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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1758 : |
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Wurtemberg,
Virtembergensis-Ducatus,
duché souverain d'Allemagne dans la Suabe, borné N par la Franconie,
l'archevêché de Mayence et le Palatinat du Rhin ; E par le comté
d'Oeting, le margraviat de Burgau, le territoire d'Ulm et plusieurs
autres petits états ; S par les principautés de Hohen-Zollern et
Furstemberg, et par le margraviat d'Hohenberg ; O par le Palatinat
du Rhin, le margraviat de Bade et la Forêt-Noire. Il a 22 lieues
de long sur 22 de large. C'est un pays des plus fertiles et des
mieux peuplés d'Allemagne. Le duc de Wurtemberg est grand veneur
de l'Empire. |
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
Paris, 1789 : |
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Wurtemberg
ou plutôt Wirtemberg, Virtembergenis
Ducatus, duché souverain d'Allemagne dans la Souabe,
borné N par la Franconie, l'archevêché de Mayence
et le Palatinat du Rhin ; E par le comté d'Œting, le marquisat
de Burgau, le territoire d'Ulm et plusieurs autres petits Etats
; S par les principautés d'Hohen-Zolern et Furstemberg, et
par le marquisat d'Hohenberg ; O par le Palatinat du Rhin, le margraviat
de Bade et la Forêt-Noire. Il a 22 lieues de long sur 22 de
large. Hubner lui donne 40 lieues de long sur 24 de large.C'est
un pays des plus fertiles et des mieux peuplés d'Allemagne.
Le duc de Wurtemberg est grand veneur de l'Empire. Ce duché
tire son nom de Wirtemberg, château situé entre le
Necker et le Danube, à 2 lieues N.E. de Stoutgard. Ce château
est fort ancien, et presque ruiné. Il y réside un
bailli. Les sujets de ce prince ont été affranchis
du droit d’aubaine en France, en 1778. |
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
Bruxelles, an VII - mai 1799 : |
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Wurtemberg
ou Wiertemberg, Virtembergensis-Ducatus,
duché souverain d'Allemagne dans la Suabe, borné N par la Franconie,
l'archevêché de Mayence et le Palatinat du Rhin ; E par le comté
d'Oetingue, le marquisat de Burgau, le territoire d'Ulm et plusieurs
autres petits états ; S. par les principautés d'Hohen-Zollern et
Furstemberg, et par le marquisat d'Hohenberg ; O par le Palatinat
du Rhin, le margraviat de Bade et la Forêt-Noire. Il a 40 lieues
de long sur 23 de large. C'est un pays des plus fertiles et des
mieux peuplés d'Allemagne. Le Necker qui le traverse y contribue,
et enrichit les habitants par la facilité qu'ils ont de transporter
leurs denrées. Le duc de Wurtemberg est grand veneur de l'Empire,
et a droit de porter la cornette impériale lorsque l’Empereur commande
les armées en personne. Ce duc est maintenant catholique, mais ses
sujets sont la plupart Luthériens ; il est directeur, avec l'évêque
de Constance, du cercle de Suabe. Ce duché tire son nom de Wirtemberg,
vieux château situé entre le Necker et le Danube, à 2 lieues N.E.
de Stutgard. Ce château est fort ancien, et presque ruiné. Il y
réside un bailli.
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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
7 août 1796, traité de paix de Paris entre la république
française et le duc de Wurtemberg; celui-ci cède la
principauté de Montbéliard, les seigneuries d'Héricourt
et de Passavant, le comté de Horbourg, et les seigneuries
de Riquewyr et d'Ostheim. |
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1796
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Le 23 décembre 1797, mort de Frédéric-Eugène,
duc de Wurtemberg ; son fils, Frédéric-Guillaume-Charles,
âgé de quarante-trois ans, lui succède ; il a
été créé électeur en 1805, et roi
en 1806. |
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1797
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Biographie
universelle ou Dictionnaire historique par une société
de gens de lettres, sous la direction de M. Weiss, Paris, 1841.
