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Dernière modification : 10/05/2006
Précédent : 8 juillet 1804 - Suivant : 10 juillet 18049 juillet 1804 - 20 messidor an XII
| On lit dans l’ «Oracle » (de Bruxelles) de ce jour : | ||
| Turquie.
De Constantinople, le 29 mai. La Porte a reçu, il
y a deux jours, la nouvelle de la mort du fameux Dgezzar-Pacha, gouverneur
d’Acre, de Damas et de Jaffa, et directeur des pèlerinages
de la Mecque. Ce personnage a joué, comme l’on sait, un assez
grand rôle dans les événements qui se sont passés
en Asie, depuis quelques années. Le grand-seigneur a conféré
les pachaliks d’Acre et de Damas, à Ibrahim, pacha d’Alep,
qui est remplacé par son fils, dans ce dernier gouvernement.
Le pachalik de Jaffa, ainsi que la place de directeur des pèlerinages,
sont encore vacants. Le gouvernement de l’Egypte, qui avait été
promis à Dgezzar-Pacha, vient d’être donné à
Hourchid-Pacha, qui remplissait déjà ce poste par intérim. |
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| Galeb Effendi, ambassadeur de la Porte ottomane à Paris, a envoyé par un courrier, arrivé ici le 18, la note que le ministre français, Talleyrand, a adressée à tous les ministres étrangers, au sujet de la conspiration dans laquelle M. Drake est impliqué. Notre ambassadeur demande des instructions sur la manière dont il doit répondre à cette note. | ||
| Italie. De Florence, le 23 juin. Le prince Borghèse et son épouse, sœur de l’empereur des Français, sont arrivés hier matin en cette ville ; ils viennent de Pise. | ||
| Angleterre. De Londres, le 23 juin. Avant-hier la troisième lecture du bill sur l’abolition de la traite des nègres était à l’ordre du jour à la chambre des communes. Il se fit quelques observations pour et contre le bill, qui passa à la majorité de 36 voix et fut transmis à la chambre des pairs, où sa première lecture a eu lieu hier. Il a été résolu de le faire imprimer et mettre à l’ordre du jour pour mardi prochain 3 juillet. | ||
| Allemagne. De Ratisbonne, le 30 juin. Dans la séance de la diète de ce jour, il a été fait lecture d’une lettre de M. le baron de Reden, ministre électoral de Brunswick-Lunebourg, dans laquelle il expose la triste situation où se trouve le Hanovre. Il rappelle, au nom de son souverain, à l’Empire, la déclaration qui fut remise à la diète, sous la date du 22 août de l’année dernière. « De tout temps, est-il dit dans cette lettre, S.M. britannique a séparé ses rapports, comme Etat d’Empire, de ceux de sa couronne. Cette distinction a été admise et reconnue, tant par le corps germanique que par la France, durant la dernière guerre et après la conclusion du traité de Campo-Formio, ainsi que par le traité de Lunéville. C’est donc contre toute justice que le gouvernement français a fait occuper les pays allemands de S.M., qui étaient compris dans la paix, et les suites qui doivent en résulter sont incalculables. S.M. britannique, électeur de Brunswick-Lunebourg, attend des sentiments d’équité de ses co-états, qu’ils prendront des mesures pour délivrer ces pays des maux qui pèsent sur eux, et pour les faire jouir du bienfait de la paix, auquel ils ont droit de prétendre, d’après la constitution de l’Empire. » - Son Exc. termine en recommandant cet objet à la diète, et en priant Mrs les ministres de demander à leurs cours respectives les instructions nécessaires pour qu’il soit pris, le plus promptement possible, une décision à ce sujet. |
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De
Francfort, le 3 juillet. On lit dans la gazette de Presbourg
une lettre de Catarro du 28 ami, ainsi conçue : « Le
bruit qui s’est répandu, il y a quelque temps, que la république
de Raguse allait se mettre volontairement sous la domination de
l’Autriche, acquiert tous les jours plus de consistance, et devient
de plus en plus vraisemblable. La principale cause de cette résolution,
est qu’en temps de guerre la Porte est trop éloignée
pour pouvoir protéger convenablement cette république.
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| Empire Français. De Paris, le 16 messidor. On dit que pendant le voyage de S.M. l’empereur à Boulogne, S.M .l’impératrice ira aux eaux, et on nomme celles d’Aix-la-Chapelle. | ||
| De Bruxelles, le 20 messidor. Le maréchal d’Empire, d’Avoust, et le vice-amiral batave, Verhuel, sont partis, le 11, de Flessingue pour Breskens ; à leur sortie du port, ils ont été salués de 21 coups de canon des batteries. Le général et conseiller d’Etat, Marmont, commandant en chef de l’armée gallo-batave, qui se trouvait aussi à Flessingue, en est parti le lendemain, 12, se rendant à Berg-op-Zoom, et de là au camp de Zeist, près d’Utrecht. | ||
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| Faits
historiques. (Almanach de Bruxelles, an XII). 2 juillet 1553. Réunion à Bruxelles de sept têtes couronnées. |
| Correspondance
de l’Empereur. Lettres du 9 juillet 1804. |
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Prochaines Nouvelles du Jour : 10 juillet 1804.
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