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Tafia,
subst. masc. Eau de vie de sucre.(Dictionnaire de l'Académie
Française, 5e édition, Paris 1798.)
Taffetas, s. masc.
Etoffe de soie fort mince et tissue comme de la toile. Taffetas
d'Avignon, de Tours. Taffetas de la Chine, d'Angleterre, de Florence.
Taffetas double. Taffetas incarnat. Taffetas rayé. Taffetas à fleurs.
Habit de taffetas. Doublure de Taffetas. Coiffe de taffetas. (Dictionnaire
de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Taillanderie, subst. fém. Métier,
art du taillandier. Exercer la taillanderie. C'est aussi
un terme collectif, sous lequel on comprend tous les ferrements,
tous les ouvrages que fait un taillandier. Une caisse de taillanderie.
Taillandier, s. m. Ouvrier qui fait toute sorte d'outils
pour les charpentiers, les charrons, les tonneliers, les laboureurs,
etc., comme haches, cognées, serpes, etc. Maître taillandier.
(Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Térébenthine, s.f..
Résine qui coule du térébinthe, et d'autres arbres résineux. Térébenthine
véritable. Térébenthine falsifiée. Térébenthine commune. Térébenthine
de Venise. Odeur de Térébenthine.
Térébinthe, subst. masc. Arbre résineux et toujours vert,
dont le fruit vient par grappes, et est à peu près de la grosseur
de la graine de genièvre. La Térébenthine croît en Languedoc ; on
fait au tronc et aux grosses branches de cet arbre des incisions,
d'où coule une résine. (Dictionnaire de l'Académie
Française, 5e édition, Paris 1798.)
Tiretaine, s. f. Sorte de droguet, drap tissu grossièrement, moitié laine, moitié fil. Un habit de tiretaine. (Dictionnaire
de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Toast, Dans plusieurs occasions
on a trouvé convenable de substituer au mot santé
celui de toast (pron, tost en faisant entendre
le s et le t) pris de l'anglais, et qui est généralement
plus applicable, car si l'on peut bien boire à la santé
de quelqu'un, porter la santé de quelqu'un,
etc., on trouverait ridicule de dire: Porter une santé
a la mort des ennemis, à la prise d'une ville, etc. , et
porter un toast est préférable dans ces phrases.
Le pluriel toasts est régulier : A la fin du banquet
on a porté des toasts à la liberté
des mers, à la prospérité du commerce, etc.
(Nouvelle Orthologie française, ou Traité des difficultés
de cette langue (...), tome second, Paris 1832).
Toast, s. m. que plusieurs écrivent et prononcent
toste, d'où nous avons fait le verbe toster,
pour dire porter un tost ou toast, former un vœu avant
de boire.Toast est emprunté des Anglais, qui pourraient
bien l'avoir pris de notre ancien verbe toster (choquer)
à cause du choc des verres. D'autres lui attribuent une autre
origine. Ce mot, suivant eux, vient des Anglais qui, pour porter
la santé des dames, mettaient autrefois dans chaque pot de
bière une rôtie de pain, en anglais, toast.
Le toast ou la rôtie restait à celui qui buvait
le fond du vase. C'est, parmi les Anglais, un grand sujet de dispute
si une beauté est tostable ou non. Cet usage a fait
naitre chez eux une expression proverbiale : pour désigner
une belle personne, on dit que c'est une des premières toasts
de l'Angleterre, et pour caractériser une beauté surannée,
on la nomme une toast de rebut.
(Noël et Carpentier, Philologie française ou dictionnaire
étymologique critique (...), Volume 2, Paris 1831.)
Toise : Mesure de longueur, longue de
6 pieds (1 mètre 949.)
Tontine,
s. fém. Sorte de rentes viagères sur le Roi, avec
droit d’accroissement pour les survivants. La tontine est ainsi
appelée du nom de Tonti, qui en avait donné
le projet. Les tontines sont divisées en plusieurs classes
de rentiers suivant les différents âges. Tout le revenu
de chaque classe d’une tontine accroît aux derniers vivants
de la même classe. Mettre à la tontine. Avoir des actions
à la tontine. Payeur de la tontine. Je n’ai pas encore touché
ma tontine.
Tontinier, ière. Subst. Celui, celle qui
a des rentes de tontine.
(Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition,
Paris 1798.)
Topographie
: La Topographie confidere
le nombre, la position, l'étendue et les qualités
d'un lieu particulier; par exemple d'une ville, d'une maifon, etc.,
le gouvernement, les mœurs, etc. de ses habitants. Son nom signifie
Description d'un lieu particulier. (Robbe, Méthode
pour apprendre facilement la géographie, Paris 1746, tome
1, page 2.)
Voir : Chorographie.
Toquet, s.m.
(Pileolus) Bonnet d'enfant, de serge ou de velours, embelli
de passement ou de dentelle. (Un joli toquet. Un beau toquet. Enfant
qui porte le toquet.)
* Il croit sous son toquet être un habile homme.
Cette façon de parler se dit en riant et dans la conversation,
pour marquer qu'un homme est sottement persuadé de son habileté,
et qu'il croit être habile, encore qu'il ne le dise pas. (Dictionnaire
de la langue françoise, ancienne et moderne de Pierre Richelet,
nouvelle édition, tome 3, Lyon 1759.)
Tourbe, s. f. Terre
bitumeuse, propre à brûler. Il y a des pays où l'on ne
se sert que de tourbe pour se chauffer. Brûler de la tourbe.
Tourbe, s. f. Multitude confuse composée de menu peuple.
Tourbière, s. f. Endroit d'où l'on tire la tourbe.
Traite, s.f. Etendue de chemin
qu’un voyageur fait d’un lieu à un autre sans s’arrêter,
sans se reposer (...)
Traite, se dit aussi du transport de certaines
marchandises, comme de blés, de vins, etc. d’une province
à une autre, ou d’un Etat à un autre. Il s’est
fait de grandes traites de blés, de grandes traites de vins.
On a permis la traite des blés. La traite des nègres.
Il se dit aussi du commerce des banquiers. Ce qui caractérise
une lettre de change, c’est la traite de place en place. (...)
(Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition,
Paris 1798.)
Traite des Noirs. Voir Article
du Dictionnaire français illustré
et Encyclopédie universelle, de Dupiney de Vorepierre
(1858).
Traités de Westphalie.
Nom des deux traités qui conclurent en 1648 la guerre
de Trente ans
- Le traité de Munster entre l'Epagne et les Provinces-Unies et
entre l'Empire et la France ;
- le traité d'Osnabruck entre l'Empire et la Suède.
Ces deux traités réglèrent les différends confessionnels et territoriaux
qui furent à l'origine de la guerre.
Ils formèrent la base de l'état politique de l'Europe pour 150 ans.
En consacrant la victoire des particularismes en Allemagne, ravagée
par la guerre et morcelée en 350 parties, ils ont accéléré la perte
d'influence du Saint-Empire.
La France, (qui y gagnait l'Alsace), la Suède et le Brandebourg
en furent les principaux bénéficiaires. Les Provinces-Unies et la
Suisse y voient leur indépendance reconnue.
Travestissements. - Le ministre ayant
transmis une note par laquelle on appelait la surveillance de la
police sur des femmes qui dans les promenades publiques paraissaient
travesties en hommes, la plupart sous l'uniforme militaire, présumant
que des émigrées cherchaient par ce travestissement à échapper aux
poursuites dirigées contre elles, il a été observé au ministre que
le Bureau central, sous le rapport des mœurs, n'accordait de permission
de se travestir en hommes qu'aux femmes constatées malades par certificat
du médecin, visé à la municipalité, et sous la condition de ne point
paraître dans les lieux publics ou spectacles. (Compte des opérations
du bureau central du canton de Paris pendant le mois de prairial
an VII.)
Tricot
Trinité,
(fête de la très-sainte), fête solennelle que l'on célèbre
dans l'Eglise romaine, en l'honneur du mystère de la Trinité, le
premier dimanche après la fête de la Pentecôte. (...) (L'Encyclopédie
ou Dictionnaire raisonné des Arts et des Métiers, tome 16, 1765.)
Tripoli,
s.m. Pierre tendre d'un grain très fin, dont on se sert pour polir
des ustensiles de métal. Nettoyer, frotter des chandeliers avec
du tripoli. (Dictionnaire de l'Académie, 1798.)
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