte de constitution de l’Empire germanique, promulguée par l’empereur Charles IV en 1356. Elle attribuait le choix de l’empereur aux princes électeurs.
Burat s.m. (R. bure). Etoffe grossière de laine. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

 

 

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