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Etat
général des Postes et relais de l'Empire français
dressé par ordre du conseil d'administration
Suivi de la carte géométrique des routes
desservies en poste,
avec désignation des relais et des distances,
Pour
l'an 1809.
A Paris, de l'Imprimerie impériale, 1809.
https://books.google.be/books?id=9pBSAAAAcAAJ
On
trouve dans ce livre, outre la nomenclature des routes de l'Empire
avec leurs relais, un extrait de la loi du 19 frimaire an VII sur
la poste aux chevaux, le règlement d'ordre et de police du
1er prairial an VII, le tarif du prix des chevaux de poste et des
guides des postillons, et différents textes réglementaires
en la matière.
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Taconnet
chez Ramponneau,
ou
le Réveillon de la Courtille,
comedie folie, en 1 acte, en prose, mêlée de couplets
;
Par MM. Francis, Désaugiers et Moreau.
Représentée pour la première fois sur le théâtre
des Variétés-Panorama,
le mercredi 23 décembre 1807.
Paris, Barba, 1808.
https://books.google.be/books?id=AupKAAAAcAAJ
https://books.google.be/books?id=UQLmV84IjSUC
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Ramponneau,
fameux cabaretier de la basse Courtille, mort vers 1765. |
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Dictionnaire
portatif piémontais-français,
suivi
d'un vocabulaire français des termes usités dans les
arts et métiers,
par ordre
alphabétique et de matières,
avec leur explication,
par Louis Capello, comte de Sanfranco.
Seconde Partie,
Turin, 1814
https://books.google.be/books?id=2_02AAAAYAAJ
L'intérêt
de ce volume réside dans le vocabulaire (français)
des termes usités dans les différents arts et métiers
comme par exemple accoucheur, apothicaire, armurier, bottier, boucher,
cabaretier, chocolatier, culottier, dentiste, épinglier,
fromager, gantier, horloger, imprimeur, jardinier, lunetier, maréchal
ferrant, opticien, patenôtrier, rubanier, savetier, tailleur
d'habits, vermicelier et voiturier... en tout 135 métiers
différents.
On y trouve même un chapitre sur l'art de faire les pipes...
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Souvenirs
d'un officier de l'Empire,
par le baron Lejeune, maréchal-de-camp,
ancien maire de Toulouse,
Directeur de l'Ecole des Beaux-Arts et des Sciences industrielles
de cette ville.
Toulouse 1851.
Tome 1 :
https://books.google.be/books?id=Ts0zxZDcpGoC
Tome 2 :
https://books.google.be/books?id=v3NAAAAAYAAJ
Le général
Lejeune est connu comme peintre militaire, mais aussi pour avoir
été un témoin privilégié de l'épopée,
puisqu'il fut tout au long de celle-ci aide de camp du maréchal
Berthier, major général de la Grande Armée,
et à ce titre le plus proche collaborateur militaire de Napoléon.
Lejeune écrit dans son Introduction :
"Mes récits sont d'une exacte et scrupuleuse vérité,
car j'avais le soin de prendre tous les soirs des notes détaillées
sur les faits de la journée, préparant ainsi les matériaux
pour l'avenir. Lorsque ma vue s'est affaiblie, et que mes mains,
depuis longtemps blessées par la guerre, n'ont plus été
assez sûres pour diriger mes pinceaux, j'ai pris le parti
d'écrire ce que je ne pouvais peindre."
Tous les témoignages
historiques doivent être pris avec prudence et esprit critique,
mais la position du général Lejeune dans l'état-major
général de l'armée, et ses qualités
d'observation développées par son activité
de peintre font de lui un témoin de premier ordre.
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Le
général Lejeune, aide de camp de Berthier, peintre
militaire, auteur de Mémoires |
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Histoire
générale de la Belgique depuis la conquête de
César,
Par Mr. Dewez, Sous-préfet de l'arrondissement
de Saint-Hubert,
département de Sambre-et-Meuse.
Bruxelles, 1805-1807
Cet ouvrage
constitue une date dans l'historiographie de la Belgique, puisque
c'est la première histoire des territoires rassemblés
au sein de la République française - sous le nom de
ci-devant Belgique - et qui étaient connus auparavant sous
le nom de Pays-Bas autrichiens (Belgium ou Belgica
en latin) et de Pays de Liège.
Ce livre témoigne de la persistance d'un sentiment national
dans la partie méridionale des anciens Pays-Bas (ou les 10
provinces catholiques des XVII provinces)
Bien que l'auteur se dise profondément belge, et qu'il manifeste
par cet écrit son amour pour sa patrie, on ne trouve pas
dans cet ouvrage de revendication d'indépendance : la
réunion (il ne parle pas d'annexion) a remis les Belges à
la place que la nature leur avait assignée, et cette réunion
était dictée par l'intérêt des Belges
: depuis trois siècles, la Belgique a été le
théâtre et la victime des guerres entre toutes les
nations de l'Europe.
