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Dernière modification: 21/03/2006
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juillet 1804
8
juillet 1804
- 19 messidor an XII
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On
lit dans l’ «Oracle » (de Bruxelles) de ce jour :
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L'Oracle |
Angleterre.
De Douvres, le 18 juin. On continue toujours les ouvrages
commencés sur nos hauteurs. Le bruit court que le gouvernement
va faire un nouveau port près de cette ville, et qu’il y
établira des magasins ; le tout pour contrebalancer les efforts
que les Français font à Boulogne. Ce projet nous paraît
être vraisemblable ; car Douvres est la place la plus commode
pour surveiller les mouvements de l’ennemi, et l’on y peut construire
un port à moins de frais et plus de célérité
que partout ailleurs. |
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Empire
Français.
De Paris, le 15 messidor. S. M. I. se dispose, à ce
que l’on assure, à partir incessamment pour Boulogne.
La division anglaise en croisière devant les Sables d’Olonne
est venue mouiller, le 7, à la vue de ce port. |
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Le
Publiciste répond aujourd'hui aux reproches qui lui
sont adressés par le Journal Officiel d’hier, de la manière
suivante : |
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Le
rédacteur du Publiciste répond au premier
grief, celui d’avoir annoncé à tout l’Europe, dans
un de ses derniers numéros, que de grands changements vont
avoir lieu dans l’Italie inférieure ; que les Etats du pape
vont être démembrés, et que le cardinal Fesch
doit prendre une grande part à ces événements
; que le seul article de son journal, auquel quelque chose de pareil
puisse se rapporter, se réduit au paragraphe suivant du Publiciste
du 11 messidor dernier, sous le titre de Nuremberg : |
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Suard
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On
lit dans la gazette d’Augsbourg un article de Venise du 10, ainsi
conçu : « Il se fera, dans peu, quelques changements
dans l'Etat pontifical, et, à cette occasion, le roi de Sardaigne
recevra, dit-on, une indemnité. Le cardinal Fesch, oncle de
l’empereur des Français, paraît destiné à
jouer un plus grand rôle. »
La circonspection du rédacteur, en rapportant, comme tous les
autres journaux imprimés à Paris, cet article, se manifeste
par le soin que peut-être il a été le seul à
prendre, d’en indiquer la source, et de le transcrire littéralement
avec des guillemets ; montrant assez par là qu’il n’entendait,
en aucune manière, le confirmer ni le fortifier en quoi que
ce fût par son assentiment. On voit, en outre, qu’en se bornant
à transcrire une gazette, il n’a rien annoncé à
l’Europe, et qu’il n’y a dans son article ni les mots emphatiques
de grands changements, ni ceux d’Italie inférieure, ni celui
de démembrement. (…)
Le rédacteur a répondu à tous les griefs positifs
avancés contre les diverses feuilles du Publiciste
auxquelles se rapportent les reproches du Moniteur. Quant
aux sources où on lui reproche aussi de prendre les nouvelles
dont se compose en partie sa feuille, savoir, quelques gazettes, quelques
bulletins d’Allemagne, il ne saurait nier qu’il compulse ou fasse
compulser quelques unes de ces gazettes, et qu’il n’ait quelques correspondances.
Mais soit gazettes, soit même correspondances, il ne croit pas
avoir une seule source qui ne lui soit commune avec tout autre journal
parmi ceux qui s’impriment à Paris, et il s’étudie,
ainsi qu’il l’a fait voir dans le cours de cette réplique indispensable,
à n’être surpassé en circonspection par aucun
de ses confrères ; que malgré la plus scrupuleuse attention
qu’il y apporte, il s’introduise dans sa feuille quelques nouvelles
apocryphes, falsifiées ou même influencées, cela
peut arriver sans doute ; mais à moins de renoncer à
faire des journaux, je ne crois pas qu’un tel inconvénient
puisse être évité, surtout dans la précipitation
d’un travail de tous les jours ; inconvénient, du reste, bien
atténué, précisément par l’absence du
caractère officiel de la feuille où se trouvent ces
nouvelles.
Au reste, on voit que le rédacteur du Publiciste n’entend
point se prévaloir de l’excuse officieuse qu’on lui fournit
dans le même article où l’on élève des
reproches contre son journal. On veut bien y atténuer ses griefs,
en supposant qu’il se repose sur les soins d’un commis subalterne.
Non, il ne se repose sur les soins de personne, et il n’a point de
commis. Mais puisque la pureté de ses intentions dont
il a le sentiment intime, puisque la scrupuleuse attention qu’il apporte
à un travail ingrat, fastidieux et accablant à raison
du soin même qu’il y met, en ne s’en reposant sur personne,
n’ont pas suffi pour lui éviter des reproches publics et réitérés
sur des objets délicats, tels que ceux auxquels il vient d’être
obligé de répondre, il justifiera du moins la qualification
d’homme de sens qu’on veut bien lui donner dans l’article dont il
croit avoir repoussé toutes les imputations, en s’abstenant
désormais de l’occupation qui les lui a attirées. Il
ne la continuera que le temps nécessaire pour laisser aux propriétaires,
infiniment recommandables, qui la lui avaient confiée, le temps
de prendre les arrangements nécessaires. Il doit déclarer,
en terminant cette longue discussion, que messieurs les abonnés
voudront bien excuser comme ayant été rendue indispensable,
que les intentions qu’ils lui ont manifestées en lui confiant
leur journal, et celles qu’ils lui ont invariablement montrées
dans tout le cours de ses rapports avec eux, ont été
parfaitement loyales, parfaitement patriotiques, parfaitement pures
et honnêtes ; et qu’enfin, ayant jugé que leur rédacteur
y répondait dans la même étendue, ils s’en rapportaient
entièrement à lui du travail de leur feuille. |
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Faits
historiques. (Almanach de Bruxelles, an XII).
8 juillet 1758. Défaite des Anglais. Mort du général
Howe en Canada. |
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