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Dernière
modification le 27 janvier 2006.
Camille
Borghese
Prince
romain, époux de Pauline Bonaparte.
Notice biographique
de Camille Borghèse dans la Biographie
moderne 1815 :
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Borghese
(Camille). De l’illustre famille de ce nom, et fils du prince Marc-Antoine,
connu par son ardent amour pour les arts, il était jeune encore
à l’époque de l’entrée des Français dans
l’état romain, et prit parti dans leurs armées. Après
avoir donné différentes preuves de son attachement à
leur cause, et notamment à la personne du général
en chef Bonaparte, il vint à Paris et y épousa la veuve
du général Leclerc, sœur de Napoléon. Cette alliance,
ordonnée par l’un pour commencer l’illustration de sa famille,
et acceptée par l’autre pour des motifs d’intérêts
ou d’ambition, valu à Camille Borghèse, en 1805, le
titre de prince français et le grand-cordon rouge. Au moment
de la reprise des hostilités avec l’Autriche, il fut élévé
à un nouveau grade militaire, puis créé, en 1806,
duc de Guastalla. Il fit la campagne de cette année contre
les Prussiens et les Russes, fut ensuite envoyé à Warsovie
comme commissaire de Napoléon, afin d’y préparer les
Polonais à l’insurrection, et enfin chargé, en 1808,
du gouvernement général des provinces au-delà
des Alpes. Depuis lors il tint sa cour à Turin, et s’y fit
supporter patiemment des Piémontais par des manières
affables. Il est inutile de dire sans doute, parce que chacun le sait,
que son illlustre épouse n’habita presque jamais avec lui ;
la princesse Pauline aimait trop à changer d’air et d’hommes
pour se tenir constamment dans le même pays, et auprès
d’un époux ; aussi ne fut-on pas bien étonné
de voir le beau-frère de Napoléon annoncer, le 19 avril
1814, sa déchéance avec assez de froideur, et ordonner
aux autorités civiles et militaires de reconnaître le
roi Louis XVIII pour leur maître. Peu de jours après,
il capitula avec les Autrichiens, leur remit toutes les places du
Piémont, et se retira ensuite à Rome : on assure que
depuis lors il a cessé toute relation avec la famille Bonaparte
et qu’il sollicite même la dissolution d’une union si mal assortie
sous tous les rapports.
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