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Dictionnaire de Marine

 
 
 

Accon, s.m Très petit bateau plat dont le fond et les cotés sont autant de faces planes jointes ensemble, et dont les pêcheurs font usage sur les cotes de l'Aunis pour glisser sur la vase molle, lorsque le reflux a fait retirer la mer. - On dit que ce même nom est donne aussi dans quelques lieux, a de plus grands bateaux presque semblablement conformés, et destinés au transport des marchandises sur une belle mer et dans les rades. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

     
 

Allège. C'est, sur les rivières un bateau vide, qu'on attache à la queue d'un autre plus grand pour l'alléger et prendre une partie des marchandises dont il est chargé, au cas qu'il vînt à lui arriver quelque accident dans sa route. Les coches d'eau et les bateaux de conséquence ne vont jamais sans allège, particulièrement quand ils sont beaucoup chargés.
Sur mer on appelle aussi allèges, certains bâtiments servant à porter les marchandises des vaisseaux qui, à cause de leur trop grande charge, ont de la difficulté à naviguer ; ou pour faciliter l'entrée de ceux qui prennent trop d'eau, dans les ports et rivières, qui n'ont pas suffisamment de fonds.
On se sert encore d'allèges pour faire le délestage des bâtiments. En quelques endroits on leur donne le nom de souleges.
(Encyclopédie méthodique, Commerce, tome premier, Paris, Liège, 1783.)


Allège d'Arles pour le transport des bois et autres marchandises sur les côtes de Provence et Languedoc. (Gueroult, Recueil.)

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coches d'eau

 

 

 
 


Aviso, s. m. Advice boat. Petit bâtiment destine a porter des ordres ou des avis. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Bachot. Petit bateau léger, ordinairement sous bordage, dont les pécheurs à engins se servent pour aller à la pêche sur les rivières et étangs. Les grands bateaux de commerce, comme les coches d'eau, les fonces, les chalants, etc. ont toujours quelque bachot, pour porter leurs cordages à terre et faire les autres services nécessaires, ou à leur navigation, ou à leur négoce.

Balandre, f. petit bâtiment à mâts et à voiles d’environ 80 tonneaux. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Balestron, s.f. (Sprit). Perche qui placée diagonalement, sur la surface d’une voile carrée, sert a la tenir déployée, ainsi qu’a la soutenir a une certaine hauteur. On nomme aussi balestron, une perche qui établie sur le coté d’une voile, sert à l’étendre le long d'un mât et à porter son coin supérieur, a une hauteur plus ou moins considérable. L'espèce de voilure, ou la forme des voiles, qu’on doit remarquer dans ces bâtiments, est distinguée sous le nom de voilure ou de voile à balestron. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Bande s. f. Ce mot est employé dans des sens différents par les marins : 1°, Ils donnent le nom de bande de ris, reef band, à un morceau de toile, étroit et large, qu´on applique sur une face de certaines voiles d´un vaisseau pour les fortifier dans les points où doivent être percés des trous pour le passage des garcettes de ris. (...) . Le mot bande est synonyme avec inclinaison, Ainsi mettre un vaisseau a la bande, c´est l´incliner latéralement. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Barge, f. grande barque pour faire des descentes. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Barque, s. f. Petit bâtiment de mer. Bark-Boat. Ce nom convient essentiellement a des bâtiments qui n'ont qu'un seul mât garni dune seule voile, et qui ont une grandeur assortie a cette voilure, Cependant cette dénomination semble embrasser tous les bâtiments qui ont peu de grandeur, et dont le port n'excède pas cent cinquante tonneaux. Quelques-uns ont un pont, quelques uns ont deux mâts ; (.) et leur destination est de naviguer a peu de distance de la terre, pour faire le cabotage (Voyez ce mot.) – Lorsqu’une barque est expédiée pour porter des avis, on la nomme barque d’avis. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Barque, f. bâtiment qui ne passe pas 200 tonneaux. Elle n’a pas de pont, et elle a trois mâts. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Bécasse, f. barque espagnole non pontée, qui porte une seule voile carrée. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Belandre, s.f. Petit bâtiment de transport, du port d'environ huit tonneaux, dont on se sert sur les rivières, sur les canaux, et dans les rades. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)