Sous un gouvernement ami de la justice et des lois, la Belgique
va goûter les avantages et les bienfaits de sa réunion
à la France, et « ses loyaux habitants ne
peuvent dès ce moment que se féliciter d'être
associés à la gloire du "grand peuple",
gouverné par le grand Napoléon. »
Huit ans plus tard, sous la pression de la réalité,
des guerres incessantes et des abus de la conscription, Dewez aura
changé d'avis, et ses ouvrages successifs seront les témoins
de l'évolution de l'opinion d'une grande partie des Belges.
Tome 1, 1805
https://books.google.fr/books?id=0ytbAAAAQAAJ
Tome
2, 1805
https://books.google.be/books?id=UF1SAAAAcAAJ
Tome 3, 1806
https://books.google.be/books?id=aF1SAAAAcAAJ
Tome 4, 1806
https://books.google.be/books?id=OldSAAAAcAAJ
Tome 5, 1806
https://books.google.be/books?id=WE5NAAAAcAAJ
https://books.google.be/books?id=ZldSAAAAcAAJ
Tome 6, 1806
https://books.google.be/books?id=JSxbAAAAQAAJ
Tome 7, 1807
https://books.google.be/books?id=o1dSAAAAcAAJ
Voir :
Louis Dewez, historien belge 1760-1834
Histoire générale de Belgique
1805-1807
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Dictionnaire des Constitutions de l'Empire français
et du royaume d'Italie,
formant un recueil complet de tout ce qui y a trait et rapport,
et contenant le texte,
1° de toutes les lois y relatives ;
2° du décret de réunion de l'état de Gênes
à l'Empire français ;
3° du Traité de paix du 26 décembre 1805 (5 nivôse
an 14) ;
4° des Décrets d'érection en Principautés,
Duchés et Grands-Fiefs de l'Empire français, de différens
pays et lieux situés en Italie, Etats vénitiens et
napolitains, Westphalie et Suisse ;
5° du Traité relatif au nouveau Royaume de Hollande ;
Avec un Sommaire, par ordre alphabétique, de chaque loi et
décret.
- La Concordance des années des Calendriers grégorien
et républicain, suivie du rapport des calendriers grégorien,
réformé, russe et juif ;
– Les trois dynasties anciennes ;
- La dynastie Napoléo-Bonapartiene ;
Et des notices historiques, géographiques et statistiques
sur la France, l'Italie, les États vénitiens, Naples
et Sicile, Clèves et Berg , Neuchâtel , Bénevent,
Bade, Bavière, Wurtemberg.
Par M.C.L.G., avocat, magistrat de sûreté.
Paris, 1806.
Tome 1, Abolition
- Extinction
https://books.google.be/books?id=XnJfAAAAcAAJ
Tome 2, 1re
partie, Fait - Ouvrages
https://books.google.be/books?id=31AvAAAAMAAJ
Tome 2, 2e
partie, Pages de l'Empereur - Wurtemberg
https://books.google.be/books?id=d3JfAAAAcAAJ
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Journal militaire, contenant tout ce qi est relatif
à la composition et à l'administration de la force
publique; et enfin tout ce qui concerne les militaires.
Paris, an VIII.
Le Journal
militaire a été créé en 1790 par M.
Gournay.
Voici la 1re partie de la onzième année de ce journal,
couvrant les six premiers mois de l'an VIII (septembre 1799- février
1800).
Ce volume couvre
donc la fin du régime du Directoire, et le début du
Consulat.
C'est dans le n° 6, du 30 brumaire, que paraissent les premiers
textes issus des "événements" du 18 brumaire
: la loi du 24 messidor an 7, qui est dénommée "sur
la répression du brigandage" lorsqu'elle est étendue
à de nouveaux départements, est appelée, dans
le même numéro, "loi sur les otages" lorsqu'elle
est supprimée le 22 brumaire, suite au coup d'Etat.
https://books.google.be/books?id=6gqrLVIzshAC
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Etat militaire de France pour l'année 1786,
28e édition,
par M. de Roussel.
Paris 1786.
C'est en 1758 que deux anciens officiers du régiment de Poitou,
Montandre-Longchamps et le chevalier de Montandre, composèrent
un "Etat militaire de France", contenant la liste
des unités, le nom des officiers, les uniformes de chaque
corps et le précis des ordonnances rendues l'année
précédente. Les auteurs sollicitaient les renseignements
auprès des corps, et le manuscrit était vérifié
dans les bureaux du ministère de la guerre. La collection
des Etats militaires représente une source irremplaçable
pour l'histoire de l'armée française à la fin
de l'Ancien régime. C'est dans cette édition de 1786
qu'apparaît pour la première fois le nom (mal orthographié)
d'un jeune officier qui prendra une place immense dans l'histoire.
https://books.google.be/books?id=EmBAAAAAcAAJ
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Manuel général du service des états-majors
généraux et divisionnaires dans les armées,
Renfermant quelques développements particuliers sur les principales
opérations de la guerre; les différentes armes, leur
commandement et leur emploi; le service des places; les jugements
militaires; les administrations, etc.par Paul Thiébault,
baron de l'Empire, général de division.
