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1789-1815.com

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Armée Française  1799

     
 

     
 

En 1799, l'armée française se trouve dans une phase de réorganisation.

Armée française en 1799

 La constitution de l’an III définit les missions de “la force armée” : défendre l’Etat contre les ennemis du dehors, et assurer au-dedans le maintien de l’ordre et l’exécution des lois. Elle la distingue en garde nationale sédentaire et garde nationale en activité. Cette dernière est définie par l’article 285 de la façon suivante : “La République entretient à sa solde, même en temps de paix, sous le nom de gardes nationales en activité, une armée de terre et de mer.

 

La loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799)(*), relative au personnel de la guerre, tenta une réorganisation de l'armée, mais quelques jours après la coup d'Etat du 18 brumaire, cette loi fut rapportée. Bien qu'elle n'ait pas été mise en application, elle donne une idée de la force de l'armée française à cette époque.

L’état-major général des armées et des divisions militaires comptait 80 généraux de division, 140 généraux de brigade, 110 adjudants-généraux et 510 aides de camp et adjoints.

L’état-major des places était composé de 1500 hommes.

Le corps des commissaires des guerres comptait 400 hommes.

L’infanterie de bataille était réduite à cent demi-brigades de 3.231 hommes, soit un total de 323.100 hommes.

L’infanterie légère était réduite à 26 demi-brigades de 3231 hommes, soit un total de 84.006 hommes.

 

Les carabiniers formaient deux régiments de 704 hommes, soit un total de 1.408 hommes.

La cavalerie de bataille formait vingt-cinq régiments de 531 hommes, soit un total de 13.275 hommes.

Les dragons formaient quinze régiments de 942 hommes, soit un total de 14.130 hommes.

 

Les chasseurs à cheval formaient vingt-deux régiments de 942 hommes, soit un total de 20.724 hommes.

Les hussards formaient douze régiments de 942 hommes, soit un total de 11.304  hommes.

 

Le corps de l’artillerie était coiffé d’un état-major de 226 officiers.

L’artillerie à pied était composée de huit régiments de 1.888 hommes, soit un total de 15.104 hommes.

L’artillerie à cheval était composée de huit régiments de 466 hommes, soit un total de 3.728 hommes.

Douze compagnies d’ouvriers, à 87 hommes, formaient un total de 1.044 hommes.

Trente-deux brigades d’ouvriers artistes, à 60 hommes, formaient  un corps de 1.920 hommes.

Deux bataillons de pontonniers, à 599 hommes, formaient un total de 1.198 hommes.

 

Le corps du génie était coiffé d’un état-major de 637 officiers.

Six compagnies de mineurs à 96 hommes formaient un total de 576 hommes.

Deux bataillons de sapeurs formaient un corps de 3.614 hommes.

 

La gendarmerie était divisée de la façon suivante :

- gendarmerie nationale faisant le service des départements continentaux (10.564 hommes)

- gendarmerie nationale faisant le service des départements du Golo et Liamone (573 hommes)

- gendarmerie nationale faisant le service des départements des départements d’entre Meuse, Rhin et Moselle (557 hommes).

- trois détachements de la gendarmerie faisant le service des armées (450 hommes).

 

287 compagnies de vétérans nationaux, à 52 hommes, formaient un total de 14.924 hommes.

13 compagnies canonniers vétérans, à 52 hommes, formaient un total de 676 hommes.

La garde du corps législatif, composée de deux bataillons à six compagnies, formait un corps de 1256 hommes.

La garde du directoire exécutif comptait un effectif de 287 hommes.

Cinq compagnies de guides à 100 hommes chacune, totalisaient 500 hommes.

Les officiers de santé (service de l’intérieur et service des armés) étaient au nombre de 1.907.

Les “Helvétiens”, répartis en six demi-brigades de 3000 hommes,  formaient  un corps de 18 mille hommes.

Les 130 compagnies de  Canonniers volontaires garde-côtes formaient un corps de 9.100 hommes.

Trois bataillons de grenadiers garde-côtes formaient un corps de 3.204 hommes.

Les trois Ecoles nationales d’instruction des troupes à cheval présentaient un cadre de 123 hommes.

 

Le tableau général de la force et de la solde de l’armée de terre pendant l’an VIII, joint à la loi du 23 fructidor an VII, offre un total de 566.420 hommes, nommés “gardes nationaux en activité”. Le montant pour la solde de l’armée de terre au cours de l’an VIII devait s’élever à 130.836.829 francs et 75 centimes. Dans cette somme sont compris 1.700.000 francs pour la solde des officiers réformés et les officiers, sous-officiers et soldats en retraite provisoire.

Il est probablement utile de rappeler que ce tableau d’effectif représente, d’après le mot du général Bardin “une organisation sur papier” (*).

 

Ce tableau ne parle pas des bataillons et compagnies auxiliaires (créés par la loi du 14 messidor an 7), ni du bataillon de chasseurs basques, ni de l’armée d’Orient “sur laquelle, disait la loi, il sera statué par une loi particulière.” Il ne parle pas non plus de l’armée de mer, dont relèvent les sept demi-brigades d’artillerie de marine.

La veille (22 fructidor an 7) avaient été créées trois nouvelles légions qui ne sont pas non plus reprises dans le tableau :
- la Légion italique
- la Légion des Francs du Nord
- la Légion polonaise.

(*) L'exécution de la loi du 23 fructidor an VII sur le personnel de la guerre a été suspendue par la loi du 26 brumaire an VIII, une semaine à peine après la prise de pouvoir par Bonaparte.

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Situation au 1er vendémiaire an VIII (d'après le Journal Militaire*)

 

  arfr3_inf057.htm  
 

Infanterie de ligne : 110 demi-brigades

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Infanterie légère : 30 demi-brigades

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Artillerie à pied : 8 régiments

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Artillerie à cheval : 8 régiments

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8
   

Ouvriers d'artillerie : 8 compagnies.
Pontonniers : 2 bataillons.

 

     
 

Génie

Sapeurs : 4 bataillons
Mineurs : 6 compagnies

Ecole d'application

 

     
 

Troupes à cheval

Carabiniers : 2 régiments

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2
               

 

Cavalerie : 25 régiments

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Dragons : 20 régiments

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Chasseurs à cheval : 23 régiments (numérotés de 1 à 25, les n°s 17 et 18 sont vacants.)

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-
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25
         

 

Hussards : 13 régiments (1à 12 + 7bis)

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7b
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12
         

 

Gendarmerie nationale

Compagnies de vétérans nationaux

Ecole des trompettes

Garde du corps législatif

Garde des consuls                
    Garde à pied            
    Garde à cheval            

Compagnies des guides à cheval

Compagnies des canonniers volontaires gardes-côtes

Bataillons des grenadiers gardes-côtes

Troupes étrangères au service de la République

* Complété par le Tarif de la retenue qui doit être exercée sur la solde des sous-officiers et soldats de toutes les armes des troupes de la République, à compter du 1er vendémiaire an 8, pour les journées du traitement des malades et blessés dans les hôpitaux militaires et civils, conformément à l’article XXII de la loi du 26 fructidor an 7, sur le rétablissement des masses (Journal militaire, pages 108 et suivantes)..

     
 

 

 

                   

 

 

 

     
         
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