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Gaude : s.f. Espèce de bouillie qu'on fait avec la farine du maïs. Manger de la gaude. Il aime beaucoup les gaudes. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)
Garance : s. f. Plante dont la racine est d'un rouge tirant sur le jaune, et dont les teinturiers se servent pour teindre en rouge. Une étoffe teinte en garance. On s'en sert aussi en médecine ; elle est apéritive.
Garancer : Teindre en garance. Garancer une étoffe. Garancer de la laine. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Gascogne (la), Vasconia, grande province de France, dans la Guyenne, entre la Garonne, l'Océan et les Pyrénées. Elle comprenait les Landes, la Chalose, le Tursan, le Marsan, le Bigorre, le Comminge, l'Armagnac, le Conférans, le Gabardan, la Lomagne, l'Astarac, la Rivière-Verdun, le Nébousan, et les quatre-Vallées dans la ci-devant généralité d'Auch ; le pays d'Albret, le Condomois, partie du Bazadois et du Bourdelois, dans la ci-devant généralité de Bourdeaux. On comprend quelquefois d'une manière très impropre, sous le nom de Gascogne, le Langudoc et toute la Guyenne, tout ce qui est au-delà, et au S. de la Loire, à cause de l'accent. Les Gascons ont beaucoup d'esprit ; leur exagération, en fait de bravoure, a fait donner le nom de gasconnade à tout ce qui sent le fanfaron. Les Gascons qui habitent les provinces voisines des Pyrénées sont originaires d'Espagne. Elle fait partie de différents départements. Voyez Guyenne. (Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799.)
Gascon, s.m. On ne le met point ici comme un nom de Nation, mais parce qu'on s'en sert quelquefois pour signifier un fanfaron, un hâbleur. Il se vante de telle et telle chose, mais c'est un gascon. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Gasconisme, s.m. Construction vicieuse dans la langue, et qui est tirée de la manière de parler des Gascons. Cela n'est pas français, c'est un gasconisme. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)

Gasconnade. s. fém. Fanfaronnade, vanterie outrée. Cet homme se vante d'avoir été à trente combats, mais ce sont des gasconnades. Il se vante d'être fort riche, mais c'est une gasconnade, une pure gasconnade. Dire, faire des gasconnades. Il dit qu'il se battrait contre dix hommes, c'est une gasconnade. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Gasconner. v. neutre. Dire des gasconnades. Il est populaire et familier. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Gaze, s. f. Espèce d'étoffe fort claire, faite de soie, ou de fil d'or et d'argent. Gaze de soie, gaze d'argent. Voile de gaze. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Gemme, adj. Qui se dit du sel qui se tire des mines. Du sel gemme.
Gilet : sorte de camisole de laine, de coton, etc. Un gilet chaud. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Voir : Veste

Girandole, s. f. se dit aussi d'un chandelier à plusieurs branches que l'on met sur une table, sur des guéridons. Girandole de cristal, d'argent, etc.
On appelle aussi Girandole un assemblage de diamants ou d'autres pierres précieuses, qui sert à la parure des femmes.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Gloire : Le genre de merveilleux le plus funeste, mais le plus frappant, fut toujours l’éclat des conquêtes. Il va nous servir d’exemple, pour faire voir aux hommes combien il est absurde d’attacher la gloire aux causes de leurs malheurs.
Vingt mille hommes, dans l’espoir du butin, en ont suivi un seul au carnage. D’abord un seul homme à la tête de vingt mille hommes déterminés, et dociles, intrépides et soumis, a étonné la multitude. Ces milliers d’hommes en ont égorgé, mis en fuite, ou subjugué un plus grand nombre. Leur chef a eu le front de dire , j’ai combattu, je suis vainqueur ; et l’Univers a répété : il a combattu, il est vainqueur : de là le merveilleux et la gloire des conquêtes.
Savez-vous ce que vous faites, peut-on demander à ceux qui célèbrent les conquérants ? Vous applaudissez à des gladiateurs qui s’exerçant au milieu de vous, se disputent le prix que vous réservez à qui vous portera les coups les plus sûrs et les plus terribles. Redoublez d’acclamations et d’éloges. Aujourd’hui ce sont les corps sanglants de vos voisins qui tombent épars dans l’arène; demain ce sera votre tour. (...) L’Encyclopédie tome VII - 1757, p. 717.)

Goudron, s.m. (Hist. naturelle, Chimie et Mat. Méd.) substance résineuse noire, d'une consistance molle et tenace, d'une odeur forte, balsamique et empyreumatique, qui porte dans le traité de drogues, outre le nom de goudron, ceux de brai liquide,  de tare,  de goudran, de poix noire liquide, et quelquefois de poix navale, pix navalis, pissa. Voyez Poix.
On la retire par une espèce de liquation ou de distillation, par descensum, exécutée dans un appareil en grand, des arbres résineux de notre pays ; du pin, du sapin, du mélèze, etc. (...)
(Encyclopédie, tome 7, 1757, p. 750.)

Guède s. f. ou Pastel. Plante qu'on cultive en Normandie et en Picardie, pour l'usage des teinturiers. Ils en emploient le suc pour teindre en bleu foncé.
Guerre : (...) La guerre étouffe la loi de la nature, de la justice, de la religion et de l’humanité. Elle n’enfante que des brigandages et des crimes ; avec elle marche l’effroi, la famine et la désolation ; elle déchire l’âme des mères, des épouses, et des enfants ; elle ravage les campagnes, dépeuple les provinces, et réduit les villes en poudre. Elle épuise les Etats florissants au milieu des plus grands succès ; elle expose les vainqueurs aux tragiques revers de la fortune : elle déprave les mœurs de toutes les nations, et fait encore plus de misérables qu’elle n’en emporte. Voilà les fruits de la guerre. Les gazettes ne retentissent actuellement (1757), que des maux qu’elle cause sur terre et sur mer, dans l’ancien et le nouveau monde, à des peuples qui devraient resserrer les liens d’une bienveillance, qui n’est déjà que trop faible, et non pas les couper. (Encyclopédie, tome VII p. 998.)
Guerre de Sept Ans.
Guerre de Trente ans.

Conflit politique et religieux qui ravagea l'Allemagne de 1618 à 1648, et qui fut causé par l'opposition des princes allemands protestants à l'autorité de l'empereur, Habsbourg et catholique). L'intervention des puissances étrangères lui donna une ampleur européenne. Les traités de Westphalie (1648) mirent fin à la guerre et consacrèrent l'affaiblissement du pouvoir impérial et le morcellement de l'Allemagne.

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