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Waterloo battle 1815

 

 

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3 janvier 1815     4 janvier 1815    5 janvier 1815

 

Paris, 4 janvier. Le Roi a fait, la veille du jour de l'an, aux différents corps de l'Etat, l'accueil le plus gracieux, et quand les députés de la chambre ont paru devant Sa Majesté il leur a dit : Je suis très content de l'esprit qui anime la chambre. Il y a bien quelques divergences d'opinions, mais cela ne peut pas être autrement : d'ailleurs, je veux que chacun dise franchement son avis ; retournez dans vos départements, et dites à tous les Français que vous avez vu leur véritable père.

     
  - Les journaux de New-Yorck, reçus à Bordeaux, donnent pour certain que les colonies de la Martinique et de la Guadeloupe ont été remises aux commissaires français par l'amiral Cochrane, et qu'il y était arrivé de 18 à 20 bâtiments partis de France.   Martinique  
Guadeloupe
 
  - Si l'on en croit les politiques de Londres, le congrès, pour simplifier les affaires et faciliter les arrangements, se proposerait la destruction des états barbaresques et le partage de la Turquie.
  Etats barbaresques
Turquie
 
  - Les rois de Wurtemberg et de Bavière paraissent s'attacher de plus en plus au système de l'Autriche, et s'écarter de l'influence prussienne.   Wurtemberg
Bavière
 
  - Les nouvelles de l'Amérique espagnole sont toujours incertaines et contradictoires. La cour de Madrid a fait publier un bulletin favorable des opérations de l'armée royale du Mexique.
(Journal des Deux-Sèvres, 14 janvier 1815.)
  Mexique  

 

- On écrit de Tarbes, le 4 janvier : S. Exc. le maréchal duc de Dalmatie, ministre de la guerre, instruit du désordre qui a eu lieu le 6 décembre, à Lectoure (département du Gers) , à l'occasion de la revue générale des déserteurs ou militaires en congé, vient d'ordonner que l'arrondissement de Lectoure fournirait le double du contingent qui lui a été assigné. Cette augmentation soulagera en même temps les autres arrondissements qui se sont montrés dociles et prompts à exécuter les ordres du Roi.
(Journal de Lyon, 19 janvier 1815.)

  Soult, duc de Dalmatie  

 

On écrit de Piombino, le 4 janvier : Les rochers de l'île d'Elbe sont devenus inabordables ; il semblerait que la politique de son souverain soit aujourd'hui de renoncer à toute relation avec le continent. Un décret du magistrat de Porto-Ferraio porte que nul navire étranger ne pourra aborder les côtes de l'île, sans avoir été visité par les capitaines de port ; qu'aucun étranger ne pourra débarquer sans avoir déclaré les motifs de son voyage, et sans en avoir obtenu la permission ;qu'aucune permission de séjourner ne sera accordée pour plus de trois jours, sans une autorisation spéciale du président du conseil d’État.
Ces dispositions ont rendu les traversées de notre port à l'île beaucoup moins fréquentes, et l'on remarque que les relations que les Anglais y entretenaient sont devenues plus rares.
(Journal de Lyon,
samedi 28 janvier 1815.)

 

Piombino

Île d'Elbe

 

 

Belgique.
De Bruxelles, le 4 janvier.
- Tout est tranquille sur les frontières de France depuis Dunkerque jusqu'à Metz ; les mouvements militaires que l'on y avait remarqués ont cessé entièrement ; les différents corps de l'armée ont reçu des augmentations, mais cette mesure était simple dans un moment où tant de prisonniers de guerre rentrent dans leur patrie. On dit que les garnisons des places fortes des départements du Nord et du Pas-de-Calais sont nombreuses, et que celle de Lille surtout se compose de 12.000 hommes d'infanterie et deux régiments de cavalerie. Mais en faisant cette observation, on a sans doute oublié que la France, étant circonscrite dans ses anciennes limites, doit naturellement y conserver des forces respectables. Lorsque le prince de Soubise était gouverneur de la Flandre française avant la révolution, la garnison de Lille fut quelquefois de 16.000 hommes effectifs. Le centre de l'Europe jouira d'une longue paix, on ne saurait en douter ; si quelques nuages s'élèvent en ce moment, c'est vers la Turquie qu'il faut les suivre des yeux ; l'empire du croissant est menacé. Les états barbaresques qui vivent de pillage, le sont également : l'Europe sent la nécessité de punir des brigands dont la longue impunité n'a fait qu'accroître l'audace, et de porter enfin la guerre dans leurs repaires.
- Notre armée nationale va recevoir une augmentation considérable par la formation de dix nouveaux bataillons d'infanterie ; on en forme en ce moment les cadres.
(L'Oracle 5 janvier 1815.
)

  Turquie  

 

France.
De Paris, le 4 janvier
. – Les règlements de l'Institut, dit un de nos journaux, obligent-ils à résidence ? Dans ce cas, Napoléon, Lucien et Joseph Buonaparte peuvent-ils être considérés comme membres de l'Institut ?
(L'Oracle 8 janvier 1815.)

  Institut  

 

 


  5 janvier 1815  
         

 

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