Bombarde. En terme de marine, on donne le nom de Bombardes à des bâtiments à fond plat qui sont spécialement destinés à porter des mortiers et à lancer des bombes. Afin d'augmenter leur solidité, les bombardes sont doublées en bordages très forts et croisés diagonalement. Elles ont un ou deux mâts et portent un ou deux mortiers. Le mortier repose sur un puits, c'est-à-dire sur un système de charpente rendu aussi solide et en même temps aussi élastique que possible, qui s'élève du fond de la cale. L'angle fixe, formé par la direction du mortier et sa plateforme, est de 45°, qui est l'angle de la plus grande portée. Quelquefois la pièce tourne sur le pivot ou la semelle de son affût. Les bombardes furent imaginées parr le chevalier Renau d'Eliçagaray, et employées pour la première fois par Duquesne, aux deux bombardements d'Alger en 1682 et 1683. On les nomma d'abord Galiotes à bombes. Depuis cette époque, de nombreux perfectionnements ont été apportés à leur construction. Lors de son projet de descente en Angleterre, Napoléon fit construire un grand nombre d'embarcations qui ne portaient qu'un seul mortier, qui avaient un très faible tirant d'eau et qui étaient munies d'un mât à bascule, afin de pouvoir l'abaisser selon la direction que l'on voulait donner au projectile ; ces embarcations furent appelées Bateaux-bombes. Les bombardes présentent, sur les bâtiments de guerre, les avantages suivants : un moindre tirant d'eau, une plus grande stabilité, une solidité relativement supérieure, une moindre surface offerte aux projectiles ennemis, enfin la possibilité d'attaquer une place, tout en se tenant elles-mêmes hors de la portée du boulet. On sait, en effet, que la bombe de 32 centimètres, lancée avec une charge de 14 kilog. de poudre, a une portée de 4.000 mètres. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

Boyer, m ; Chaloupe flamande ou hollandaise. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Brick : s.m. (on dit aussi Brig.) Le Brick est un bâtiment à deux mâts. Il n'a en tout qu'un grand mât et un mât de misaine, tous deux un peu inclinés, le premier sur l'arrière et le second sur avant : c'est donc l'absence de mât d'artimon qui le distingue essentiellement des autres navires. La vergue principale du grand mât s'appelle Bome ;  elle porte celle des voiles du bâtiment qui offre au vent la plus grande surface. C'est de cette voile, appelée brigantine, que le Brick ou Brig doit son nom. Les deux mâts de cette sorte de navire sont munis de hunes. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)


Brick hollandais
par G. Groenewegen (1789)

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Brigantin, s.m. (en angl : Brig). Bâtiment à deux mâts, et d’une grandeur peu considérable. Il est distingué des autres bâtiments de même force par sa grande voile nommée brigantine. Cette voile est semblable à l’artimon des vaisseaux, soit dans sa forme, soit dans sa position. Elle est liée au grand mât par des anneaux qui l’embrassent, et qui tiennent a une ralingue verticale ; et elle est déployée par une vergue supérieure nommée pic ou corne sur laquelle un de ses côtés est étendu et attaché, ainsi que par un grand bout-dehors inférieur nommé gui, qui sert à étendre le bord inférieur de cette voile. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Brigantin, m. Petit bâtiment sans pont qui va à voile et à rame. Il a trois mâts. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Brulot, m., Bâtiment rempli d’artifice, auquel on met le feu pour brûler les vaisseaux ennemis contre lesquels on le dirige. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

 

Cabotage : s.m. Terme de marine. Navigation le long des côtes, de cap en cap, de port en port. Ce bâtiment n'est propre qu'au cabotage.
Caboter : v.n. Naviguer de cap en cap, de port en port, le long des côtes. Nous ne fîmes que caboter.
Cabotier : s.m. Bâtiment dont on se sert pour caboter. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)

Cagne, f. Petit bâtiment hollandais à un seul mât incliné sur l’avant. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Caïque, f. Petit bâtiment dans le Levant. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Canot, m. Petit bâtiment fait d’un tronc d’arbre ou d’écorce d’arbre. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)
Capitane, f. Principale galère d’un Etat qui n’a pas titre de royaume.
(Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Capre, m. Vaisseau armé en course. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Caraque, f. Grand vaisseau portugais, qui peut contenir deux mille hommes, ou deux mille tonneaux de marchandises. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Caravelle, f. petit vaisseau portugais qui porte jusqu’à 4 voiles latines, l’une vis-à-vis de l’autre, sur les bords de la caravelle. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Chaloupe, f, bateau de mer qui se transporte dans les grands vaisseaux. Il y en a de grandes qui sont pontées et armées. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Chasse-marée :  S.m. Fish machine. Espèce de barque pontée, qui porte deux mats presque verticaux et gréés de deux voiles quarrées. Elle est en usage surtout sur les cotes de Bretagne et les navigateurs trouvent sa forme très avantageuse au service qu’ils en attendent. Ses vergues sont suspendues, non par le milieu de leur longueur, mais par un point qui est au tiers de cette même longueur ; ce qui fait donner à leurs voiles le nom de voiles au tiers, ou voiles a bourcet. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Chasse-marée à haute mer, abordé au quai d'un port. Le chasse-marée a la même mâture et à peu près le même gréement que le lougre; mais sa construction est moins déliée et moins fine, étant destiné au cabotage. (Baugean, pl LXVIII.)

