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Dernière modification : 04/12/2006

Précédent : 13 juillet 1804 - Suivant : 15 juillet 1804 -

14 juillet 1804 - 25 messidor an XII

   
On lit dans l’ «Oracle » (de Bruxelles) de ce jour :  

L'Oracle

Angleterre. De Londres, le 5 juillet. Malgré tout le succès que les efforts de M. Wilberforce ont eu dans les communes, la traite des nègres ne sera pas abolie, du moins par acte du parlement, passé dans la session présente. La seconde lecture du bill dans la chambre des seigneurs avait été fixée au 3 juillet. Le comte de Stanhope et l’évêque de Saint-Asaph furent les seuls pairs qui l’appuyèrent. Tous les autres se déclarèrent soit pour le rejet de la mesure en général, soit pour le renvoi à une session suivante.

 

Wilberforce
Traite des noirs

Hollande. De La Haye, le 4 juillet. Si la nouvelle de la reddition de notre colonie de Surinam aux forces anglaises a eu de quoi surprendre, l’on a dû être étonné encore davantage de lire dans celles de Londres du 23 juin que, suivant des avis particuliers, l’état faible et diminué par les maladies où se trouvait la garnison hollandaise, a été l’un des principaux motifs de la prompte reddition. La défense de Curaçao a suffisamment montré ce qu’on pouvait attendre à Surinam, si des causes particulières, qu’il n’est pas ici le lieu d’approfondir, n’avaient engagé le commandant à une capitulation si prématurée ; mais du moins n’est-ce ni l’abandon où la colonie avait été laissée, ni aucune espèce de manque ni de disette qui l’y ait autorisée. Bien loin que la garnison de Surinam ait été aussi peu considérable qu’on le prétend dans le susdit article de Londres, il est certain qu’immédiatement après la paix d’Amiens, en 1802, il y a été envoyé 1.950 hommes de troupes choisies et dans le meilleur état. Il y avait déjà dans la colonie quelques corps de chasseurs, au nombre de 2 à 300 hommes, qu’elle payait. Ainsi, les forces réglées montaient à plus de 2.200 hommes. Il est encore certain que cette garnison avait beaucoup moins souffert par les maladies que celle de Dememary et de Berbice ; de sorte que vers la fin de décembre elle consistait encore en 18 à 19 cents hommes ; à quoi il faut ajouter la milice bourgeoise, qui déjà avait été réorganisée, et aurait pu efficacement seconder les troupes réglées. Enfin, l’on peut encore compter les nègres des plantations, qu’il est toujours d’usage d’armer en cas d’attaque, en les mettant en réquisition à cet effet. L’artillerie manquait d’ailleurs aussi peu que les vivres et les munitions ; la colonie en était abondamment pourvue ; et elle avait tout ce qui lui était le plus nécessaire pour se maintenir pendant un an. Ce n’est donc la suite d’aucune omission ni négligence du côté de l’administration batave en Europe ; mais de circonstances ou de raisons encore énigmatiques, qu’à tous les sacrifices occasionnés à notre république par la guerre, il faut ajouter la perte d’une colonie, qu’on regarde justement comme une mine d’or pour son commerce et sa navigation.  

Surinam

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Empire Français. De Paris, le 21 messidor.
Décret sur la prestation de serment et le couronnement de l’empereur, et les cérémonies ultérieures.(…)
Art. 1er. La prestation de serment et le couronnement de l’empereur auront lieu le 18 brumaire prochain. (…)
 
Au palais de Saint-Cloud, le 21 messidor an 12. Napoléon, empereur des Français, le conseil d’Etat entendu, décrète le règlement dont la teneur suit :
Art. Ier. Le ministère de la police générale est rétabli avec les mêmes attributions qu’il avait avant d’être réuni au ministère de la justice.
 

 

- Deux corsaires de Boulogne viennent de faire, l’un, une prise, l’autre, trois.

 

Corsaires

- Le corsaire le Duguay-Trouin, de 16 canons, capitaine Henri Lemaître, armateur M. Thomas, aîné, de Saint-Malo, y est arrivé le 18 de ce mois, venant de la Martinique. Il y avait fort longtemps qu’on n’avait reçu à la Martinique aucune nouvelle de France ; aussi a-t-on manifesté une grande joie à la vue du Duguay-Trouin, qui a dissipé les craintes qu’on avait dans cette île, d’événements fâcheux arrivés en France. A son retour, le Duguay-Trouin s’est emparé de quatre navires anglais, allant à Saint-Jean de Terre-Neuve ; un de ces bâtiments a été coulé bas, et les trois autres expédiés pour la France. Il a débarqué 35 prisonniers provenant de ces prises.  

 

 

 

De Bruxelles, le 24 messidor. Programme de la fête anniversaire du 14 juillet 1789.
La fête qui devait avoir lieu samedi 25, sera remise à dimanche 26 de ce mois.
La veille, à 8 heures du soir, on sonnera les cloches de toutes les églises de la ville.
Le 26, les cloches seront également sonnées, à six heures du matin, à dix, à midi, à quatre heures et à huit heures de l’après-midi.
Le samedi soir, spectacle gratis au Grand-Théâtre de la Monnaie.
Dimanche, à neuf heures et demie du soir, tirage d’un oiseau d’artifice, sur la Grande-Place. Prix, une montre d’or. (...)

   
 

Faits historiques. (Almanach de Bruxelles, an XII).
14 juillet 1099. Les Français s’emparent de la ville de Jérusalem.

 


 


   


 

 

  Correspondance de l’Empereur.
Lettres de juillet 1804.
(Pas de lettre ce 14 juillet.)
 

 

  Bulletin de police adressé à l'Empereur.
Bulletin du 14 juillet 1804.

 

 

 

L'armée française en 1804

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Prochaines Nouvelles du Jour : 15 juillet 1804.

 

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