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Marmont |
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Une
des bêtes noires de la légende napoléonienne,
qualifié par le Mémorial de Sainte-Hélène
d"'objet d'horreur pour la postérité".
"Tant
que la France existera, on ne pourra entendre le nom de Marmont
sans frissonner d'horreur", lit-on encore dans le Mémorial.
La
réalité est évidemment moins simple...
Marmont
s'attacha au général Bonaparte dès le siège
de Toulon (1793), et fut un de
ses fervents lieutenants lors de son ascension. A ce titre, il est
un témoin particulièrement intéressant de l'histoire
de la Révolution et de l'Empire.
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Biographie
Moderne, Leipzig 1806 : |
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Marmont,
général d’artillerie français, servit longtemps
comme aide de camp du général Bonaparte, qui semblait
avoir en lui une grande confiance, et se distingua en Italie dans
beaucoup d’occasions par son intelligence et sa valeur, notamment
en 1796. On le vit également,
ou diriger l’artillerie, ou commander des colonnes, et ce fut lui
qui fut envoyé à la fin de septembre 1796 à
Paris, pour remettre au directoire 22 drapeaux pris en 14 jours
sur les Autrichiens. Le 1er octobre, il reçut son audience
publique, et rendit compte des victoires de l’armée d’Italie,
qui avait, dans cette seule campagne, fait à l’ennemi 47
mille prisonniers, et lui avait enlevé 280 pièces
de canon et 49 drapeaux. En 1797, il fut chargé de proposer
au congrès cispadan les principaux articles du projet pour
l’installation du gouvernement. Il continua de servir avec succès,
partit avec l’expédition d’Egypte ; se distingua à
l’attaque de Malte, enleva le drapeau de l’ordre, à la tête
de la 19e demi-brigade ; et fut nommé à cette époque
général de brigade d’artillerie. De retour en France,
il fut un de ceux que le général Bonaparte employa
avec plus de confiance au moment de la révolution de Saint-Cloud.
Il lui donna sur-le-champ le commandement du poste de l’école
militaire, ensuite du corps de l’artillerie dans la capitale ; le
nomma, en décembre, conseiller d’état, section de
la guerre, et le chargea, au commencement de 1800, d’aller négocier
en Hollande un emprunt de quelques millions. Il accompagna ensuite
Bonaparte à l’armée de réserve et en Italie,
où il commanda en chef l’artillerie, et fut faut, à
cette époque, général divisionnaire dans cette
arme. C’est lui qui, en mai 1802,
présenta au corps législatif le projet de formation
de la légion d’honneur. Le 30 août, il fut nommé
premier inspecteur général d’artillerie ; accompagna
le premier consul dans son voyage de Bruxelles, en juillet 1803
; présida, en janvier 1804, le collège électoral
de la Côte d’Or, dans lequel il est le né ; obtint
peu après le commandement en chef de l’armée gallo-batave
; fut nommé, en février 1805, colonel général
des chasseurs à cheval, et décoré du cordon
rouge. Lors de la reprise des hostilités avec l’Autriche,
le général Marmont fit employé à la
grande armée. Il passa le Rhin sur le pont de Cassel en septembre
1805 ; pénétra en Bavière ; contribua à
la prise d’Ulm, par la hardiesse de ses manœuvres et la sagesse
de ses positions ; battit de nouveau les Autrichiens à Weyer,
le 8 novembre, et à Leoben le 13 du même mois. Il s’empara
ensuite de Gratz et de toute la Syrie, et continua de se distinguer
jusqu’à la fin de la campagne. Il occupait encore Trieste
en février 1806, après la paix de Presbourg. |
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de
Chesnel, Encyclopédie militaire et maritime : |
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Marmont
(Auguste-Frédéric-Louis Wiesse de), duc de Raguse.
Maréchal de France, né à Châtillon-sur-Seine
en 1774, mort en 1852. Sous-lieutenant en 1789, il alla à
l’école de Châlons pour se former au service de l’artillerie
; se trouva au siège de Toulon où Bonaparte le prit
en affection ; il accompagna ce général en Italie,
en qualité d’aide de camp ; fit partie de l'expédition
d'Égypte, commanda l'artillerie au passage du mont Saint-Bernard,
fut nommé général de division après
la journée de Marengo. Dans la campagne d'Allemagne de 1805,
il occupa la Styrie, passa dans la Dalmatie, et se maintint dans
Raguse contre les Russes et les Monténégrins qu'il
battit à Castel-Nuovo. Chargé, en 1809, après
la victoire de Wagram, de poursuivre l'ennemi, il le battit à
Znaïm, ce qui amena des propositions de paix de la part de
l'archiduc Charles. Il fut gouverneur général des
provinces illyriennes. Il remplaça, en 1811 Masséna
dans le commandement de l'armée de Portugal, opéra
sa jonction avec Soult, fit lever le siège de Badajoz, et
tint pendant quinze mois Wellington en échec. Atteint d'un
coup de canon à la bataille des Arapiles, en 1812, il s'y
vit arracher la victoire. Il commanda le 6e corps à Lützen,
Bautzen, Würtzen, Dresde et Leipzig; contint longtemps l'ennemi
sur les bords du Rhin en 1814;
combattit à Brienne; détruisit à Champaubert
un corps d'armée russe, dont il fit prisonnier le général,
Alsuvief. Il surprit dans Étoges et enleva la division du
général Ouroussoff; chassa Blücher de Meaux et
le battit au Gué-à-Trem.
Il livra, de concert avec le général Mortier, n'ayant
que des troupes épuisées, la dernière bataille
de cette héroïque campagne aux portes de Paris, qu'il
fallut rendre, et se retira avec ses troupes à Essonne, près
de Fontainebleau.
C'est alors que, sans en avoir mission, il traita avec le gouvernement
provisoire et les alliés, et que pour ce fait il fut accusé
de trahison. Chargé par Charles X, en juillet 1830, de réprimer
l'insurrection, il ne put y parvenir, et il accompagna le roi à
Cherbourg à la tête de la garde royale, après
quoi il se retira en Autriche, voyagea ensuite en Hongrie, dans
la Russie méridionale et la Turquie, et alla terminer ses
jours à Venise. Il a écrit ses Voyages, et
un livre fort estimé sur l'Esprit des institutions militaires. |
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