Tome 6. |
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WURTEMBERG
( royaume de), la plus petite des monarchies de l'Europe, renferme,
sur une surface de 371 milles carrés d'Allemagne, une population
d'environ 1.400.000 âmes, et produit un revenu annuel de 22
millions de francs : c'est dire assez que le pays est fertile, que
l'industrie et le commerce y prospèrent. Enclavé entre
le grand-duché de Bade et la Bavière, à l'est
et à l'ouest, cet état touche à la Suisse par
le sud, où le lac de Constance baigne une partie de sa frontière.
On a vu plus haut que l'état de Wurtemberg, successivement
accru par l'acquisition de divers domaines de la maison de Hohenstaufen,
des comtes de Vachingen, des palatins de Tubingen et du dernier
duc de Teck, fut élevé, en 1495, par l'empereur Maximilien
Ier, au rang de duché. Soumis au vasselage de l'Autriche,
en vertu de la transaction conclue à Cadan en 1534, entre
Ulric Ier et l'empereur Ferdinand, le Wurtemberg redevint fief impérial
par le traité de Prague, que souscrivit Rodolphe II en 1599.
Depuis le règne d'Eberhard-Louis jusqu'à l'époque
de la révolution française, aucun événement
ne lie à l'histoire générale celle des ducs
de Wurtemberg. Frédéric Ier Eugène, qui, engagé
avec l'Autriche dans les premières guerres contre la république
française, avait conclu ensuite avec ce gouvernement deux
suspensions d'armes (25 sept. 1795 et 17 juillet 1796), puis un
traité de paix (7 août), mourut l'année suivante,
laissant son fils, Frédéric II Guillaume-Charles,
héritier du duché de Wurtemberg. C'est à ce
prince que se rattache l'historique de l'érection de l'état
de Wurtemberg en monarchie: on l'esquissera ici comme complément
de cet article. — Né en 1754, marié d'abord à
la princesse Auguste-Caroline de Brunswick-Wolfenbuttel, puis en
secondes noces (18 mai 1797) à Charlotte-Auguste-Mathilde
d'Angleterre, il fut appelé sur le trône ducal par
la mort de son père le 23 décembre 1797. Une constitution
souscrite à Tubingue, en 1514, par le prodigue Ulric, et
garantie depuis par l'Autriche, la Prusse et le Hanovre, assurait
aux états de Wurtemberg le droit de surveiller l'assiette
de l'impôt et l'emploi de son produit. Le nouveau duc tenta
d'abord de s'affranchir de cette gène, et de violents démêlés
s'engagèrent à ce sujet entre lui et les états.
Affectant d'attribuer leur opposition aux progrès des idées
démocratiques, il en fit arrêter les principaux membres,
sous prétexte qu'ils entretenaient des intelligences avec
les républicains français. Un traité de subsides,
qu'il avait conclu (20 avril 1800) avec l'Angleterre, l'intéressant
aux négociations de la paix d'Amiens, il obtint, après
leur conclusion, diverses indemnités pour sa famille. La
dignité électorale lui fut conférée
dans le recès de la députation de l'empire (25 février
1805), en même temps qu'à 5 autres princes protestants.
Lors de la reprise des hostilités entre la France et l'Autriche,
ne prenant plus pour règle de conduite que ses idées
ambitieuses, il reçut Napoléon à Ludwisbourg,
où, le 4 octobre 1805, il conclut avec lui une alliance par
laquelle l'empereur des Franç. garantissait l'indépendance
et l'intégralité de l'électorat, et de son
côté l'électeur s'engageait à fournir
un corps de 8 à 10,000 hommes. Ce n'était pas la première
atteinte portée à la constitution germanique : en
prenant de sa propre autorité le titre impérial (10
août 1804), l'archiduc d'Autriche, François II, avait
donné l'exemple des empiètements.