Paris, Magimel, 1813.
https://books.google.be/books?id=-Hgishk1eWAC
Le Manuel des
adjudans-généraux et des adjoints ne traitait que
des états-majors de division. Il manquait toujours, aux yeux
de Thiébault, un ouvrage qui embrassât l'ensemble des
opérations d'état-major, y compris l'état-major
général. C'est pendant qu'il était gouverneur
à Burgos en 1810 que le général Thiébault
rédigea, en trois mois de temps, son nouveau Manuel, mais
ce n'est qu'au début de l'année 1813 que, rentré
en France, il put le confier au libraire Magimel pour le faire publier.
"Je restai frappé, écrit-il dans ses
Mémoires (t. 5, p. 13) de cette idée que jamais
semblable publication ne pouvait être plus nécessaire
qu'en ce moment où l'on avait un si grand nombre d'officiers
à remplacer et à improviser, ni plus opportune, attendu
que la campagne de Russie avait enfin révélé
à l'Empereur l'importance de ce service, dont il n'avait
voulu jusqu'alors s'occuper."
Thiébault revient sur les lacunes du service d'état-major
dans la Grande Armée, lorsqu'il évoque l'intérêt
que l'Empereur porte à l'ouvrage au moment de sa parution
:
"L'Empereur, qui avait eu le tort ou le malheur de ne voir
aucune importance au service de l'état-major et qui, pendant
la campagne de Russie, fut si cruellement amené à
comprendre la gravité de ce service, chargea son aide de
camp, le général Mouton, aujourd'hui maréchal
Lobau, de lui faire un rapport sur mon ouvrage, et je tiens de ce
maréchal lui-même que son rapport le signala comme
utile et nécessaire."(t. 4, p. 417).
Paul
Thiébault, auteur d'ouvrages de référence sur
le service d'état-major
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Manuel
des adjudans-généraux et des adjoints employés
dans les états-majors-divisionnaires des armées,
par Paul Thiébault, adjudant-général,
Paris, an huit.
https://books.google.be/books?id=mLuRj0FyRRoC
Le général Thiébault raconte dans ses Mémoires
qu'en janvier 1794, à l'armée du Rhin, il fut attaché
comme adjoint à l'adjudant-général Donzelot,
qui était alors chef d'état-major d'une division d'infanterie.
Etant novice dans la fonction, il demanda à Donzelot de lui
indiquer un ouvrage dans lequel il pourrait trouver l'instruction
qui lui manquait.
- "Nous n'avons, répondit Donzelot, aucun
ouvrage qui contienne ce que vous désirez apprendre, et vous
ne pouvez espérer d'autre théorie que celle qui résultera
de votre pratique."
Tel fut le mot, poursuit Thiébault, qui m'inspira
l'idée et la résolution de remplir la lacune qu'il
me signalait, c'est-à-dire d'écrire un "Manuel
du Service des Etats-majors". (Mémoires, tome 1,
p. 477.)
Mais ce n'est qu'en 1797, ayant été mis aux arrêts
à Venise, qu'il put rédiger son manuel, qui ne fut
publié qu'en 1800.
Paul
Thiébault, auteur d'ouvrages de référence sur
le service d'état-major
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Code
de la compétence des autorités constituées
de l'Empire français ;
ou Collection des dispositions constitutionnelles, législatives,
administratives et judiciaires en ce qui concerne les attributions
de l'Empereur des Français, des autorités administratives,
judiciaires, civiles, militaires, et de tous les fonctionnaires
de l'Empire.
Par Yves-Claude Jourdain, juge à la Cour d'appel de Rennes.
Paris, Garnery, 1811.
Tome 1
https://books.google.be/books?id=fnFDAAAAcAAJ
Tome 2
https://books.google.be/books?id=mXFDAAAAcAAJ
Tout ce que
vous avez toujours voulu savoir sur les attributions de l'Empereur,
de la famille impériale, des grands dignitaires de l'Empire,
des ministres, et généralement de toute l'administration
de l'Empire.
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Correspondance
du Dépôt des lois avec les fonctionnaires publics,
ou compte-rendu de l'état de la législation, de la
jurisprudence et de l'administration de l'Empire français.
Contenant l'exposé méthodique des Sénatus-Consultes,
des Lois, des Avis du Conseil d'Etat, (...)
Contenant un tableau historique de la législation de la France,
depuis le 18 brumaire an VIII,
Paris, de l'Imprimerie du Corps législatif, 1807.
https://books.google.be/books?id=DKqzQ-qiH8oC
C'est un panégyrique
de l'action du gouvernement, c'est-à-dire de Napoléon
Bonaparte ("le héros qui anime tout par son génie").