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Chebek s.m. (en angl : Xebeck). Petit bâtiment de guerre, employé sur la Méditerranée. On l’arme de 12 à 22 canons ; et il peut naviguer à l’aide du vent ou des rames. Dans cette classe particulière de bâtiments, les uns sont gréés de voiles carrées, semblables á celles des vaisseaux avec une mâture a pible ; d’autres ont des voiles latines ou triangulaires avec une mâture assortie a cette espèce de voilure qui est portée par des antennes. Les figures, (16 et 24, V) présentent ces différentes voilures. Leur port est de trois à quatre cent tonneaux. Ils sont armés d’un fort éperon et leur arrière est terminé par une galerie qui s’avance beaucoup en dehors de l’arcasse. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.) Chebec, f. Bâtiment de mer dans la Méditerranée. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Corsaire

Corvette : s. f. Petit bâtiment léger, dont on se sert ordinairement en mer pour aller à la découverte. On a envoyé plusieurs corvettes pour découvrir l'armée ennemie. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)

Corvette. S.f. Sloop of war.  Petit bâtiment de guerre qui n’est jamais armé de plus de vingt canons en batterie. Sa principale qualité devrait être de bien marcher, parce qu’il est le plus souvent destiné a porter des ordres ou des avis, mais la science de la construction n’est pas encore assez avancée pour assurer cette célérité nécessaire aux corvettes qu’on construit avec cette intention. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)
Voir Vaisseau.

Corvette, f. Petit bâtiment à voiles et à rames qui a moins de 20 canons. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Corvette française appareillant  Il y a dans la marine militaire,beaucoup de corvettes de cette force, portant vingt canons ; la plupart ont actuellement leur batterie en caronades. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

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Cutter, m. Bâtiment anglais à une voile, bon voilier, parce qu’il sort peu de l’eau. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Cutter (prononcez Cottre) , et Senau suédois, les voiles au sec. Bâtiment de guerre, à un seul mât très-élevé, incliné sur l'arrière, portant une immense voile aurique enverguée à un pic, et bordée sur une baume, un hunier, perroquet, perroquet volant et trois focs. Ces bâtiments ont beaucoup de creux, pour mieux porter la voile et serrer le vent; ils portent depuis 11 jusqu'à 22 canons; ils sont excellents voiliers et servent de mouches dans les escadres. C'est la voilure et le gréement dont se servent les contrebandiers de la Manche, connus sous le nom de smogleurs.  (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814, pl. IX.)

 


Cutter hollandais au mouillage. (Baugean, pl IX.)

Damelopre. S.f. Bateau hollandais, á fond plat, ou qui est d’une forme á s’enfoncer peu dans l’eau sous une grande charge. Il est en usage dans les canaux de la mer qui ont peu de profondeur. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Danemark. Sur la marine danoise, voir : Danemark, marine.

Daugrelot, m. bâtiment hollandais pour la pêche. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

Dogre, s.m. (holl. dogger). Petit bâtiment ponté qui sort d'ordinairement à la pêche du hareng et du maquereau, dans la Manche et dans les mers du Nord. Les dogres ont un vivier pour conserver le poisson. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

Dogre, m. Bâtiment holalndais pour la pêche du hareng. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

 

Dogre vu par l'avant.  (Baugean, pl LXIII.)

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Escadre de Brest en 1794.

Esquif, m. Petite chaloupe destinée au service d’un vaisseau. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

Felouque, f. Petit bâtiment de la Méditerranée à 6 rames et à voiles. Elle peut porter son gouvernail à l’avant et à l’arrière, étant suffisamment garnie pour cela. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

Flibot, s.m. (angl. fly, mouche ; boat, barque). En termes de marine, on appelle ansi un petit navire à deux mâts, à plates varangues, à carène renflée, avec l'arrière rond et haut, qui porte moins de cent tonneaux. Comme le flibot est excessivement léger, on s'en servait très souvent autrefois pour faire la course ; mais on ne l'emploie plus aujourd'hui que pour la pêche du hareng et la contrebande. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

"Flibot, petite fluste de 80 ou 100 tonneaux servant pour la pesche dans les mers du Nord." (Gueroult, Recueil.)

