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Dernière
modification le 28 février 2006.
Le
Publiciste
Publiciste
(le) ou Nouvelles politiques, nationales et étrangères :
Journal parisien, qui commença à paraître le 15 novembre 1792 sous le
titre de Nouvelles politiques, nationales et étrangères.
Dirigé par Suard, il eut pour principaux collaborateurs
Dupont de Nemours, Barante, Lacretelle le jeune, l'abbé Morellet et Guizot.
Son dernier numéro parut le 1er novembre 1810.
Notice de la Bibliographie
de la presse périodique, d'Eugène Hatin :
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Nouvelles
politiques, nationales et étrangères, 15 novembre
1792-19 fructidor an 5, 5 vol. in-4° |
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Par
Suard, Guizot, Dupont de Nemours, Barante, Lacretelle le jeune, l'abbé
Morellet et Monestier, député de la Lozère, pour
les séances de la Convention. – |
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Fait
suite à la Gazette universelle de Cerisier. La lacune
est comblée par une introduction intitulée : Précis
des principaux événements qui se sont passés
en Europe depuis le 10 août jusqu'au 15 novembre 1792.
Proscrit le 18 fructidor, il essaya de reparaître sous différents
titres, ainsi :
Le 29 fructidor :Le Nouvelliste. In-4°.
Du 1er vendémiaire au 28 frimaire an 6 : Le Narrateur universel,
88 n°s in-4°.
Les 5 et 6 nivôse : Le narrateur politique. In-4°.
Et enfin le 7 du même mois de nivôse azn 6 jusqu'au 1er
novembre 1810 :Le Publiciste, 8 vol in-4° et 23 vol.
in-fol.
Le Publiciste, comme plusieurs autres journaux, donnait à
ses abonnés un supplément contenant les lois. La bibliothèque
du Corps législatif possède un certain nombre de ces
suppléments, allant de l'an 7 à 1803.
Le feuilleton du Publiciste, qui compta parmi ses rédacteurs
Mlle Pauline de Meulan, depuis Mme Guizot, présente cette singularité,
qu'il était disposé tantôt longitudinalement,
tantôt transversalement en tête de la feuille, de manière
à pouvoir en être détaché. La bibliothèque
du Corps législatif possède 23 volumes de ces feuilletons
détachés, de fructidor an 6 à 1809, 5 vol. in-4°,
format d'agenda, et 18 vol. in-4° oblong.
Le nom des rédacteurs de cette feuille dit assez quel en était
l'esprit, et quel peut en être le mérite. "C'est,
disait Roederer dans un rapport au premier consul, un journal sans
but bien marqué et sans effet politique." Voy. d'ailleurs
t.7 p. 415 et s., 487.
J'ai dit que les Nouvelles politiques se donnaient comme
la continuation de la Gazette universelle. Depuis que j'ai
fait l'article de cette dernière feuille, il m'est tombé
sous la main un supplément à son prospectus dont, profitant
de l'occasion qui s'en présente, je crois devoir reproduire
ici quelques passages :
"Le principal auteur de la Gazette universelle, y lit-on,
est le sieur Boyer, dont la réputation dans ce genre de travail
est faite depuis longtemps. C'est lui qui a rédigé le
Courrier de l'Europe pendant ses six premières années,
qui s'est ensuite chargé de la composition des articles de
France de la Gazette de Leyde, qu'il n'abandonnera aujourd'hui
que pour s'occuper de sa propre feuille. Le succès qu'ont eu
en France ces deux papiers étrangers, et dont la Gazette
de Leyde jouit encore, est un sûr garant de celui qu'obtiendra
la Gazette universelle du même auteur. Le sieur Boyer
a pris pour adjoint le sieur Cerisier, avocat en parlement et député
suppléant de Bourg en Bresse à l'Assemblée nationale.
Le sieur Cerisier a rédigé pendant longtemps et successivement
les Gazettes d'Amsterdam et de Leyde. Ses connaissances en droit public
et en histoire rendent son talent précieux pour un journal
politique. C'est lui qui est chargé de la traduction des papiers
anglais, allemands et hollandais. Le sieur Boyer traduira ceux d'Italie
et d'Espagne, et fournira les nouvelles de la cour et de la ville
dont la bonne compagnie se sera occupée… Nous avons, en outre,
établi une correspondance directe avec les principales villes
d'Europe, et nous sommes assurés d'avoir les premiers les nouvelles
les plus exactes et les plus intéressantes de Hambourg, de
Vienne, de La Haye, Londres, Bruxelles, Gand, Madrid et Rome… Nous
avons cru devoir mettre ce tableau sous les yeux des seules personnes
de province et des pays étrangers, afin qu'elles connaissent
leurs correspondants, et qu'elles ne confondent pas la feuille qu'on
leur présente avec celles qu'on s'est empressé de publier,
et qui ne sont toutes, sans exception, que des entreprises de
librairie. Le sieur Boyer et ses coopérateurs sont assez
connus à Paris pour n'avoir pas besoin que leur travail y soit
recommandé."
Parmi ses coopérateurs, Boyer nomme, outre Cerisier, Chas de
Fontanille, Le Neveu et Marré. |
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