Il fut suivi par les électeurs de Wurtemberg et de Bavière,
qui, compris l'un et l'autre sous le titre de rois, dans le traité
de Presbourg (art. 7), se firent proclamer le 1er janvier 1806.
Par le même traité, le nouveau roi de Wurtemberg fut
mis en possession des cinq villes dites du Danube, des deux comtés
de Hohenberg, du landgraviat de Nellenbourg et de la préfecture
d'Allorff, etc., etc. Cependant, au-dedans du royaume, les plus
vives alarmes agitaient les esprits : chaque nouvel effort de Frédéric
Ier pour se saisir du pouvoir absolu soulevait de violentes rumeurs.
Il fallut, pour les réprimer, recourir aux moyens extrêmes.
Dès le 12 décembre une convention, signée au
quartier-général de Napoléon, à Brunn,
garantit à Frédéric l'intégralité
de la puissance souveraine, c'est-à-dire l'autorité
despotique sur ses sujets. Le 30 du même mois les états
de Wurtemberg furent cassés, et avec eux disparurent les
droits constitutionnels de la nation : de là cette lutte
sourde et opiniâtre qui devait un jour amener Frédéric
à publier celle constitution, objet, de la part de la noblesse
médiatisée, de si vaines et si amères censures.
L'un des premiers, Frédéric avait pris part à
l'acte de confédération des états du Rhin (12
juillet 1806). Après avoir proclamé dans le royaume
la tolérance religieuse, et pris de sages mesures administratives,
il en diminua le mérite par plusieurs actes de despotisme,
entre autres l'ordonnance par laquelle il enjoignit aux princes
et aux comtes médiatisés, sous peine de perdre le
quart de leurs revenus, de passer annuellement au moins 3 mois à
Stuttgard pour y témoigner personnellement leur dévotion
au souverain. » Ainsi que cinq autres princes de la confédération
du Rhin, il déclara la guerre à l'Autriche en 1809,
et fit presque aussitôt occuper Mergenthein. La paix de Schœnbrunn
amena, entre lui et le duc de Bavière, plusieurs échanges
de territoire. Les deux monarques traitèrent de ces échanges
sans plus de considération pour la convenance des peuples
que s'il se fût agi de transactions d'immeubles. Frédéric,
qui, ainsi que les autres monarques de la confédération,
s'était rendu à Paris en 1809 pour assister à
l'anniversaire du couronnement de Napoléon, réunit
encore ses troupes à celles de la France pour la campagne
de 1812 contre les Russes. Mais il suivit enfin l'exemple de la
Bavière : dès le 22 octobre 1813, un de ses ministres
entamait avec les puissances alliées des négociations,
qui amenèrent le traité de Fulde le 8 novembre. Dans
son manifeste pour annoncer ce changement de système, il
se bornait à reprocher à Bonaparte d'avoir laissé
dégarnies de troupes et exposées à l'invasion
des alliés les frontières du royaume que l'acte de
confédération lui imposait le devoir de protéger.
On s'accorde au reste à reconnaître qu'il avait été
celui de tous les princes de la confédération du Rhin
qui sut le mieux conserver son indépendance envers Bonaparte:
il fut aussi le dernier à rompre avec lui son alliance. Il
est vrai qu'elle était devenue plus étroite par le
mariage d'une de ses filles avec le prince Jérôme,
alors roi de Westphalie. S'étant rendu à Vienne en
1814 pour y assister au congrès, Frédéric,
mécontent de la marche que prenaient les délibérations,
quitta brusquement la capitale d'Autriche, et, de retour à
Stuttgard, annonça la résolution de donner au royaume
une représentâtion nationale. Il convoqua les états
pour le 18 mars, afin de leur faire connaître la charte qu'il
se proposait d'octroyer, et mourut le 30 octobre 1816, laissant
le trône à son fils, Guillaume Ier, aujourd'hui régnant. |
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