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Dernière modification le 24 septembre 2006.

Corsaire

  1798  
 

Corsaire, s.m. Celui qui commnde un vaisseau armé en course, et qui a une commission de quelque puissance. Corsaire de Saint-Malo. On nomme ainsi quelquefois un pirate. Les corsaires d’Alger. Il fut pris par les corsaires. Il tomba entre les mains des corsaires.
On appelle aussi le vaisseau monté par un corsaire, un vaisseau corsaire, ou simplement, un corsaire.
On dit figurément, qu’un homme un vrai corsaire, pour dire qu’il est dur, impitoyable, inique. (Dictionnaire de l'Académie Française, 5e édition, Paris 1798.)

 

 

  1814  
 

Corsaire : On appelle corsaire tout bâtiment armé et équipé par des particuliers, pour courir sur les vaisseaux marchands ennemis, et munis à cet effet d'une commission du souverain, appelée lettre de marque. Les marins qui font la course sans cette lettre de marque sont appelés pirates, forbans, écumeurs de mer. La forme, la grandeur et la force de ces bâtiments varient à l'infini. Quelques-uns, armés seulement de quelques pierriers et montés d'une quinzaine d'hommes, affrontent hardiment tous les périls ; d'autres sont presque aussi forts que des frégates. Les premiers se tiennent le long des côtes et n'attaquent guère que des caboteurs ; les seconds sillonnent la surface immense des mers, et font de riches prises dans tous les parages. La première qualité d'un corsaire est la supériorité de la marche. (Baugean, Collection de toutes les espèces de bâtiments de guerre et de bâtiments marchands, Paris, 1814.)

 

 

  1858  
 

Corsaire, s.m. Bâtiment armé en course par des particuliers, avec l’autorisation du gouvernement. – Celui qui commande ce bâtiment. Il fut pris par un corsaire. – Adjectiv. Bâtiment corsaire. Capitaine c. // Par extension, se dit aussi des pirates. Les corsaires d’Alger, du Maroc. Faire le métier de corsaire. Figur., on dit d’un homme cupide, dur et impitoyable, c’est un corsaire, un vrai corsaire.

Enc. Tout armement de navire destiné à faire la course, cad à courir sus aux bâtiments ennemis afin de s’en emparer, ainsi que de leurs effets, doit être autorisé par le gouvernement auquel il appartient. Cette autorisation, qui est toujours personnelle et au nom du capitaine du bâtiment corsaire, est appelée Lettre de marque. Il est en outre exigé de l’armateur un cautionnement pour garantie de la bonne conduite du capitaine et de l’équipage. Il est de principe dans le droit international que l’équipage du bâtiment armé en course soit composé, pour un tiers au moins, de nationaux. Le bénéfice résultant des prises n’appartient pas tout entier aux corsaires capteurs : l’Etat et la caisse des invalides de la marine y prennent leur part. – Quoique le droit de course paraisse avoir toujours été reconnu comme légitime chez tous les peuples navigateurs, en temps de guerre, il y a longtemps que la voix de la justice s’élève contre ce pillage public et autorisé de la propriété privée, tandis que cette même propriété est généralement respectée par les armées de terre. Il y a donc lieu d’espérer que cet usage barbare ne tardera pas à être aboli d’un commun accord entre les nations civilisées. Déjà, lors de la guerre entre la Russie d’une part, et la France et l’Angleterre de l’autre*, le gouvernements de ces deux derniers pays, par une déclaration en date du 29 mars 1854, ont refusé d’autoriser les armements en course. – « Sa Majesté l’Empereur, dit cet acte, déclare que, mue par le désir de diminuer autant que possible les maux de la guerre et d’en restreindre les opérations aux forces régulièrement organisées de l’Etat, elle n’a pas pour le moment l’intention de délivrer des lettres de marque pour autoriser les armements en course. » Puisse cette déclaration devenir une disposition définitive et l’un des article fondamentaux du droit des gens moderne ! (Dupiney de Vorepierre, Dictionnaire français illustré et Encyclopédie universelle, 1858.)

(* Guerre de Crimée.)

 

 

 

 

 

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