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Biographie
des hommes vivants (L.-G. Michaud) , Tome
troisième, 1817 : |
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Fabry,
avocat à la cour royale de Paris, est né dans le Languedoc
vers 1780 ; il a publié :
I. La Régence à Blois, ou les derniers moments
du gouvernement impérial, 1814, in-8°. ; 6e. edit.,
1815 , in-8°.
II. Itinéraire de Buonaparte depuis son départ
de Doulevent, le 28 mars, jusqu'à son embarquement à
Fréjus le 28 avril 1814, in-8°. ; 3e édition,
1815, in-8°.
III. Itinéraire de Buonaparte de l'île d'Elbe à
l'île de Sainte-Hélène, ou Mémoires pour
servir à l'histoire des événements de 1815,
1816, in 8°.
M. Fabry est l'éditeur de la collection, intitulée
le Spectateur, 12 vol. in-8°., 1801-12, dans laquelle
on a tâché de réunir les meilleurs articles
politiques et littéraires, insérés dans les
journaux depuis quinze ans. Il a publié le premier volume
d'une autre collection sous ce titre : Le Spectateur français,
depuis la Restauration, tome Ier, 1815, in-8°.
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Biographie
universelle ancienne et moderne (Michaud), Nouvelle édition,
Paris, Chez Mme C. Desplaces, tome 13, Paris 1855, |
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FABRY
(Jean-Baptiste-Germain), littérateur, né en 1780 à
Cornus, près de St-Affrique, dans le Rouergue, vint de bonne
heure à Paris pour y faire ses études de droit, et
fut reçu avocat en 1804 ; mais il parut peu au barreau,
et se livra à des travaux d'un autre genre. Attaché
aux bonnes doctrines littéraires, il se proposa de les répandre
en publiant un recueil sous le titre de Spectateur français
au 19e siècle ou Variétés morales, politiques
et littéraires, recueillies des meilleurs écrits périodiques.
Cet ouvrage, commencé en 1805 et terminé en 1812,
forme 12 volumes in-8° ; le choix des morceaux qui le composent
fait honneur au bon goût et au bon esprit de l'éditeur.
L'abbé Boulogne, Dussault, Geoffroy, MM. de Bonald, Delalot,
de Feletz, sont ceux qui ont fourni le plus d'articles à
ce recueil, et la variété qui y règne ajoute
encore à l'intérêt. L'éditeur s'abstint
d'y rien mettre de son propre fonds, quoique ses écrits n'eussent
point déparé sa collection. Depuis la Restauration,
il donna successivement plusieurs ouvrages dont aucun ne porte son
nom. Tels sont:
1° La Régence à Blois ou Les derniers moments
du gouvernement impérial, Paris, 1814 et 1815; in-8°;
2° Itinéraire de Bonaparte de Doulevent à Fréjus ;
Paris, 1814 et 1815, in-8° ;
3° Itinéraire de Bonaparte de l'île d'Elbe à
l'île Ste-Hélène ou Mémoires pour servir
à l'histoire des événements de 1815, Paris,
1816, in-8°. L'année suivante, il y en eut une deuxième
édition en 2 volumes, qui renferme toutes les pièces
relatives aux cent-jours ;
4° Le Génie de la révolution considéré
dans l'éducation ou mémoires pour servir à
l'instruction publique depuis 1789 jusqu'à nos jours, Paris,
1817 et 1818, 3 vol. in-8°, avec beaucoup de pièces relatives
à l'instruction publique ;
5° Monuments de la reconnaissance nationale votés en
France depuis 1789 jusqu'à la loi du 2 février 1819,
etc., Paris, 1819, in-8° ;
6° Les Missionnaires de 1793, Paris, 1819, in-8° ;
cet ouvrage eut une deuxième édition en 1821. La Biographie
des vivants attribue à Fabry le Spectateur français
depuis la Restauration, 1815, in-8°; ce recueil n'est point
de lui.
Les ouvrages de Fabry contre Napoléon contiennent de curieux
détails ; mais ceux qu'il a écrits contre le
parti de la révolution sont remplis d'exagération.
Il se proposait de faire une histoire de la législation révolutionnaire
sur la religion et les prêtres, et avait commencé des
recherches à ce sujet ; il avait entrepris aussi d'examiner
l'ouvrage de madame de Staël sur la révolution, quand
un funeste accident le ravit à sa famille et à ses
amis. Le 4 janvier 1821, à cinq heures du matin, il voulut
aller chercher lui-même le docteur Dubois pour assister une
de ses parentes qui était dans le travail d'un accouchement
difficile et qui mourut le même jour. Il gelait très-fort ;
Fabry glissa dans l'obscurité sur le perron du docteur, et
tomba sur une pointe de fer qui lui rompit une artère :
le sang jaillit aussitôt ; Fabry eut encore la force
de dire pourquoi il venait, et expira en quelques minutes, victime
d'un acte d'obligeance. Il était marié depuis deux
ans, et n'a point laissé d'enfants. D'un commerce sûr,
d'un jugement solide, il faisait profession d'un vif attachement
pour les intérêts de la religion et de la monarchie,
s'honorait de remplir ses devoirs de chrétien, et mérita
d'avoir des amis qui appréciaient ses excellentes qualités.
P—c—T.
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