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  Annuaire 1789-1815   >   Allemagne  >

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Wurtemberg

     

  Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1758 :    
 

Wurtemberg, Virtembergensis-Ducatus, duché souverain d'Allemagne dans la Suabe, borné N par la Franconie, l'archevêché de Mayence et le Palatinat du Rhin ; E par le comté d'Oeting, le margraviat de Burgau, le territoire d'Ulm et plusieurs autres petits états ; S par les principautés de Hohen-Zollern et Furstemberg, et par le margraviat d'Hohenberg ; O par le Palatinat du Rhin, le margraviat de Bade et la Forêt-Noire. Il a 22 lieues de long sur 22 de large. C'est un pays des plus fertiles et des mieux peuplés d'Allemagne. Le duc de Wurtemberg est grand veneur de l'Empire.

     

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, Paris, 1789 :

   
 

Wurtemberg ou plutôt Wirtemberg, Virtembergenis Ducatus, duché souverain d'Allemagne dans la Souabe, borné N par la Franconie, l'archevêché de Mayence et le Palatinat du Rhin ; E par le comté d'Œting, le marquisat de Burgau, le territoire d'Ulm et plusieurs autres petits Etats ; S par les principautés d'Hohen-Zolern et Furstemberg, et par le marquisat d'Hohenberg ; O par le Palatinat du Rhin, le margraviat de Bade et la Forêt-Noire. Il a 22 lieues de long sur 22 de large. Hubner lui donne 40 lieues de long sur 24 de large.C'est un pays des plus fertiles et des mieux peuplés d'Allemagne. Le duc de Wurtemberg est grand veneur de l'Empire. Ce duché tire son nom de Wirtemberg, château situé entre le Necker et le Danube, à 2 lieues N.E. de Stoutgard. Ce château est fort ancien, et presque ruiné. Il y réside un bailli. Les sujets de ce prince ont été affranchis du droit d’aubaine en France, en 1778.

     

 

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, Bruxelles, an VII - mai 1799 :

   
 

Wurtemberg ou Wiertemberg, Virtembergensis-Ducatus, duché souverain d'Allemagne dans la Suabe, borné N par la Franconie, l'archevêché de Mayence et le Palatinat du Rhin ; E par le comté d'Oetingue, le marquisat de Burgau, le territoire d'Ulm et plusieurs autres petits états ; S. par les principautés d'Hohen-Zollern et Furstemberg, et par le marquisat d'Hohenberg ; O par le Palatinat du Rhin, le margraviat de Bade et la Forêt-Noire. Il a 40 lieues de long sur 23 de large. C'est un pays des plus fertiles et des mieux peuplés d'Allemagne. Le Necker qui le traverse y contribue, et enrichit les habitants par la facilité qu'ils ont de transporter leurs denrées. Le duc de Wurtemberg est grand veneur de l'Empire, et a droit de porter la cornette impériale lorsque l’Empereur commande les armées en personne. Ce duc est maintenant catholique, mais ses sujets sont la plupart Luthériens ; il est directeur, avec l'évêque de Constance, du cercle de Suabe. Ce duché tire son nom de Wirtemberg, vieux château situé entre le Necker et le Danube, à 2 lieues N.E. de Stutgard. Ce château est fort ancien, et presque ruiné. Il y réside un bailli.

     

 

Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.

   
 

Le 7 août 1796, traité de paix de Paris entre la république française et le duc de Wurtemberg; celui-ci cède la principauté de Montbéliard, les seigneuries d'Héricourt et de Passavant, le comté de Horbourg, et les seigneuries de Riquewyr et d'Ostheim.

  1796  
    Le 23 décembre 1797, mort de Frédéric-Eugène, duc de Wurtemberg ; son fils, Frédéric-Guillaume-Charles, âgé de quarante-trois ans, lui succède ; il a été créé électeur en 1805, et roi en 1806.   1797  

 

 

Biographie universelle ou Dictionnaire historique par une société de gens de lettres, sous la direction de M. Weiss, Paris, 1841. Tome 6.

   
 

