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  Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

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20e Régiment de Chasseurs à cheval

     
 

     
 

Le 20e régiment de chasseurs à cheval trouve son origine dans la Légion de Luckner. Celle-ci fut créée par le décret du 21 mai 1792, qui ordonnait le maréchal de Luckner de lever une légion franche composée de 26 compagnies, dont 18 d’infanterie composant deux bataillons, et 8 de cavalerie formant deux escadrons. Peu après cette légion prit le nom de Légion du Centre. En juin 1793, la cavalerie de la légion fut formée en régiment de chasseurs à cheval, qui prit le numéro 13, comme étant le premier des corps de nouvelle formation, mais un autre régiment avait pris le même numéro ; une décision ministérielle trancha en faveur de celui-ci, et c’est le numéro 20 qui échut aux cavaliers de l’ex-Légion du Centre.

Le 25 fructidor an 2, le régiment fut porté à six escadrons (loi du 21 nivôse an 2).
Un arrêté du Directoire exécutif des 18 et 27 nivôse an 4 réduisit les régiments de chasseurs à cheval à quatre escadrons, ce qui eut lieu pour le 20e régiment le 28 ventôse suivant .

La tenue est donnée ici d’après les archives du corps, les Etats militaires et les Souvenirs de Parquin.
Cette tenue était celle que portait le régiment au moment où Parquin s’y engagea, en janvier 1803, et qu’il conserva jusqu’en août 1806, au moment d’entrer en campagne contre la Prusse.
Comme pour tous les régiments de chasseurs, le 20e porte la couleur de fond verte. Les régiments étaient distingués entre eux par une couleur distinctive portée au collet et aux parements selon l’ordre du régiment. Le 20e, avec les 19e et 21e régiments, avait comme couleur distinctive l’aurore. Comme deuxième régiment dans cette série, il la portait aux parements seulement, le collet étant de la couleur du fond (vert).

 

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Le shako est du modèle à flamme dérivé du mirliton des hussards, et réglementé en brumaire an X. La revue "Le Passepoil" a publié des dessins d’un shako du 20e régiment qui n’est pas rigoureusement celui de l’instruction de brumaire an X, ce qui n’est pas surprenant car il semble que les régiments suivaient la mode et improvisaient selon les ressources locales, les règlements ne venant qu’entériner une pratique déjà introduite dans les corps.
Le régiment portait le dolman, et Parquin précise qu’il était orné de cinq rangées de boutons (beaucoup de régiments de chasseurs n’en avaient que trois)

"... nous avions une ceinture verte et aurore, large de huit pouces, avec glands de même couleur" écrit Parquin, qui apporte ainsi une précision qu’on ne trouve pas dans les rapports d’inspection. Cette ceinture se composait de 44 cordons en laine de couleur verte, avec vingt nœuds pour unir les cordons. Ceux-ci, ainsi que les glands et olives étaient de la couleur distinctive du régiment.

 

     
 

Etat militaire an 8 . :

20e Chasseurs à cheval
A l’armée du Rhin.
Uniforme : Dolman, surtout, pantalon et manteau vert, parements et collet aurore, shako.
Chef de brigade, C. Lacoste.
Chefs d’escadron CC. Watrin, Carrié
Adjudant : ….
Quartier-maître-trésorier, Idoure.
Chirurgien-major, Pion.
Capitaines : CC.Fleury, Péquignot, Sabinet, Kermann, Lion, Margueron, Pastignac, Lavigne.
Lieutenants : Cante, Bertin, Bresle, Vassard, Carbinat, Suchel, Dez, Saint-Aubin.
Sous-lieutenants : Ramaugé, Biet, Rochet, Henon, Lainé, Capitan, Prediger, Barbier, Maraton, Jacob, Mange, Serriés, Roffet, Geindre, Guichard, Dadure.


 
 
 

L'ordonnance du 12 mai-8 juin 1814 sur l'organisation de la cavalerie française prononçait la suppression des régiments de chasseurs à cheval numérotés de 16 à 31, et prescrivait que leurs éléments seraient distribués entre les quinze régiments conservés (numérotés de 1 à 15) « conformément à la répartition qui sera faite par le ministre de la guerre ».
Ces régiments n'ont pas été reconstitués pendant les Cent Jours.

     

 

 

 

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