Vu que la législation et l'administration touchent (presque)
tous les domaines de la vie des Français de l'époque,
ce livre est une véritable mine de renseignements pour qui
s'intéresse à l'histoire grande et petite de la période.
Le maître d'oeuvre de cet ouvrage est Louis
Rondonneau.
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Ode
sur la bataille de Waterloo, ou de Mont-Saint-Jean,
suivie de remarques historiques relatives à cette bataille,
à celles qui ont été livrées antérieurement
dans les mêmes plaines, et aux monumens érigés
jusqu'ici à Waterloo et dans ses environs,
par M. Le Mayeur, secrétaire-général de la
Faculté de Droit en l'Académie de Bruxelles,
auteur du poème national intitulé : Les Belges, etc.
A Bruxelles, chez P.J. De Mat, imprimeur-libraire, 1816.
https://books.google.be/books?id=kUtUAAAAcAAJ
Le
Mayeur, Ode sur la bataille de Waterloo, ou de Mont-Saint-Jean
(1816)
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Histoire
de l'ex-Garde, depuis sa formation jusqu'à son licenciement,
comprenant les faits généraux des campagnes de 1805
à 1815, son organisation, sa solde, ses indemnités,
le rang, le service, la discipline, les uniformes de ses divers
corps, terminée par une biographie des chefs supérieurs
de la Garde. Paris, Delaunay, 1821 ; in-8
https://books.google.be/books?id=E8IRAAAAYAAJ
Voir, Histoire
de l'ex-Garde. Cet ouvrage, sans nom d'auteur*, paraît à
Paris en 1821, chez Delaunay, libraire au Palais-Royal.
Ce livre sera une importante source d’inspiration pour Emile Marco
de Saint-Hilaire lorsqu’il rédigera sa célèbre
« Histoire de la Garde impériale ».
En effet, ce dernier n’hésitera pas à recopier des
passages entiers de l’Histoire de l’ex-Garde, mais sans
avoir l’élégance de citer cette source.
L’Histoire
de l'ex-Garde est très bien documentée, et les
informations, notamment en ce qui concerne les décrets d’organisation,
sont visiblement puisés à bonne source. On trouve
également dans l’ouvrage des informations détaillées
quant aux tenues portées par les différents corps
de la Garde.
* Barbier l'attribue
à Perrot et Amoudru.
Voir, Histoire
de l'ex-Garde.
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Nouveau
guide des maires, des adjoints et des commissaires de police,
contenant :
1° Le texte ou l'analyse raisonnée, par lettres alphabétiques,
des Lois, Décrets et Réglemens relatifs à leurs
fonctions, jusqu'au 1er mars 1811 ;
2° Les modèles d'un grand nombre d'actes dont la rédaction
leur est attribuée ;
3° et le texte ou l'extrait raisonné d'un grand nombre
de décisions rendues par les Ministres de l'intérieur,
des finances et de la justice, sur les devoirs et obligations des
Maires et des Commissaires de police.
Quatrième édition, entièrement refondue et
considérablement augmentée.
Paris, Garnery, 1811. - 485 pages.
https://books.google.be/books?id=e9Rr3ForXTEC
Ce guide contient
une foule de renseignements sur la vie quotidienne dans l'Empire.
Par exemple, il nous rappelle que « Les puits publics
fournissent, dans un grand nombre de communes, la seule boisson
des habitants. Les maires doivent veiller à leur propreté,
et avoir soin qu'on entretienne en bon état les défenses
ou mardelles destinées à prévenir les accidents. »
Ou encore : « Tout propriétaire de voiture
de roulage et tenu de faire peindre sur une plaque de métal,
en caractères apparents, son nom et son domicile. »
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Instruction
générale sur la conscription
Paris, Firmin Didot, 1811 - 531 pages.
https://books.google.be/books?id=widEAAAAcAAJ
Ce livre s'adressait
aux maires et autres fonctionnaires chargés d'appliquer les
lois sur la conscription.
On y trouve
notamment des détails sur la façon de procéder
au tirage :
" Le tirage aura lieu au moyen de bulletins imprimés,
lesquels porteront chacun un numéro différent, en
partant du numéro qui devra commencer la série du
tirage, ainsi qu'il a été dit à l'art. 37,
et en suivant l'ordre des nombres. Le sous-préfet, après
s'être assuré , devant les conscrits et toutes les
personnes présentes, que le nombre de ces bulletins est le
même que celui des conscrits qui devront prendre part au tirage,
les paraphera, les mêlera et les jettera dans une urne. Cette
urne sera en verre blanc, de forme ronde; elle ne devra être
tenue par personne, et sera suspendue de manière à
être vue de tous les assistans."
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Code
de la Conscription, ou Recueil chronologique des lois et
des arrêtés du gouvernement, des décrets impériaux
relatifs à la levée des conscrits, à leur remplacement,
aux dispenses de service, etc., depuis l'an VI jusques et compris
l'an XIII, avec tables chronologique et alphabétique des
matières.
