|
Enfin, les
9e, 10e et 11e 12e sont cuirassés à leur tour par
l’arrêté du 1er vendémiaire an XII (24 septembre
1803), qui prescrit que les 12 premiers régiments de cavalerie
seront appelés « cuirassiers », tandis que les
régiments 13 à 18 passent dans l’arme des dragons.
Les 12 régiments de cuirassiers sont répartis dans
3 divisions :
Nansouty (2e, 3e, 9e, 12e)
d’Hautpoul (1er, 5e, 10e , 11e)
Espagne (4e, 6e, 7e, 8e).
|
|
|
|
Uniforme
Lorsqu’ils furent transformés en cuirassiers, les régiments
de cavalerie durent adapter leur habillement à la cuirasse.
L’habit long et les revers ne convenaient plus, les régiments
reçurent un habit court, sans revers et boutonnant jusqu’à
la ceinture, et la transformation fut effective dès 1805.
Ce premier habit avait les pattes d’épaule bleues passepoilées
de la couleur distinctive.
Bientôt, les régiments de cuirassiers, qualifiés
de corps d’élite, prirent le plumet et l’épaulette
rouge, et garnirent leurs retroussis de grenades bleues.
Les régiments de cuirassiers avaient conservé la couleur
distinctive des régiments de cavalerie : écarlate
pour les six premiers régiments, jonquille pour les n°s
7 à 12.
Les habits des régiments se distinguaient entre eux de la
manière suivante, étant entendu que la couleur distinctive
était l’écarlate pour les régiments de 1 à
6, et le jonquille pour les régiments de 7 à 12 .
1er et 7e,
collet, parements, pattes de parements de couleur distinctive, poches
en travers ;
2e et 8e, collet et pattes de parements bleus, parements de la couleur
distinctive, poches en travers ;
3e et 9e, collet et pattes de parements de la couleur distinctive,
parements bleus, poches en travers ;
4er et 10e, collet, parements, pattes de parements de couleur distinctive,
poches en long ;
5e et 11e, collet et pattes de parements bleus, parements de la
couleur distinctive, poches en long ;
6e et 12e, collet et pattes de parements de la couleur distinctive,
parements bleus, poches en long ;
Le collet, le parement et ses pattes étaient liserés
de la couleur opposée.
Le devant de l’habit et le dessin des poches étaient liserés
de la couleur distinctive.
Les boutons étaient en étain, frappés du numéro
du régiment.
A partir de
1806, les cuirassiers reçurent de nouveaux habits à
revers.
Les cuirasses étaient d’un modèle unique.
Les casques, acquis par les régiments, différaient
selon le fournisseur. Inspiré du casque des dragons, il avait
la bombe en fer et un turban en peau d’ours, rappelant la peau d’ours
des bonnets de grenadiers.
L’équipement se composait d’une giberne avec sa banderole,
d’un ceinturon fermé par une plaque, et d’une dragonne de
buffle.
L’armement se composait d’un sabre du modèle de l’an IX ou
de l’an XI, à fourreau de fer, et de pistolets.
La selle était recouverte d’une demi-chabraque de peau de
mouton blanche, bordée de festons de drap de couleur distinctive,
et d’une housse de drap bleu orné dans les angles d’une grenade
blanche.
Le portemanteau portait le numéro du régiment.
(à
suivre.) |
|
|
|