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Londres, le 3 janvier 1815.
Les dernières lettres de la Jamaïque confirment la nouvelle
de la défaite de l'armée royale espagnole du Pérou.
Les troupes de Buenos-Ayres et de Chili ont remporté une
victoire complète. Les villes de Lima et de Quito se sont
insurgées. Le vice-roi, avec ses adhérents, s'est
sauvé à Quiaquil, seule place, dans l'est du Pérou,
qui reste au pouvoir des loyalistes.
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Les nouvelles du congrès disent que l'Empereur de Russie et
le Roi de Prusse sont décidés à prendre, l'un
le titre de Roi de Pologne, et l'autre de Roi de Saxe.
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Notre marine militaire a maintenant en mer 876 vaisseaux, dont 45
de ligne, et110 frégates. (Journal des Deux-Sèvres,
14 janvier 1815.)
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Vienne,
le 3 Janvier. La Prusse se trouve dans une situation fort délicate
relativement à la Saxe ; toute l'Europe, et spécialement
l'Allemagne, verraient avec peine violer à l'égard
de ce royaume les principes sacrés de l'humanité et
du droit des gens qu'on a solennellement reconnus et proclamés
l'année dernière à la face de l'univers ;
mais d'un autre côté, le roi de Prusse s'autorise des
promesses formelles qui lui ont été faites, lorsque
le roi de Saxe refusa d'accéder à la coalition qui
marchait contre l'ennemi commun. En attendant, la Saxe est soumise
au gouvernement arbitraire de la Prusse qui défend les adresses
des Saxons au congrès, arrête la circulation des journaux
qui ne lui sont pas favorables, destitue les fonctionnaires qui
restent attachés a leur souverain
(Le Miroir politique, 28 janvier 1815.) |
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De
Londres, le 3 janvier.
M. Carroll, employé dans la légation américaine,
est arrivé vendredi de Gand. Il est porteur du traité
de paix.
M. Baker est parti samedi pour aller s'embarquer à Plymouth
sur la corvette de S.M. la Favorite. Le messager Kay l'accompagne.
Il est porteur du traité avec l'Amérique, ratifié
par le prince régent. Le gouvernement a bien voulu accorder
le passage sur le même vaisseau à M. Carroll, qui porte
en Amérique des dépêches des commissaires des
Etats-Unis et un duplicata du traité.
Il est arrivé hier une malle de la Jamaïque. Les lettres
et journaux qu'elle a apportés vont jusqu'au 15 novembre.
Ils contiennent des nouvelles de Carthagène, en date du 27
octobre. L'armée royale de Lima, commandée par le
général Pizuela, a été totalement défaite
près d'Avena, dans le Haut-Pérou, par les armées
combinées de Buenos Ayres et du Chili, sous le commandement
du général Belgrano. En apprenant cette défaite,
le peuple de Cathagène des des environs s'est insurgé.
De tout le Pérou il ne restait plus aux royalistes que la
ville de Guyaquil, où le vice-roi de Lima et le capitaine-général
de Quito s'étaient retirés. Chacune des provinces
insurgées aura un gouverneur particulier, et l'administration
générale est déférée à
un conseil exécutif, composé de trois membres.
Le contre-amiral Malcolm est arrivé le 10 à la Jamaïque
avec son escadre une partie des troupes qui devaient être
employées dans une expédition qu'on croyait devoir
être dirigée contre la Nouvelle-Orléans, et
qui devait mettre en mer vers le 20.
(L'Oracle 10 janvier 1815.) |
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Jamaïque
Pérou
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Paris,
3 janvier.
Les
politiques sont aux aguets, et ce n'est pas sans raison. Il n'est
pas douteux, en effet, que des négociations de la plus haute
importance se suivent en ce moment. On en peut juger par le grand
nombre de courriers qui passent et repassent à Calais, et
qui n'appartiennent pas tous au même cabinet.
- Quelques lettres annoncent d'une manière assez positive
que la guerre est sur le point d'éclater contre la sublime
Porte, sans qu'on sache jusqu'ici contre qui cette puissance armerait,
ou quel est le souverain qui pourrait se déclarer contre
elle.
(Journal des Deux-Sèvres, 7 janvier 1815.) |
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De
Londres, le 3 janvier.
Nos lettres de Vienne, dit le Morning Chronicle, nous informent
du fait important qui suit :
"Nonobstant la déclaration positive de l'empereur Alexandre,
que rien ne pourrait le faire désister de son plan de prendre
la couronne de Pologne, et qu'il était prêt à
soutenir ses prétentions par la force des armes, la réponse
des cours d'Autriche et d'Angleterre a fait changer cette résolution.
Cette réponse était que ces puissances étaient
prêtes à consentir à ce qu'il retînt la
partie de la Pologne qu'il occupe, l'infortuné duché
de Varsovie, mais qu'elles ne pouvaient le reconnaître comme
roi de Pologne. Telle est la matière véritablement
curieuse dont cette violente discussion s'est terminée !
Ainsi cette partie de la Pologne se trouve remise à la Russie
sans constitution et sans conditions. Il est à présumer
que la même réponse sera faite pour la Saxe, et que
beatus qui tenet, heureux celui qui tient.
Cette tournure soudaine des affaires corrobore, dans l'opinion de
notre correspondant, la vérité du bruit qui avait
circulé, qu'une intelligence secrète régnait
entre les empereurs pour effectuer le partage de la Turquie. On
croit que l'Autriche a demandé les îles Ioniennes comme
préliminaires de ce nouveau projet de violence ; mais
elle ne pourrait l'avoir fait sans renoncer à son ancien
système de ne pas permettre que la Russie s'agrandisse de
ce côté. Quel est le nouveau plan qui aurait réconcilié
le cabinet de Vienne avec ce partage, c'est ce que nous ne savons
pas ; mais il est certain que toutes les lettres du congrès
font mention que cette matière est sur le tapis, etc. etc.
Un escadron du 14e de dragons est arrivé samedi à
Portsmouth, afin de s'embarquer à Weymouth pour l'Amérique.
Le 52e régiment a marché hier et aujourd'hui dans
le même dessein. On attend plusieurs autres corps. Il y a
des transports pour embarquer 10.000 hommes.
Le pont de Westminster a été éclairé
pour la première fois samedi dernier par le moyen du gaz.
Cet éclairage était très brillant.
(L'Oracle, 11 janvier 1815.)
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Milan,
3 janvier 1815.
Lors de la visite que toutes les autorités publiques et l’état-major
de notre garde civique ont faite à S. Exc. le maréchal
de Bellegarde le premier jour de l'an, il leur a dit que l'époque
n’était pas éloignée où S.M. l'Empereur
viendrait parmi nous.
(Journal des Débats, 18 janvier 1815.) |
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