Paris, an XIII-1805
https://books.google.be/books?id=mP9GAAAAcAAJ
Voir : Conscription.
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Dictionnaire des expressions vicieuses usitées dans
un grand nombre de départemens, et notamment dans
la ci-devant province de Lorraine,
accompagnées de leur correction, d'après la Ve édition
du Dictionnaire de l'Académie,
A l'usage de toutes les écoles, par J.-F. Michel, ex-Directeur
du Pensionnat établi près l'Ecole centrale du Département
de la Meurthe, Directeur d'une École secondaire, Membre de
la Société académique de Nancy.
Nancy, 1807 - 205 pages.
https://books.google.be/books?id=R6IFAAAAQAAJ
Un
petit ouvrage intéressant pour qui s'intéresse au
langage parlé à l'époque (-1789-1815-), mais
dans lequel on trouvera aussi des détails de vie quotidienne.
Par exemple :
"Agréments. C'est, à la boucherie, certaine
portion de basse viande qu'on oblige l'acheteur de prendre avec
la bonne, et au même prix. On dit ailleurs, Réjouissances."
Toujours à propos de viande, on apprendra qu'il ne faut pas
dire : "Cette viande est pleine d'assises. Il faut laver
cette viande et en ôter les assises". Il faut dire :
"Cette viande est pleine de chiures de mouches, etc."
Le parler lorrain, comme tous les parlers populaires, regorge de
termes expressifs et amusants.
Outre le parler proprement lorrain, on trouve dans cet ouvrage des
expressions populaires plus répandues, que l'auteur ne relève
que pour inviter ses lecteurs à ne pas les employer.
On remarquera que des mots que l'auteur proscrit, comme n'étant
pas français (partenaire, rengaine, tartine...), sont aujourd'hui
naturalisés et figurent dans tous les dictionnaires..
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Un grand classique, rédigé par un homme qui, de par
sa fonction, était à même de bien connaître
le sujet dont traite cet ouvrage :
Fieffé
(Eugène),
Histoire des troupes étrangères au service
de France, depuis leur origine jusqu’à nos jours,
et de tous les régiments levé dans les pays conquis
sous la première République et l’Empire,
par Eugène Fieffé, commis principal aux archives du
ministère de la guerre.
Paris, Dumaine 1854.
Tome 1 :
http://books.google.be/books?id=hMw7AAAAcAAJ
Tome 2 :
http://books.google.be/books?id=tMw7AAAAcAAJ
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Traité pratique du gréement des vaisseaux
et autres bâtimens de mer,
ouvrage publié par ordre du Roi, pour l'instruction des élèves
de la Marine,
sous le ministère de M. de Fleurieu,
par M. Lescallier, commissaire-général des Colonies,
ci-devant ordonnateur dans la Guiane hollandaise, et ensuite dans
la Guiane françoise, correspondant de la Société
royale d'agriculture de Paris.
Avec planches et figures,
Tome 1er, contenant l'avant-propos et le traité du gréement.
Paris, 1791.
https://books.google.be/books?id=sj1QAAAAcAAJ
Tome
2
https://books.google.be/books?id=u_FWAAAAcAAJ
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Napoléon
à Lyon,
Recherches historiques sur ses passages et séjours en cette
cité,
par Honoré Vieux
Lyon, 1848 - 83 pages.
https://books.google.be/books?id=kJQVLNg2wPcC
Ce
petit ouvrage contient des renseignements intéressants sur
la jeunesse de Napoléon Bonaparte.
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Relation
de la mission du Lieutenant-Général Comte Beker
auprès de l'Empereur Napoléon,
depuis la seconde abdication jusqu'au passage à bord du Bellérophon,
Clermont-Ferrand, 1841.
https://books.google.com/books?id=wrinPZ--28cC
Cette
relation, lit-on dans l'introduction, a été
écrite sous les yeux du général Beker dans
les derniers temps de sa vie.
On y trouve d'utiles renseignements sur Waterloo par un témoin
qualifié qui a approché Napoléon de près
entre son abdication et son embarquement sur le Bellerophon.
Nommé par le gouvernement provisoire au commandement de la
garde chargée de veiller à la sûreté
de Napoléon, le général Beker se rendit le
25 juin au soir à la Malmaison, et se présenta à
l'Empereur qui l'accueillit avec bienveillance.
Dans la conversation qu'ils eurent pendant près de deux heures
dans le parc de la Malmaison, Napoléon dit au général
Beker que la bataille de Waterloo (ou de Mont-Saint-Jean) avait
été perdue "parce que, à commencer
par moi, personne n'avait fait son devoir". Et le général
Beker précise "ce sont ses propres expressions".
(C'est un aveu dont on ne trouvera plus de trace dans les récits
de la bataille dictés par Napoléon aux généraux
Gourgaud et Bertrand, à Sainte-Hélène.)