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Flouin, s. m. t. de mar. sorte de vaisseau léger. (Ch. Nodier, Dictionnaire universel de la langue française, 1835.)

Flûte : s. f. Sorte de gros bâtiment de charge, dont on se sert ordinairement à la mer pour porter des vivres et des munitions. Une flûte hollandaise. Une flûte armée en guerre. (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)

Flûte hollandaise, d'après l'Encyclopédie (1768).

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Flûte : Sorte de bâtiments faits pour la charge, ayant, par conséquent, les varangues plates et les façons très arrondies et renflées. Les flûtes marchent peu, mais se comportent bien à la mer, résistent à la lame, et ont l'avantage de naviguer avec peu de monde; elles portent depuis 300 jusqu'à 8 et 900 tonneaux; leur mâture et leur gréement sont les mêmes que ceux d'une frégate; arrondies par l'arrière, elles n'ont ni tableau ni bouteille; le gouvernail porte sa barre au ras du couronnement, et se trouve ordinairement surmonté d'une tête d'homme ou de femme, en bois peint. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)


Flûte hollandaise, au plus près du vent, les amures à tribord.
(Planche VIII de Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

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Flutet, v. Pinque. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

 Frégate : s.f. Sorte de vaisseau de guerre de haut-bord, moindre et plus léger à la voile que les grands vaisseaux. Armer une frégate. Equiper une frégate. Capitaine de frégate. Monter une frégate.(Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Voir Vaisseau.

Frégate, f. vaisseau léger à deux ponts, quelquefois à un. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

Fribust, m. vaisseau armé en course. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

Fuste, f. bâtiment de charge à voiles et à rames. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

 

Gabare : s.f. Nom d'un petit bâtiment large et plat, dont on se sert pour remonter les rivières. On nomme encore Gabare, une espèce de bateau propre à transporter les cargaisons des navires. Les gabares vont à voiles et à rames.
On appelle aussi du même nom certains bâtiments ancrés dans les ports ou dans les grandes rivières, pour la visite des vaisseaux qui entrent ou qui sortent, et pour la perception des droits d'entrée ou de sortie.
La Gabare est aussi une sorte de bâtiment de pêcheur. C'est encore une espèce de filet qui ne diffère de la seine que par la grandeur.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 1787.)
Gabare, s.f. Vessel of Burthen. Bâtiment de charge ou de transport. Il y en a de grandeur et de forme différentes. Les gabares qui sont employées pour le service de la marine nationale sont pontées et d'un port assez considérable ; et souvent elles ne diffèrent des flûtes que parce qu'elles n’ont pas de faux-pont. Sur les rivières, quelques bateaux plats pontes et non pontés qui servent au transport des marchandises ou d’approvisionnements de tout genre portent aussi le nom de gabare, barge. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Galion, s.m. Galeon. Nom général de quelques vaisseaux de charge, plus ou moins considérables, qui sont employés dans le commerce de l'Espagne avec les Indes occidentales et avec plusieurs autres de ses colonies.  (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Gabare, f. bateau qui sert à cherger un vaisseau. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.

Galeasse, f. grand vaisseau de bas bord à rames et à voiles, armé de canons sur les côtés à la proue, au liu que les galères n’en ont qu’à la proue ; la galeasse a trois mâts qu’elle en désarbore pas, au lieu que la galère n’en a que deux qu’elle désarbore. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Galiote voir Galiotte.