WURTEMBERG ( royaume de), la plus petite des monarchies de l'Europe, renferme, sur une surface de 371 milles carrés d'Allemagne, une population d'environ 1.400.000 âmes, et produit un revenu annuel de 22 millions de francs : c'est dire assez que le pays est fertile, que l'industrie et le commerce y prospèrent. Enclavé entre le grand-duché de Bade et la Bavière, à l'est et à l'ouest, cet état touche à la Suisse par le sud, où le lac de Constance baigne une partie de sa frontière. On a vu plus haut que l'état de Wurtemberg, successivement accru par l'acquisition de divers domaines de la maison de Hohenstaufen, des comtes de Vachingen, des palatins de Tubingen et du dernier duc de Teck, fut élevé, en 1495, par l'empereur Maximilien Ier, au rang de duché. Soumis au vasselage de l'Autriche, en vertu de la transaction conclue à Cadan en 1534, entre Ulric Ier et l'empereur Ferdinand, le Wurtemberg redevint fief impérial par le traité de Prague, que souscrivit Rodolphe II en 1599. Depuis le règne d'Eberhard-Louis jusqu'à l'époque de la révolution française, aucun événement ne lie à l'histoire générale celle des ducs de Wurtemberg. Frédéric Ier Eugène, qui, engagé avec l'Autriche dans les premières guerres contre la république française, avait conclu ensuite avec ce gouvernement deux suspensions d'armes (25 sept. 1795 et 17 juillet 1796), puis un traité de paix (7 août), mourut l'année suivante, laissant son fils, Frédéric II Guillaume-Charles, héritier du duché de Wurtemberg. C'est à ce prince que se rattache l'historique de l'érection de l'état de Wurtemberg en monarchie: on l'esquissera ici comme complément de cet article. — Né en 1754, marié d'abord à la princesse Auguste-Caroline de Brunswick-Wolfenbuttel, puis en secondes noces (18 mai 1797) à Charlotte-Auguste-Mathilde d'Angleterre, il fut appelé sur le trône ducal par la mort de son père le 23 décembre 1797. Une constitution souscrite à Tubingue, en 1514, par le prodigue Ulric, et garantie depuis par l'Autriche, la Prusse et le Hanovre, assurait aux états de Wurtemberg le droit de surveiller l'assiette de l'impôt et l'emploi de son produit. Le nouveau duc tenta d'abord de s'affranchir de cette gène, et de violents démêlés s'engagèrent à ce sujet entre lui et les états. Affectant d'attribuer leur opposition aux progrès des idées démocratiques, il en fit arrêter les principaux membres, sous prétexte qu'ils entretenaient des intelligences avec les républicains français. Un traité de subsides, qu'il avait conclu (20 avril 1800) avec l'Angleterre, l'intéressant aux négociations de la paix d'Amiens, il obtint, après leur conclusion, diverses indemnités pour sa famille. La dignité électorale lui fut conférée dans le recès de la députation de l'empire (25 février 1805), en même temps qu'à 5 autres princes protestants. Lors de la reprise des hostilités entre la France et l'Autriche, ne prenant plus pour règle de conduite que ses idées ambitieuses, il reçut Napoléon à Ludwisbourg, où, le 4 octobre 1805, il conclut avec lui une alliance par laquelle l'empereur des Franç. garantissait l'indépendance et l'intégralité de l'électorat, et de son côté l'électeur s'engageait à fournir un corps de 8 à 10,000 hommes. Ce n'était pas la première atteinte portée à la constitution germanique : en prenant de sa propre autorité le titre impérial (10 août 1804), l'archiduc d'Autriche, François II, avait donné l'exemple des empiètements.
Il fut suivi par les électeurs de Wurtemberg et de Bavière, qui, compris l'un et l'autre sous le titre de rois, dans le traité de Presbourg (art. 7), se firent proclamer le 1er janvier 1806. Par le même traité, le nouveau roi de Wurtemberg fut mis en possession des cinq villes dites du Danube, des deux comtés de Hohenberg, du landgraviat de Nellenbourg et de la préfecture d'Allorff, etc., etc. Cependant, au-dedans du royaume, les plus vives alarmes agitaient les esprits : chaque nouvel effort de Frédéric Ier pour se saisir du pouvoir absolu soulevait de violentes rumeurs. Il fallut, pour les réprimer, recourir aux moyens extrêmes. Dès le 12 décembre une convention, signée au quartier-général de Napoléon, à Brunn, garantit à Frédéric l'intégralité de la puissance souveraine, c'est-à-dire l'autorité despotique sur ses sujets. Le 30 du même mois les états de Wurtemberg furent cassés, et avec eux disparurent les droits constitutionnels de la nation : de là cette lutte sourde et opiniâtre qui devait un jour amener Frédéric à publier celle constitution, objet, de la part de la noblesse médiatisée, de si vaines et si amères censures. L'un des premiers, Frédéric avait pris part à l'acte de confédération des états du Rhin (12 juillet 1806). Après avoir proclamé dans le royaume la tolérance religieuse, et pris de sages mesures administratives, il en diminua le mérite par plusieurs actes de despotisme, entre autres l'ordonnance par laquelle il enjoignit aux princes et aux comtes médiatisés, sous peine de perdre le quart de leurs revenus, de passer annuellement au moins 3 mois à Stuttgard pour y témoigner personnellement leur dévotion au souverain. » Ainsi que cinq autres princes de la confédération du Rhin, il déclara la guerre à l'Autriche en 1809, et fit presque aussitôt occuper Mergenthein. La paix de Schœnbrunn amena, entre lui et le duc de Bavière, plusieurs échanges de territoire. Les deux monarques traitèrent de ces échanges sans plus de considération pour la convenance des peuples que s'il se fût agi de transactions d'immeubles. Frédéric, qui, ainsi que les autres monarques de la confédération, s'était rendu à Paris en 1809 pour assister à l'anniversaire du couronnement de Napoléon, réunit encore ses troupes à celles de la France pour la campagne de 1812 contre les Russes. Mais il suivit enfin l'exemple de la Bavière : dès le 22 octobre 1813, un de ses ministres entamait avec les puissances alliées des négociations, qui amenèrent le traité de Fulde le 8 novembre. Dans son manifeste pour annoncer ce changement de système, il se bornait à reprocher à Bonaparte d'avoir laissé dégarnies de troupes et exposées à l'invasion des alliés les frontières du royaume que l'acte de confédération lui imposait le devoir de protéger. On s'accorde au reste à reconnaître qu'il avait été celui de tous les princes de la confédération du Rhin qui sut le mieux conserver son indépendance envers Bonaparte: il fut aussi le dernier à rompre avec lui son alliance. Il est vrai qu'elle était devenue plus étroite par le mariage d'une de ses filles avec le prince Jérôme, alors roi de Westphalie. S'étant rendu à Vienne en 1814 pour y assister au congrès, Frédéric, mécontent de la marche que prenaient les délibérations, quitta brusquement la capitale d'Autriche, et, de retour à Stuttgard, annonça la résolution de donner au royaume une représentâtion nationale. Il convoqua les états pour le 18 mars, afin de leur faire connaître la charte qu'il se proposait d'octroyer, et mourut le 30 octobre 1816, laissant le trône à son fils, Guillaume Ier, aujourd'hui régnant.

     

 

 

 

     
 

     

 

 

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