"Si, dans cette journée, les manoeuvres avaient
été exécutés comme à Marengo,
dit encore l'Empereur, la bataille était gagnée,
et la France était encore une fois sauvée par les
effets que cette victoire aurait produits sur l'esprit de la coalition,
et notamment en Angleterre."
Le
maréchal Davout communiqua le 26 juin au général
Beker l'ordre d'accompagner l'empereur à Rochefort, où
celui-ci devait s'embarquer pour les Etats-Unis.
Le soir du 8 juillet, Napoléon monta à bord de la
frégate la Saal, avec les généraux
Bertrand, Savary, Gourgaud et Beker. L'empereur installa sa chambre
à coucher dans la salle du conseil du navire, et le général
Beker en occupa un compartiment "qui n'en était
séparé que par une simple toile". Ce qui
nous vaut un témoignage important sur l'état de santé
de Napoléon à Waterloo :
"A bord de la Saal, se répétaient les incertitudes
signalées à Rochefort et à la Malmaison. Cet
affaiblissement d'énergie et d'activité ne doit point
surprendre ; car les souffrances physiques auxquelles Napoléon
était en proie, durent amortir la vigueur de son esprit et
de son caractère. Ainsi qu'il a été dit, le
général Beker occupait un compartiment qui n'était
séparé de la chambre à coucher de l'Empereur
que par une simple toile; il pouvait donc saisir sans peine les
moindres mouvements de Napoléon. Souvent il entendait les
plaintes que lui arrachait une infirmité douloureuse qui
le tourmentait déjà à Waterloo, puisque dans
cette fatale journée, elle ne lui permit pas de se porter
avec son activité habituelle sur les divers points du champ
de bataille."
Plusieurs témoins ont noté qu'avant même d'entreprendre
sa dernière campagne, Napoléon avait beaucoup perdu
de l'énergie et de la détermination dont il avait
si souvent fait preuve auparavant. Le général Beker
a constaté le même affaiblissement : "...dans
cette dernière période, comme dans les circonstances
précédentes, Napoléon fut seul l'auteur de
sa perte, par ses incertitudes et ses hésitations."
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Nouvel
Essai sur la femme, considérée comparativement à
l'homme, principalement sous les rapports moral, physique, philosophique,
etc., avec des applications nouvelles à sa pathologie, par
le docteur G. Jouard. Paris, an XII - 1804.
https://books.google.fr/books?id=dLg6AAAAcAAJ
D'après
le docteur Jouard, la principale cause des caractères particuliers
que présente l'organisation de la femme se trouve dans "le
but direct auquel la femme est spécialement destinée
par la nature, la propagation de l'espèce".
« Le système nerveux est moins considérable
dans la femme, sa tête est beaucoup plus petite, la capacité
de la cavité du crâne est beaucoup moins grande que
ne le comporte le rapport ordinaire des proportions (chez l'homme) ».
Cette moindre taille du cerveau détermine "cette
impossibilité de se livrer avec succès à tout
ce qui exige une grande contension d'esprit, une réflexion
prolongée ; de là, ce peu de génie inventif,
cette pusillanimité habituelle".
Mais c'est la nature qui le veut ainsi, puisque "la femme
est destinée à donner quelques instants à l'homme
et beaucoup de temps à ses enfants."
L'auteur s'élève contre l'éducation vicieuse
donnée aux filles, qui ne les prépare pas à
devenir "de bonnes et vertueuses mères de famille".
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[Damesme
A. et Varinot]
Cours d'administration militaire,
à l'usage de MM. les Elèves de l'Ecole spéciale
impériale militaire de Saint-Cyr,
contenant l'extrait textuel des Lois, décrets, règlemens,
instructions et circulaires ministériels, suivi des modèles
nécessaires pour la comptabilité des corps, tant d'infanterie
que de cavalerie.
Paris, Magimel, 1810.
https://books.google.be/books?id=OyZEAAAAYAAJ
Très
important ouvrage de référence en ce qui concerne
l'armée française au moment de l'apogée de
l'Empire.
On y trouve l'organisation de l'armée, la composition des
différents corps, tout ce qui concerne la solde et les différentes
masses, les subsistances, les équipages et transports, les
hopitaux, etc.
On y trouve également différents tarifs, notamment
celui des quantités à employer pour l'habillement,
celui du prix des draps, et l'état nominatif des fabricants
des étoffes.
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Le
Messager boiteux ou Almanach de Milan pour l'année de N.
S. J.-C. 1811, contenant plusieurs choses historiques, morales et
nécessaires, par Guillaume Souci, astrolog.
A Bruxelles, chez P.-J. De Haes, Imprimeur-Libraire, Marché
aux Poulets.
https://books.google.be/books?id=wJA-AAAAcAAJ
Voici un petit almanach comme il s'en colportait tellement à
l'époque. Celui-ci a pour particularité d'avoir été
publié à Bruxelles, malgré son sous-titre d'Almanach
de Milan.
