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   Annuaire 1789-1815   >   Allemagne  >

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Bavière

 

Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758 :

   
 

Bavière, Bavaria, Etat considérable d’Allemagne, avec titre de duché, borné N. par la Bohême et le haut Palatinat, E. par l'Autriche, l’archevêché de Saltzbourg et l'évêché de Passaw, S. par l’évêché de Brixen et le Tyrol, O. par le Lech. Il a environ 50 lieues de l’O. à l'E. et 35 du S. au N. Ses principales rivières sont le Danube, l'Inn, l'Iser et le Lech. L'air y est sain, et le territoire fertile en vin, froment et bons pâturages ; mais le pays est pauvre parce qu'il y a peu de commerce. On divise la Bavière en haute, où est la régence de Munich, capitale de la Baviére ; et en basse, où sont les trois régences de Burckhausen, Lanshut et Straubingen. Ce duché a la dignité électorale depuis le 5 mars 1623. Il ne faut pas confondre la Baviére avec le cercle de Baviére, qui est plus étendu, comprenant encore le haut-Palatinat, l’archevêché de Saltzbourg, les évêchés de Freisingue, de Passaw et de Ratisbonne, et le duché de Neubourg.. Il est borné E. et S. par le cercle d'Autriche, O. et N. par le cercle de Franconie et de Suabe, et par la Bohême, ni avec le Palatinat de Baviére, qui fait partie du Nortgaw, et dont la capitale est Amberg.

     

 

 

Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1789 :

   
 

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Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, troisième édition, an VII-mai 1799 :

   
 

Bavière, Bavaria, Etat considérable d’Allemagne, avec titre de duché, borné N. par la Bohême et le haut Palatinat, E. par l'Autriche, l’archevêché de Saltzbourg et l'évêché de Passaw, S. par l’évêché de Brixen et le Tyrol, O. par le Lech. Il a environ 50 li de l’O. à l'E. et 35 du S au N. Ses principales rivières sont le Danube, l'Inn, l'Iser et le Lech. L'air y est sain, et le territoire fertile en vin, froment et bons pâturages. Il y a des mines de fer, de cuivre, de vitriol, d'argent, et quelques salines. On divise la Bavière en haute, où est la régence de Munich, capitale de la Bavière ; et en basse, où sont les trois régences de Burckhausen, Landshut et Straubingen. Ce duché a la dignité électorale depuis le 5 mars 1623. A la mort du dernier électeur Maximilien-Joseph, arrivée le 30 décembre 1777, la maison d'Autriche, qui avait des prétentions bien fondées sur la basse-Bavière, en prit possession par accord avec l'électeur Palatin le 3 janvier 1778. L'opposition qu'y fit le roi de Prusse produisit une guerre qui fut terminée par la paix de Teschen, signée le 13 mai 1779 : par cette convention, le bailliage de Burghausen, contigu à la haute-Autriche, fut la seule partie de la Bavière qui resta à la maison d'Autriche. La dignité électorale Palatine est réunie au duché de Bavière, depuis que l'électeur Palatin a hérité l'électorat de Bavière. Il ne faut pas confondre la Bavière avec le cercle de Bavière, qui est plus étendu, comprenant encore le haut-Palatinat, l’archevêché de Saltzbourg, les évêchés de Freisingue, de Passaw et de Ratisbonne, et le duché de Neubourg, etc. Le duché de Bavière et l’archevêché de Saltzbourg sont les directeurs de ce cercle. Il est borné E. et S. par le cercle d'Autriche, O. et N. par le cercle de Franconie et de Suabe, et par la Bohême. L'électeur de Bavière possède aussi le haut-Palatinat, appelé le Palatinat de Bavière, et dont la capitale est Amberg. Ce prince jouit de 13 millions de revenu, et entretient de 12 à 15000 hommes.

     

 

 

Dictionnaire géographique portatif, par Vosgien, 1809 :

   
 