Galiotte. S.f. Galliot. On donne ce nom en Hollande à des bâtiments de transport, dutch galliot.  Ils ont une mâture assez variable, et quelques uns ressemblent un peu aux slops. - En France on donne le nom de galiottes à bombes, bomb catch, a des bâtiments qui sont armes d'un ou deux mortiers places dans leur milieu sur une plate-forme, et qui ne portent pas de mât de misaine, pour faciliter le bombardement par l'avant de ces bâtiments. - Les galiottes à bombes adoptées par les Anglais, sont gréés d'un mât de misaine. - Sur la Méditerranée, de petites galères reçoivent aussi le nom de galiottes ; quarter galley. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Galiote. s.f. Le nom de Galiote  sert à désigner différentes sortes de bâtiments. Autrefois ce nom s'appliquait à des espèces de petites galères, marchant à la fois à voile et à rames, et dont les Barbaresques  faisaient grand usage dans leurs courses de piraterie. Aujourd'hui on nomme ainsi une sorte de bâtiments qui n'est guère usité qu'en Hollande (Fig. ci-dessus) : c'est un navire de moyenne grandeur, à fond plat et à larges flancs, sans mât de misaine, et dont le port varie de 50 à 200 tonneaux. La galiote marche avec lenteur et ne sert qu'au cabotage. En fait de galiotes, notre marine n'a jamais au que des Galiotes à bombes, qui reçurent plus tard le nom de Bombardes (v. ce mot). N'oublions pas cependant de mentionner les longs bateaux couverts appelés Galiotes, qui naviguaient autrefois sur nos rivières, et servaient principalement au transport des voyageurs. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Galiote hollandaise (Dupiney)

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Galion, grand vaisseau qui sert au commerce des Indes. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Galiote, petite galère qui n’a qu’un mât. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Goélette, s.f. Scooner. Petit bâtiment à deux mats ; son port varie de 50 a 100 tonneaux, et il est surtout en usage dans les belles mers de la zone torride. Ses deux voiles principales ont une forme quadrangulaire : celle de l’arrière est tendue entre deux espèces de vergues, dont l’une supérieure est un pic et l’autre est un gui ; mais celle de l’avant n’a pas de gui. Quelquefois, au-dessus de ces voiles, ses mats sont garnis d’un hunier ou d’une voile de fortune : d’ailleurs ce bâtiment porte plusieurs focs, et cette voilure le rend très propre à gagner dans le vent. On en fait usage pour le cabotage et pour la pêche. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)


 Goélette au mouillage faisant sécher ses voiles.
(Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

Goélette : Bâtiment à voiles auriques et carrées, extrêmement léger à la marche, et fort en usage dans la marine marchande, surtout en Amérique. Elles portent jusqu'à 200 tonneaux. Elles ont deux mâts inclinés sur l'arrière, ayant chacun deux voiles auriques enverguées sur un pic. Celle du grand mât se borde sur une baume. La voile aurique de misaine se borde au pied du grand mat. Chaque mât a des croisettes et des mâts de hune qui portent des huniers et des perroquets et même des perroquets volants ; elles ont trois focs à l'avant. Ces bâtiments se comportent bien à la mer,vont supérieurement au plus près, et sont d'une forme très agréable. Les Anglo-américains excellent dans la construction de ces navires.  (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

 


Goélette. Illustration de Baugean pour le Dictionnaire de Marine de l'amiral Willaumez (1831).

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Goelette, f. petti bâtiment anglais de 50 ou 100 tonneaux, qui porte deux voiles inclinées sur l’arrière.

Gondole, f. petite barque à rames. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Gribane, f. barque à rames et à voiles de 50 à 60 tonneaux. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Haut bord (vaisseaux de), grands vaisseaux, ainsi appelés pour les distinguer des galères et vaisseaux plats. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Heu, m, bâtiment plat de 300 tonneaux, qui n’a qu’un mât et une voile. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Hougre et Hourque, f. Bâtiment hollandais, depuis 50 jusqu’à 200 tonneaux. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Ketck, m. bâtiment anglais à poupe carrée à deux mâts, le grand et celui d’artimon.(Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Koff, bâtiment hollandais avec un mât de misaine et un grand mât. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Lanche, s. f. Embarcation usitée dans l'Amérique du Sud, qui va à la voile et à l'aviron. La lanche porte deux mâts ayant chacun une voile carrée. Le grand mât des lanches est très incliné sur l'arrière. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)


Lanche, chaloupe légère pour l'armement et désarmement des vaisseaux à Toulon. (Gueroult, Recueil.)

 

Leyts : Les grandes barques qu'on nomme Leyts, ont deux mâts, l'arbre de maître et la trinquette, deux antennes et deux voiles latines.
(Duhamel du Monceau, Traite général des pesches et histoire des poissons qu'elles fournissent, Paris 1769.)


Leyts, bateau plat de Provence pour le transport des marchandises en rade à bord des vaisseaux. (Gueroult, Recueil.)

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Londre, f. Galiote de transport à voiles latines. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Mahonne, f. Galeasse turque. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 


Neure, f. bâtiment hollandais pour la pêche du hareng, d’environ 60 tonneaux.
(Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Marine anglaise.

Marine française : Etat en janvier 1791.

