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On lit
dans le Moniteur de ce jour : |
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le
Moniteur |
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Extérieur.
Etats-Unis d’Amérique. New-Yorck, le 15 novembre (23
brum.)
Cent quatre-vingt passagers qui se rendaient de Saint-Domingue ici,
à bord du même bâtiment, ont été
rencontrés par une frégate anglaise qui les a dépouillés,
non seulement de leur argent, mais de tout leur linge et de toutes
leurs hardes. Elle s’est ensuite emparée de leur bâtiment,
et les a jetés, sans vivres ni eau, à bord d’une goélette
de 60 tonneaux, qui les a conduits au continent d’une manière
presque miraculeuse. Sans doute, ceux qui les ont ainsi abandonnés
au milieu de la mer, sur une frêle embarcation où ils
étaient entassés les uns sur les autres, sans subsistances,
n’avaient pas imaginé qu’ils eussent quelque chose à
craindre du témoignage de ces malheureux ; mais la Providence
les a sauvés, et mis ainsi en état de révéler
un trait d’inhumanité qui, suivant le calcul des Anglais,
devait s’ensevelir dans le fond de la mer. La manière cruelle
dont ces passagers ont été traités, soulève
ici tous les esprits, et révolte tous les cœurs.
On annonce que deux frégates anglaises, le Boston
et l’Embuscade, ont péri dans leur croisière,
l’une du côté de la baie de Chesapeak, l’autre du côté
du Canada. On ajoute que la première s’est perdue corps et
biens, avec tout son équipage.
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Saint-Domingue
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Bruxelles,
le 2 nivôse.
Nos manufactures de draps du Limbourg peuvent à peine suffire
maintenant aux commandes qui leur sont faites de toutes parts. La
prohibition des marchandises anglaises est une des causes de leur
prospérité.
- Depuis que les Anglais ont perdu dans la mer du Nord un vaisseau
de ligne de 64 canons, qui avait appartenu à la ci-devant marine
hollandaise, ainsi que la frégate la Circé,
de 32 canons, ils se tiennent plus au large, et n’osent plus s’aventurer
aussi près des côtes de la Hollande et de celles des
îles de la Zélande, surtout quand les vents soufflent
vers la terre. A l’exception de la pointe septentrionale de la Hollande,
l’on n’aperçoit plus de croiseurs ennemis sur les côtes
de la République batave. |
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Bruxelles
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Avis.
Jean-Marie Farina, vis-à-vis la place de Juliers à Cologne,
le plus ancien distillateur de la véritable eau de Cologne,
continue toujours de faire distribuer cette eau en son dépôt
général, à Paris, chez le citoyen Emch, portier
aux messageries, rue Notre-Dame-des-Victoires, N° 11 et 83.
L’on y trouve aussi les vulnéraires suisses des Hautes-Alpes
et l’eau Darquebusades. |
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Jean-Marie
Farina
Eau
de Cologne
Vulnéraires
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Extrait
du rapport d’un observateur à Desmarest, du 6 nivôse.
(28 décembre 1803) |
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Desmarest
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On
entend partout des plaintes amères sur l’excessive avidité
des avoués, huissiers, etc., et sur les frais exorbitants qu’entraînent
nécessairement les plus minces procès. Dans plusieurs
sociétés on en fait la comparaison avec ce que coûtaient
dans l’ancien régime les mêmes procès, et certes
l’avantage n’est pas en faveur de la procédure actuelle. On
se plaint aussi de l’éloignement des justices de paix, et de
la rapacité de quelques commissaires de police, qu’on accuse
de faire des fortunes brillantes. En général on doit
dire que le vœu du public est assez fortement prononcé sur
cet article, et la réforme dans ce corps paraît être
le désir des amis du gouvernement et de tous les citoyens éclairés.
Des malintentionnés, profitant du silence absolu des journaux,
assurent que la loi sur la conscription n’est pas loin de produire
les plus fâcheux événements, et que déjà
on commence à s’en apercevoir dans plusieurs départements.
Ce que je puis assurer, c’est qu’elle n’est pas un des moindres objets
de mécontentement de la majeure partie de la France.
Candide. |
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Extrait
du Rapport de la Préfecture de Police du même jour. |
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Exclusifs. Il
y a eu avant-hier et hier une petite réunion d’exclusifs,
rue Saint-Antoine, dans la tabagie près l’hôtel Beauvais.
Beaucoup d’ouvriers se rendent habituellement dans cette tabagie,
qu’on observe avec d’autant plus de soin qu’il y a lieu de croire
que ces enragés n’y vont que pour chercher à les sonder.
Les exclusifs disent que leurs affaires vont bien à Turin,
qu’ils ont eu des nouvelles, que les frères et amis y étaient
plus en force que jamais. |
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Exclusifs
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