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Dernière modification: 17/08/2006
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: 4 juillet 1804 - Suivant
: 6 juillet 1804
5
juillet 1804
- 16 messidor an XII
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On
lit dans l’ «Oracle » (de Bruxelles) de ce jour :
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L'Oracle |
Turquie.
De Constantinople, le 26 mai. Il a éclaté de
nouveaux troubles dans la Romélie. Les rebelles, qui s’étaient
tenus cachés, ou qui paraissaient rentrés dans le devoir,
se sont réunis et ont déjà commis des désordres
sur différents points ; un grand nombre d’individus, qui ont
fui de la Servie, se sont joints à eux. Les routes entre Andrinople
et cette capitale sont infestées de nouveau par ces brigands,
et la communication est entièrement interrompue. |
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Turquie
Romélie
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Comme
les Monténégrins sont aussi insurgés contre
La Porte, le grand seigneur a résolu de mettre sur pied une
armée de 80.000 hommes, destinée à réduire
les rebelles et à rétablir la tranquillité.
Cette armée doit se rassembler dans les environs de Constantinople
; plusieurs corps y sont déjà arrivés. |
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Angleterre.
De Londres, le 26 juin. La gazette de la cour de samedi
dernier publie une lettre du major général Green,
renfermant un rapport détaillé de la prise de la colonie
hollandaise de Surinam. Dans cette circonstance, ce général
a commandé les troupes de terre et a été puissamment
secondé par le commandant Hood, avec les marins de la flotte.
Les commissaires civils de la république batave ayant d’abord
refusé de capituler, l’attaque commença le 29 avril,
et après quelques engagements qui se prolongèrent
jusqu’au 4 mai, et dans lesquels la batterie Frederici fut emportée,
le lieutenant colonel Batenburg, commandant des troupes bataves,
envoya un parlementaire, avec offre de capituler, sous des conditions
équitables de part et d’autre. La capitulation fut signée
le même jour.
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D’après
des lettres de Plymouth, quatre matelots ont été pendus
à bord du vaisseau la Montagne, de 74 canons, en
croisière devant Brest. Ils avaient formé le complot
de tuer les officiers et de livrer le vaisseau à l’ennemi.
La nouvelle d’une sédition dans la marine est naturellement
inquiétante, surtout lorsqu’on se rappelle les événements
de 1797 ; mais on a lieu de croire que celle qui s’est manifestée
à bord du Montagne n’est pas d’une nature aussi
sérieuse ; il parait même qu’elle n’a pas été
générale, et qu’elle était uniquement l’œuvre
de quelques malintentionnés, rappelés à leurs
devoirs par les officiers.
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Hongrie.
De Semlin, le 13 juin. Le régiment de Jellachich,
qui était ici en garnison, est parti avant-hier pour le camp
de Pest. Il a été remplacé instantanément
par une division du régiment de frontières de Peterwaradin.
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Allemagne.
De Vienne, le 22 juin. L’almanach militaire fixe la composition
actuelle de l’armée impériale et royale ainsi qu’il
suit : 63 régiments d’infanterie de ligne ; 17 régiments
d’infanterie des frontières ; 8 régiments de cuirassiers
; 6 régiments de dragons ; 6 régiments de chevau-légers
; 12 régiments de hussards ; 3 régiments d’hulans,
un régiment de chasseurs ; 4 régiments de la milice
tyrolienne ; 4 régiments d’artillerie, un de bombardiers,
un du train d’artillerie, un de mineurs, un de sapeurs, un corps
de pontonniers et un bataillon dit Czaikisten. A la tête
de cet état militaire se trouvent 9 feld-maréchaux,
35 généraux d’artillerie et de cavalerie, 136 lieutenants
feld-maréchaux et 258 généraux-majors. La
mort a moissonné, pendant l’année dernière,
69 généraux de tout rang, et 900 officiers.
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De
Francfort, le 29 juin. Madame de Humboldt, femme du ministre
prussien à Rome, et belle-sœur du célèbre voyageur
Alexandre de Humboldt, est actuellement en cette ville. Les personnes
qui la voient le plus démentent formellement la nouvelle
de la mort de son beau-frère, sa famille ayant reçu
de ses nouvelles au moment où il s’est embarqué au
Mexique pour les Etats-Unis d’Amérique, où il devait
passer quelques mois avant de s’embarquer pour retourner en Europe.
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Hollande.
De la Haye, le 1er juillet. On a reçu ici la capitulation
de Surinam et des nouvelles de Paramaribo, qui vont jusqu’au 8 mai.
Le 5, le commissaire général du gouvernement d’état
batave dans cette colonie, M. Berranger, y fit publier une proclamation,
par laquelle il annonçait aux habitants que le lieutenant-colonel
Batenburg lui avait écrit, la veille, de la forteresse, la
nouvelle Amsterdam, pour lui annoncer que, par la position des troupes
britanniques, il avait jugé nécessaire de capituler.
Le commissaire général a déclaré, en
même temps, que cette capitulation a été offerte
par le colonel Batenburg sans sa participation préalable.
D’après les articles de la capitulation, les propriétés
particulières sont respectées; les troupes seront
transportées en Hollande, à condition qu’elles ne
serviront point contre S. M. britannique et ses alliés ;
les vaisseaux et munitions de guerre sont livrés aux troupes
britanniques. Les vaisseaux sont la Proserpine, de 32 canons, le
Pylades, de 18, sept chaloupes canonnières, un schooner et
trois bâtiments marchands armés. Le nombre des prisonniers
de guerre, y compris les marins, est de 2.100.
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Surinam
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D’Utrecht,
le 1er jullet. Hier soir, il est arrivé ici, de la Haye,
deux bateaux ayant à bord les tentes du commandant en chef,
des généraux et des officiers de l’état-major
: celle du général en chef Marmont est divisée
en huit chambres, dont l’une peut contenir une table de 40 couverts
; elle est impénétrable à l’eau. D’une autre
part, il est parti d’ici 40 chariots chargés de tentes et
d’effets de campement, pour le 18e régiment d’infanterie
légère, qui s’est mis en marche, ce matin, pour le
camp de Zeist. Le 35e régiment d’infanterie de ligne partira
demain d’ici, et le 11e régiment, après-demain, pour
le même camp. En revanche, nous attendons demain, trois compagnies
de grenadiers, venant de La Haye. |
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Empire
Français. De Paris, le 12 messidor. Sept
ou huit prisonniers d’état ont été extraits,
le 9 au matin, des prisons de Dijon, où ils avaient été
déposés la veille, pour être conduits au château
de Joux, sur les frontières. Ce sont des Vendéens
qui étaient précédemment à Belle-Isle,
et que le gouvernement fait transférer dans cette forteresse.
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Le
serpent à sonnettes qui a été apporté
de la Louisiane à Bordeaux, est arrivé à Paris,
bien portant. Il sera incessamment exposé aux regards des
curieux. |
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Faits
historiques. (Almanach de Bruxelles, an XII).
5 juillet1801 (17 messidor an 9) Célèbre combat naval
dans la baie d’Algésiras, entre les escadres françaises
et anglaises.
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Prochaines Nouvelles du Jour : 6 juillet 1804.
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