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Il
comporte les inévitables "Pronostications pour l'année
1811", censées être "extraites des
grands livres planétaires de Nostradamus et Thomas Moult."
Mais ces pronostications ne doivent pas être prises
trop au sérieux car, prévient l'auteur : "Il
faut être certain, estimable lecteur, qu'un faiseur d'almanach
doit être bon menteur".
Ces prédictions se ressentent évidemment de l'ambiance
de l'époque, faite de guerres et de conquêtes : "Pays
menacé d'une invasion, ... combat sanglant, ... Etat accablé
par une multitude de troupes, ... troubles apaisés par la
force, ... soldats en route, ... échange de prisonniers,
... combat de grande importance, ... un capitaine de distinction
mourra au milieu de la victoire, ... bataille décisive, ...
échange de prisonniers, etc..."
Pas beaucoup de chances de se tromper, on le voit. Mais notre perspicace
astrologue prévoit pour le mois de janvier une "illustre
naissance dont on parlera beaucoup."... Loupé de
peu, l'Aiglon n'est né que le 20 mars de cette année
1811...
Dans
la partie utile de l'ouvrage, on trouve des éléments
de statistique sur la mortalité :
"C'est parmi les nègres, esclaves aux Indes occidentales,
et dans les hospices des enfants trouvés, que l'on remarque
les plus hauts degrés de mortalité. On peut compter
que sur cinq ou six nègres, il meurt un homme; c'est le même
degré de mortalité des villes où règne
la peste la plus maligne."
Autre constation, la vie à la campagne est plus saine que
la vie à la ville :
"Dans les villes, la moitié de tous les enfants
nés meurt avant la troisième année ; dans les
campagnes, elle ne périt que de 20 à 30 ans."
L'ouvrage se
termine par une série de patentes, rédigées
dans le style burlesque : par exemple une
Patente de gourmand attribuée à Jérôme
Delperto, surnommé Den Dikke, demeurant au rivage
à Bruxelles..., une patente d'ivrogne, une patente d'avare,
une patente de menteur délivrée par le grand archi-chancelier
de la diète générale de Moncrabeau, une patente
de cocu, etc...
On trouvera
des renseignements sur les almanachs populaires dans
l' Histoire
des livres populaires ou de la littérature du colportage
depuis le XVe siècle jusqu'à l'établissement
de la Commission d'examen des livres du colportage (30 Nov. 1852)
de Charles Nisard, Paris 1854.
https://books.google.be/books?id=6elRAAAAcAAJ
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Affiches,
annonces, et avis divers, mercredi 27 mai 1778.
LIVRES NOUVEAUX.
Le
Parfait Boulanger, ou Traité complet fur la fabrication
et le commerce du Pain, par M. Parmentier, Pensionnaire de l'Hôtel
Royal des Invalides, Membre du Collège de Pharmacie de Paris,
de l'Académie des Sciences de Rouen et de celle de Lyon,
démonstrateur d'Histoire Naturelle. A Paris, de l'Imprimerie
Royale ; et se trouve chez Monory, libraire de S.
A. S. Mgr. le Prince de Condé, rue de l'ancienne Comédie
Française, 1778, Vol. in-8°. d'environ 700 pag.
Le plus ancien des arts n'est pas à beaucoup près
le plus parfait. Abandonné à des mains serviles, on
ne s'est pas occupé du soin de l'améliorer. Le gouvernement,
dont l'attention se porte depuis plusieurs années sur les
besoins les plus ordinaires de la vie, a réveillé
sur ce point l'industrie. De vrais citoyens ont consacré
leurs veilles à un objet si essentiel et d'une nécessité
continuelle. Les ouvrages de MM. Malouin, Béguillet, et de
plusieurs autres, sont connus. M. Parmentier a réuni les
lumières de ceux qui ont écrit avant lui. Par ses
propres réflexions, et suivant le rapport des commissaires
de l'Académie des Sciences, par une heureuse application
des connaissances physiques et chimiques, il a porté dans
l'Art du Boulanger des principes et des règles plus sûres
que tout ce qu'on avait eu jusqu'à présent. Son ouvrage
est divisé en six chapitres. Dans le premier il examine la
nature du blé, ce grain si précieux et si multiplié
par la nature, qu'on en compte trois cents soixante espèces
différentes ; il en montre les accidents, les maladies,
la manière de le conserver, de le transporter, et toutes
les préparations qui doivent précéder la mouture.
Le second chapitre développe tout ce qui regarde la farine.
Il fait sentir tous les avantages de la mouture économique,
qui procure une farine plus belle, plus saine, et d'un quart environ
plus abondante. Dans le troisième, il s'agit du levain, qui
est l'âme de la fabrication du pain. Cet objet est traité
avec le plus grand soin, et un détail d'observations curieuses.