Mouche. s.f. Petit bâtiment léger et vite, qui est détaché d'une armée naale pour suivre, observer un ennemi, et rendre compte de sa marche, de ses mouvements et des projets que peuvent annoncer toutes les circonstances où il se trouve. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

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Palangre (Pêche.) Terme provençal, qui signifie une corde garnie de lignes ou bresseaux, et d'haims ou muscleaux. Cette façon de pêcher se nomme dans l'Océan, pêcher aux cordes.
Palangrer. Pêcher avec la corde dite palangre.
Palangrier (Pêche.) On donne ce nom à celui qui pêche avec la corde nommée palangre. On nome aussi bateau palangrier, celui qui sert à cette pêche. Dans l'Océan on appelle celui qui fait cette pêche, pêcheur cordier. (Dictionnaire universel de commerce, tome 2, Paris, 1805.)


Palangrié, batteau de pesche sur les costes de Provence et Languedoc. (Gueroult, Recueil.)

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Panne : Un bâtiment est en panne, lorsqu'une moitié de ses voiles porte, tandis que l'autre orientée en sens contraire, se trouve coiffée sur le mât. Une partie des voiles tendant ainsi à faire avancer le bâtiment et l'autre à le faire reculer il reste à peu près à la même place. Cette manœuvre s'exécute pour embarquer un canot ou le mettre à la mer, attendre une embarcation, ralentir la marche dans une escadre, attendre des ordres ou canonner une place. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

Paquebot. s.m. Paket boat. Petit bâtiment propre et destiné á porter des paquets. C’est pourquoi de tels bâtiments sont surtout construits pour avoir une marche vite et légère. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Paquebot, m. vaisseau qui sert à passer d’un lieu à un autre. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

Passevolant, m. canons de bois bronzés, qu’on met sur un vaisseau pour faire peur. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Patache, f. Bâtiment pour le service des grands navires. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Parlementaire. Adj. Titre distinctif d’un bâtiment qui est envoyé uniquement, ou pour l’échange de prisonniers de guerre, ou pour apporter des propositions quelconques á une armée navale ennemie ; il s’annonce, et il est toujours reconnu par un pavillon particulier et de convention. Ce bâtiment est nommé alors parlementaire, caste-ship. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Patache. s.f. Tender. Bâtiment employé sur les rivières et sur les côtes, pour visiter les bâtiments, percevoir les droits imposés sur les marchandises transportées, et empêcher l’entrée ou la sortie de celles qui sont prohibées. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Pinasse. s.f. Petit bâtiment, dont la qualité dominante doit être celle de bien marcher. Il est mis en mouvement a l’aide de voiles et de rames, et son gréement ressemble quelquefois a celui des sloops, et quelquefois á celui des Shooners. – On donne le nom de pinasse a certains bateaux armes de huit avirons, qui sont destines pour le service des vaisseaux qui les transportent en mer. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Pinasse, f. Bâtiment à poupe carrée, qui a 3 mâts et des rames. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Pinque s. m. Pink. Bâtiment marchand et a voiles latines. Sa carène est vaste ou a fond plat. Il est ordinairement a trois mâts, à antennes, et on en fait surtout usage sur la Méditerranée. Son port s’élève quelquefois jusqu'à deux ou trois cents tonneaux. Il est surtout distingué par sa poupe, qui est très élevée. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)


Pinque hollandaise par G. Groenewegen (1789)

Pinque, f. Vaisseau plat de varangue, qui a le derrière rond. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Polacre, s.f. Polacre. Bâtiment de charge en usage sur la méditerranée.  Il porte trois mats dont les deux plus grands sont a pible, avec des voiles quadrangulaires. Quelques polacres sont gréées de voiles laines enverguées a des antennes ; et d’autres ont une voile semblable á celle des chebeks. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Polacre, ou Polaque, s. fém. Sorte de bâtiment qui va à voiles et à rames, et qui est en usage sur la Méditerranée.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)

