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Guadeloupe |
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| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758 : |
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Guadaloupe, (la) île de l'Amérique, l'une des Antilles françaises, entre l'île Saint-Domingue, la Mari-galande, la Désirade et l'île de Montferrat. Elle a environ 60 lieues de large, est très fertile, bien peuplée, défendue par quelques forts, et habitée par les Français depuis 1635. Long. 316d. lat. 16’.20”. |
| Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799 |
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| Guadeloupe, (la) île de l'Amérique, l'une des Antilles françaises, entre l'île Dominique, la Marie-Galande, la Désidérade et l'île de Montferrat. Elle a environ 80 lieues de tour. Elle est coupée en deux par un petit bras de mer. La partie qui donne son nom à la colonie entière est hérissée dans son centre de rochers affreux et de montagnes, dont une vomit du feu ; mais le reste présente de belles plaines, arrosées par un grand nombre de ruisseaux qui y portent la fertilité. L'autre partie, appelée la Grande-Terre, est plus unie, mais moins fertile. La Guadeloupe produit beaucoup de sucre, de coton, de tabac et de café. En 1767 il y avait 72.71 esclaves occupés à la culture, et toute la population consistait en 85.376 personnes. Autrefois cette île, avec plusieurs autres petites qui en sont peu éloignées, telles que la Désiderade, les Saintes, la St Barthelémi, Marie-Galande, etc. dépendaient de la Martinique ; aujourd'hui elle en est indépendante, et a son gouverneur et son intendant. Elle est défendue par quelques forts, et habitée par les Français depuis 1635. Elle est très sujette aux ouragans. Les Anglais s'en sont emparés en 1759, et l'ont rendue par le traité de Versailles en 1763. Les Anglais s'en sont de nouveau emparés le 21 avril 1794. Long. 316. lat. 16.20 |
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