L’auteur a fait plusieurs expériences pour s'assurer que
la qualité de l'eau n'influe point sur celle du pain : il
croit avoir reconnu que tout dépend du degré de chaleur
qu'on doit donner à l'eau, de la quantité et de la
maniéré de l'employer. On explique dans le quatrième
chapitre le pétrissage, et tous les apprêts de la pâte.
Le cinquième instruit de tout ce qui regarde la construction
du four et la cuisson : on y trouve aussi un article détaillé
fur les différents pains d'épeautre, de seigle, de
méteil, d'orge, de blé de Turquie, de sarrasin, et
de pommes de terre. Le dernier chapitre renferme quelques considérations
sur la taxe du pain, sur la police des boulangers, sur l'économie
que trouverait le particulier à acheter son pain au lieu
de le fabriquer. On sent que cet article, nécessaire dans
les villes, ne changera pas ailleurs l’usage et la maniéré
de penser. M. Parmentier s'est attaché partout à être
clair et simple ; ce qui est un mérite de plus, dans
un ouvrage de la nature de celui-ci, qui fait autant d'honneur à
ses lumières qu'à son zèle pour le rendre utile
aux hommes, en perfectionnant leur principale nourriture. |
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Le Parfait Boulanger ou Traité complet sur la fabrication
et le commerce du pain, par M. Parmentier, Paris, 1778.
https://books.google.fr/books?id=MRskp8P1iysC
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Avril J.-B.
Avantages d'une bonne discipline, et moyens de l'entretenir dans
les corps; ouvrage suivi d'un Essai historique sur l'infanterie
française, d'un précis sur l'origine des grades militaires
en France, et d'une notice abrégée sur la forme des
armes offensives et défensives, dont les Français
se sont servis avant et depuis l'invention de la poudre, par J.-B.
Avril, chef de bataillon en retraite, chevalier des ordres royaux
de Saint-Louis et de la Légion d'Honneur. Paris, juin 1824.
531 pages
https://books.google.be/books?id=y7UUAAAAQAAJ
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L'auteur de
cet ouvrage a fait les guerres de l'Empire dans un régiment
d'infanterie légère. Ses réflexions sont riches
de renseignements sur la vie dans les régiments d'infanterie.
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Histoire générale
des institutions militaires de France pendant la Révolution,
ou leurs principes, leur esprit, leur influence et leurs résultats,
par Sainte-Chapelle, Paris, Baudouin frères, 1821.
Tome
1,
https://books.google.be/books?id=B_DfAAAAMAAJ
tome 2
https://books.google.be/books?id=jbhCAAAAYAAJ
tome 3,
https://books.google.be/books?id=3rhCAAAAYAAJ
L'auteur
de cet ouvrage, Sainte-Chapelle, de son vrai nom Fromage-Chapelle
(Prosper) était, d'après Quérard, (Les Écrivains
Pseudonymes) ancien secrétaire particulier du maréchal
Gouvion-Saint-Cyr à la guerre et à la marine, puis
sous-intendant militaire à Cambrai. Le même Quérard
écrit que cet ouvrage n'a pas eu de succès (la date
de parution peut expliquer ceci). Il contient néanmoins des
renseignements intéressants.
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La
Cuisiniere bourgeoise, suivie de l'Office,
à l'usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses
de maisons ; contenant la manière de disséquer,
connaître et servir toutes sortes de viandes.
Nouvelle édition, augmentée de plusieurs ragoûts
des plus nouveaux et de différentes recettes pour les liqueurs.
Marseille, 1791.
464 pages
https://books.google.be/books?id=f4IEAAAAYAAJ
Cet
ouvrage, qui parut pour la première fois en 1748, connut
de nombreuses éditions. Grimm, écrit dans la Correspondance
littéraire en 1757 qu'il tient son coin dans une
bibliothèque française. Quant à Brunet,
l'auteur du Manuel du libraire et de l'amateur de livres
(1861), il écrit que ce livre a été réimprimé
pendant tout un siècle en bien des endroits.
C'est le livre de cuisine le plus largement répandu pendant
la 2e moitié du XVIIIe siècle et la première
moitié du 19e.
Son
auteur se nommait Menon, mais on ne sait pas grand'chose de lui
:
MENON, écrivain culinaire, est auteur d'un grand nombre d'ouvrages,
que n'ont pas fait oublier les travaux plus récents de Beauvilliers
et de Carême. Nous n'avons pu recueillir aucun détail
sur la vie de ce savant gastronome; mais on peut dire qu'aucun auteur
n'a obtenu plus d'éditions. Ses écrits sont, sans
contredit, ceux que l'on consulte le plus souvent, les voici : Nouveau
traité de la cuisine, la Cuisinière bourgeoise, suivie
de l'office, à l'usage de tous ceux qui se mêlent de
la dépense des maisons, etc.; les Soupers de la
cour, etc. (Biographie universelle, ancienne et moderne, tome
13, Ode, Bruxelles 1843-1847.) |
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