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On
lit dans l'Oracle (de Bruxelles) de ce 5
janvier 1815 :
De Londres, le 30 décembre.
Bureau des affaires étrangères, le 26 décembre.
M. Baker est arrivé cette après-midi à ce bureau,
avec un traité de paix et amitié entre S.M. et les États-Unis
d'Amérique, conclu à Gand, le 24 de ce mois (...).
Les termes du traité sont très honorables pour la Grande-Bretagne.
Elle obtient tous les résultats qu'elle pouvait attendre d'une
pareille guerre. Ses droits maritimes lui restent dans toute leur
étendue. Ses alliés indiens sont protégés
efficacement. Elle conserve provisoirement une partie de ses conquêtes.
Désormais elle jouira exclusivement de certains droits de pêche
et de commerce auxquels les Américains participaient en vertu
des traités précédents.
D'un autre côté, les États-Unis n'obtiennent aucun
des objets pour lesquels ils ont déclaré plusieurs fois
qu'ils poursuivaient la guerre. La situation intérieure de
l'Amérique est pire qu'elle n'était avant qu'elle eût
commencé les hostilités. Ses finances sont épuisées ;
son commerce est anéanti ; quelques États se sont
soulevés contre le gouvernement général et le
menacent d'une séparation. Aucune acquisition de territoire
n'indemnisera les Américains de la perte de privilèges
commerciaux dont ils jouissaient. |
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Allemagne.
Vienne, 5 janvier.
Les liaisons et les plans des mécontents, à Milan,
avaient des ramifications très étendues, et qui auraient
pu être fort dangereuses, non seulement pour l'Italie, mais
même pour l'Europe. On prétend que huit des chefs de
cette conspiration ont été condamnés à
mort. Les conjurés comptaient sur le concours de plus de
2.000 officiers de l'armée italienne qui sont à la
demi-solde.
(Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.) |
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Journal
des Débats du 5 janvier 1815:
On écrit de Bruxelles, le 1er janvier : "Un anglais
a fait avant-hier le pari d'aller à Anvers et d'en revenir
avec le même cheval, en cinq heures et demie, et il a gagné.
Il a donc fait trois lieues par heure. Le pari était de cinq
cents guinées." |
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Paris,
le 5 janvier 1815.
On lit dans la Gazette de Bayreuth du 23 décembre :
« Tous les écrits dirigés contre le Roi
Frédéric-Auguste, et qui circulent en très
grand nombre dans la Saxe, ne produisent d'autre effet que de ranimer
de plus en plus l'amour des Saxons pour leur ancien souverain, et
la défense sévère de quelques brochures écrites
en faveur de la famille qui a régné si longtemps en
Saxe fait naître une confiance aveugle dans la vérité
irréfragable de celles-ci, en même
temps qu'elle excite l'indignation générale contre
les autres.
Une maison de commerce de Saxe qui a reçu cinq mille bustes
en fer du Roi de Saxe, les a débités en peu de jours. »
(Journal des Débats, 6 janvier 1815.) |
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Frédéric-Auguste
de Saxe |
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Leipsick
(Saxe), le 5 janvier 1815.
Malgré l’état des choses en Saxe, l'esprit public s'y
prononce tous les jours plus fortement pour l’indépendance
de ce pays et le rétablissement de son roi. Toutes les classes,
tous les âges désirent son retour, et il y a eu ça
et là des scènes désagréables à
cette occasion. Le 23 décembre, jour anniversaire de la naissance
de Frédéric Auguste, a été célébré
avec plus ou moins de solennité mais surtout par des actes
de bienfaisance. Tout Saxon se fait un devoir et un point d'honneur
de ses sentiments pour un Roi à qui la Saxe a de si grandes
obligations. Les nouvelles agréables pour la Prusse qui, suivant
une feuille de Hambourg, sont parvenues à Vienne, ne concernent
point les dispositions de la nation saxonne.
Nous n'avons aucune connaissance d'une députation que la même
feuille fait partir de la Saxe pour se rendre à Vienne, auprès
de S.M. le roi de Prusse.
Le roi de Saxe continue de recevoir de Vienne les assurances les plus
consolantes sur son prochain retour en Saxe. Les personnes qui l'entourent
sont des hommes distingués par leur droiture et leurs lumières,
et le Roi a déclaré formellement qu'avec leurs secours,
il ferait à son retour en Saxe tout ce qui pourrait favoriser
la liberté et la sûreté des habitants et rétablir
leur bien-être. Il doit avoir dans la constitution de grands
changements appropriés à l'esprit du temps, à
la justice et au bien général.
(Journal des Débats, 19 janvier 1815.) |
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