Polagre ou Polaque, f. Bâtiment à voiles et à rames. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Prame, s.f. (en angl.  Pram, or flat bottomed ship).  Gros et fort bâtiment dont le fond est plat, et qui peut porter de grands poids ou de gros et nombreux canons en batterie, sans enfoncer dans l’eau à une grande profondeur. On en a employé pour la défense de certaines côtes, et elles servaient comme autant de forteresses mobiles. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Presse, f. C’est en Angleterre contraindre les matelots marchands ou pêcheurs de passer dans la marine militaire. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Quaiche, petit vaisseau à un pont mâté en fourche. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Rafiau, s. m. On donne ce nom, sur la mer Méditerranée, à de petits canots, qui n’ont qu’un seul mât dont la voile est latine ou a antenne. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Rang, m. On en distingue cinq parmi les vaisseaux ; ceux du premier de 1.500 tonneaux, ont 130 pieds de quille, portant sur terre 3 ponts, et depuis 70 jusqu »à 100 cannons ; ceux du second, 1.200 tonneaux, 105 jusqu’à 120 pieds de quille, trois ponts entiers, quelquefois le troisième coupé, 56 à 60 canons ; ceux du troisième, 900 tonneaux, 110 pieds de quille , 2 ponts, 40 à 50 canons ; ceux du quatrième, 5 à 600 tonneaux, 100 pieds de quille, deux ponts courants devant-arrière, 40 à 50 canons ; ceux du cinquième rang, 300 tonneaux, 90 pieds de quille et au-dessous, deux ponts courants devant arrière, 18 à 20 pièces de canon. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Réale, f. principale galère d’un royaume : voyez Capitane. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Sabord s.m ; Terme de marine. Ouverture et embrasure faite à un vaisseau, et par où le canon tire. Ouvrir les sabords. Il y avait deux rangs de sabords. Sur un vaisseau à trois ponts, il y a trois rangs de sabords.  (Dictionnaire de l'Académie  Française, 5e édition, Paris 1798.)

Sabord, m, embrasure de vaisseau pour pointer le canon ; on les ferme avec des matelats, ils sont à 7 pieds de distance, il y en a autant de rangs que de ponts. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Saique, f. Vaisseau du Levant qui porte un beaupré, un petit artimon, et un grand mât avec son hunier sans perroquets. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Samequin, m. Vaisseau turc qui ne fait que côtoyer. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Schoner ou Schooner, s. m. Petit bâtiment à deux mâts, gréé comme une goélette. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

Semaque, m. navire hollandais à une seule voile, pour voguer sur les canaux, et pour charger les vaisseaux. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Senau s.m.  (Snow). Bâtiment qui a deux mats gréés de voiles carrées ; ce nom sert à le distinguer des autres bâtiments de même classe ou du même  port, et il vient de ce qu’il porte un petit mat parallèle a son grand mât placé derrière lui au dessous de sa hune où sa tête est arrêtée. Ce mât, nommé mât de senau, sert à soutenir une vergue nommée corne et une voile nommée voile de senau, (try sail). La corne est appuyée sur ce mât, par une de ses extrémités terminées en croissant, et c’est sur elle qu’est enverguée la voile de senau, qui ressemble d’autant plus à l’artimon d’un vaisseau, que son côté inférieur n’est pas étendu sur une vergue particulière nommée guy, comme pareilles voiles le sont dans d’autres bâtiments. D’ailleurs, l’établissement de ce mâtereau, pour porter la voile de senau, permet que le grand mât soit grée d'une voile basse, dont l’établissement serait autrement sujet a de grands inconvénients.
- Tout bâtiment dont la mature et la voilure ressemblent a celles qui viennent d’être décrites, est dit être gréé en senau. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)


Senau hollandais dessiné et gravé par G. Groenewegen :
"Snaauwschip Zeylende voor de wind"
 (Verscheide soorten van Hollandse Vaartuigen, geteekent en gesneeden door G. Groenewegen, Rotterdam - 1789).

 

Senau, espèce de bâtiment fort employé autrefois dans la marine marchande, et dont l'usage se perd actuellement. Ce qui caractérise ce gréement, est une pièce de bois, appelée senau, placée en arrière et parallèle au grand mât, fixée par le haut à l'extrémité de la hune, et par le bas, sur le pont; portant une voile aurique enverguée à une corne ou pic, et se bordant par le bas sur le couronnement du navire. Ces bâtiments portent, à leur mât de pavillon, une voile aurique et gréée comme celle que les lougres portent à l'arrière. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

Senau suédois, les voiles au sec. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

Senau. Grand bâtiment à deux mâts dont on fait usage pour la course; il a beaucoup de rapport avec le brick ou brig, dont il diffère cependant par la disposition de sa brigantine, qui est supportée par un petit mât, parallèle au grand mât, derrière lequel il est placé et qu'il joint; ce petit mât s'appelle mât de senau. (de Chesnel, Encyclopédie militaire et maritime.)