Bavière, Bavaria, état considérable d’Allemagne, avec titre de duché, borné N par la Bohême et le haut Palatinat, E par l'Autriche, l’archevêché de Saltzbourg et l'évêché de Passaw, S par l’évêché de Brixen et le Tirol, O. par le Lech. Il a environ 50 lieues de l’O. à l'E., 35 du S au N. Ses principales rivières sont le Danube, l'Inn, l'Iser et le Lech. L'air y est sain, et le territoire fertile en vin, froment et bon pâturage ; mais le pays est pauvre, parce qu'il y a peu de commerce. On divise la Bavière en haute, où est la régence de Munich, capitale de la Bavière ; et en basse, où sont les trois régences de Burckhausen, Landshut et Straubingen. A la mort du dernier électeur Maximilien-Joseph, arrivée le 30 décembre 1777, la maison d'Autriche, qui avait des prétentions sur la basse-Bavière, s'en était emparée par accord avec l'électeur Palatin, du 3 janvier 1778 ; mais cet accord a été annulé par la paix de Teschen, du 13 mai 1779. La maison d'Autriche s'est contentée de la partie de la Bavière située entre le Danube, l'Inn, et la Salza, faisant partie de la régence de Burckhausen. Ce duché a la dignité électorale depuis le 5 mars 1623. La dignité électorale Palatine y était réunie parce que l'électeur Palatin avait hérité l'électorat de Bavière. La Bavière a été érigée en royaume en 1806. Cet Etat a reçu divers accroissements à des époques différentes ; il est maintenant composé de l'évêché de Bamberg, de la principauté d'Eichstett, du margraviat d'Anspach, des villes de Rothembourg, Windsheim et Weissembourg, dans l'ancien cercle de Franconie, de l'évêché et de la ville d'Augsbourg, du margraviat de Burgau, des comtés de Mundelheim et Shabeck, de la principauté de Kempten, du comté de Rothenfels, des villes d'Ulen, Dunkelsbulh, Bopfingen, Nordlingen, Ravensbourg, Waugen, Buchorn, Lindau, Memmingen, Lentkirch, Kaufheuren, et Isni, dans l'ancien cercle de Souabe ; du Palatinat et du duché de Bavière ; des évêchés de Freisengen et de Passau, du comté du Tyrol, et des évêchés de Brixen et de Trente, dans l'ancien cercle de Bavière. On peut évaluer le territoire de ce royaume à 4.800 lieues carrées environ et sa population à 3.000.000 d'habitants. Le roi de Bavière est membre de la confédération du Rhin, et doit fournir, en cas de guerre, un contingent de 30.000 hommes de toutes armes. Voy Rhin.  

     

 

 

Armée :
Le Publiciste, 16 floréal an VIII :

   
 

De Francfort, le 27 avril (7 floréal). - Le corps de l'électeur Palatin, qui entre à la solde de l'Angleterre, consiste en deux bataillons de grenadiers, huit bataillons de fusiliers, deux bataillons de chasseurs, deux compagnies d’arquebusiers, quatre compagnies d'artillerie, dont une à cheval, quatre compagnies d'artillerie de réserve et quatre escadrons de chevaux-légers ; c'est le lieutenant-général baron des Deux-Ponts qui les commandera en chef. Le corps est divisé en deux brigades ; une sera commandée par le général de Wreden, et l'autre par le général-major de Deroy. Les quartiers-maîtres-généraux sont M. le colonel de Iriva et le major de Seidlitz. Les bataillons de grenadiers et l'artillerie à cheval sont nouvellement formés.

     

 

 

Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.

   
 

Charles VII, empereur et duc de Bavière, meurt le 20 janvier 1745, à Munich, âgé de quarante-huit ans. Son règne n'avait été qu'une guerre continuelle, qui l'avait obligé de demeurer la plus grande partie du temps à Francfort. Son fils Maximilien-Joseph lui succède dans l'électorat de Bavière.

  1745  
    Le 15 avril 1745, les Autrichiens, rentrés dans la Bavière, se rendent maîtres de Munich ; le nouvel électeur fait, le 18, son accommodement avec la reine de Hongrie, et demeure neutre le reste de la guerre.      
  Le 30 décembre 1777, Maximilien-Joseph, dernier électeur de Bavière de la branche cadette de Wittelsbach, meurt ; Charles-Théodore, électeur palatin, chef de la branche aînée de Wittelsbach, lui succède ; mais plusieurs souverains, et en particulier l'Autriche, font valoir des droits sur une partie de cette succession, et allument une nouvelle guerre en Allemagne, qui dura près d'un an ; la Prusse prit le parti du nouvel électeur de Bavière.   1777  
  Le 16 février 1799, Charles-Théodore, électeur Palatin et de Bavière, meurt dans sa soixante-quinzième année ; le duc de Deux-Ponts, Maximilien-Joseph , lui succède ; il a été créé roi de Bavière en 1806.
  1799  
  Le 7 janvier 1801 paix signée entre la France et la Bavière. L'électeur paie à la France six millions de livres, à titre d'indemnité. Ce traité est ratifié le 14 .
Le 24 août 1801, traité de paix et d'amitié, signé à Paris, entre la France et l'électeur Bavaro-Palatin ; ce dernier renonce à ses anciennes possessions sur la rive gauche du Rhin.
  1801  

 

 

Voir Confédération du Rhin
Voir Uniformes - Bavière

     

 

 

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