Senau, m. Barque à deux mâts qui porte 20 ou 25 hommes. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Sloop, s.m. bâtiment anglais qui ressemble au bateau bermudien. Il est gréé d’un mat qui porte un hunier et une grande bome, et quelquefois une voile de fortune. – On nomme sloops de guerre, sloop of war, les plus petits bâtiments de guerre de la nation anglaise ; et ceux-ci sont gréés en vaisseau ou en senau. (Romme, Dictionnaire de la Marine Française 1788 – 1792.)

Sloop ou Sloupe, m. chaloupe, mais en Angleterre, c’est ce que nous appelons corvettes, tous bâtiments au-dessous de 20 canons. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Tartane. C'est une barque du Levant qui porte deux voiles latines à tiers points, ou antennes sur deux mâts. Ce bateau est fort en usage sur la mer Méditerranée, et porte quelquefois une voile carrée, ou voile de fortune. (Bourdé, Manuel des marins, l'Orient 1773).

Tartanne, f. barque de la Méditerranée avec un mât et une voile triangulaire, qui n’a ni poupe, ni proue élevée. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Tartane : subst. fém. Petit bâtiment dont on se sert sur la mer Méditerranée, et qui porte une voile triangulaire. (Dictionnaire de l'Académie, 1798.)


Tartane, pour la pesche sur les costes de Provence et d'Italie. (Gueroult, Recueil.)

Trinquart, m. petit bâtiment de 12 ou 15 tonneaux, qui sert à la pêche du hareng. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.) 

Vaisseau : On appelle "vaisseau" un bâtiment à 3 ou 2 rangées de sabords. Celui qui n'en a qu'un se nomme frégate. Une corvette a aussi trois mâts et seulement une rangée de canons, mais elle est plus petite qu'une frégate. Voilà à peu près tout ce que je sais de la hiérarchie navale. Ici (Brest, 1802), les femmes même vous rient au nez si vous donnez le nom de vaisseau à un bâtiment qui ne soit pas à 3 ou 2 ponts. On compte le nombre des ponts par celui des rangs des sabords. (Journal d'un officier de Santé, dans Carnets de la Sabretache, 1933, p. 37.)

Les vaisseaux de 80 canons sont à deux ponts : ils portent à leur première batterie des pièces de 36 ; à la seconde, des pièces de 24 ; et sur les gaillards, des pièces de 12 ; ces vaisseaux ont, en outre, des caronades ou gros obusiers, sur leurs dunettes. Les Anglais ont actuellement des vaisseaux dont toute la seconde batterie se compose de caronades. (...) La marine militaire française se compose de trois rangs de vaisseaux : premier rang, de 120 à 140 bouches à feu ; second rang, de 80 à 84 ; troisième rang, de 74. Autrefois, il y avait des vaisseaux de 64, de 60 et même de 50 canons. Les Anglais en ont encore de cette force ; mais les Français les ont remplacés par de grosses frégates de 40 à 44 canons. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

Yacht. s. masc. Sorte de bâtiment qui va à voiles et à rames. Les yachts sont fort en usage en Angleterre et en Hollande. (On pronononce Iaque.) Dans ce mot, l’y est aspiré. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)
Yacht, s.m ; (Mot emprunté de l’anglais, et qu’on prononce Iot dans cette langue, et Iaque en français, en aspirant l’Y.) Petit bâtiment qui va à voiles et à rames, et qui sert ordinairement pour faire des promenades en mer. Une course de yachts. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

Yacht, m. petit vaisseau d’un seul pont de 80 ou 100 tonneaux ; il y en a de plus petits. (Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

 


Yacht hollandais dessiné et gravé par G. Groenewegen :
"Admiraliteits Jagt"
 (Verscheide soorten van Hollandse Vaartuigen, geteekent en gesneeden door G. Groenewegen, Rotterdam - 1789).

(Vosgien, Explication, Dict. géogr. 1789.)

 

Yole. s.f. (Y asp.) Canot fort léger et très effilé, qui est construit pour marcher à l’aviron plutôt qu’à la voile. Sa yole fut submergée. (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

 

 

 

 
 
 

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Explication des termes de marine, pour l’intelligence des gazettes et des voyageurs, supplément au Dictionnaire géographique portatif de Vosgien, 1789.

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Bourdé, Manuel des marins, l'Orient 1773
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Gueroult :
Recueil de veues de tous les différens bastimens de la Mer Méditerranée et de l'Océan, avec leurs noms et usages, par P.J. Gueroult du Pas, Inspecteur des Ponts et Chaussées, Paris 1710.
     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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