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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1758 : |
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Domingue
(Saint-) ou l'île Espagnole, grande île de
l'Amérique, la plus riche des Antilles, d'environ 160 lieues
de long, 30 dans sa moyenne largeur et 350 de tour, non compris
les anses. Christophe Colomb la découvrit en 1492, le 6 décembre.
Elle est presque toute entourée de rochers escarpés
et d'écueils fort dangereux. Au N. et au S.E. la chaleur
y serait insupportable pendant six mois de l'année, sans
un vent d'Orient et des pluies fréquentes qui y causent une
humidité fort incommode, et qui corrompt en peu de temps
les viandes, le pain et les fruits. La variété des
climats y est surprenante. Les naturels de l'île vivent longtemps
; mais les Européens y vieillissent plus tôt qu'ailleurs.
Il y a un nombre prodigieux de rivières ; les six principales
sont l'Ozaza, la Neyva, le Macoris, l'Usaque
ou rivière de Monte Christo, l'Yana et
l'Artibonite, qui est la plus longue et la plus large de
toutes. C'est l'île du monde où il y a les plus belles
et les plus abondantes mines d'or. Il y a aussi des mines de talc,
de cristal, etc. Elle appartient aux Espagnols et aux Français. |
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Amérique
Antilles
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1789 : |
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
Bruxelles, an VII - mai 1799 : |
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Domingue
(Saint-) ou l'île Espagnole, grande île de
l'Amérique, la plus riche des Antilles, d'environ 160 lieues
de long, 40 dans sa moyenne largeur et 350 de tour, non compris
les anses. Christophe Colomb la découvrit en 1492, le 6 décembre,
et l'appela Hispaniola : on la nommait auparavant Hayti.
La ville de Saint-Domingue y ayant été bâtie
quelque temps après, elle en prit le nom qu'elle porte aujourd'hui.
Elle est presque toute entourée de rochers escarpés
et d'écueils fort dangereux. Elle est coupée de l'E.
à l'O. par une chaîne de montagnes, la plupart escarpées.
Au N. et au S.E. la chaleur y serait insupportable pendant six mois
de l'année, sans un vent d'Orient et des pluies fréquentes
qui y causent une humidité fort incommode, et qui corrompt
en peu de temps les viandes, le pain et les fruits. La variété
des climats y est surprenante. Les naturels de l'île vivent
longtemps ; mais les Européens y vieillissent plus tôt
qu'ailleurs. Il y a un nombre prodigieux de rivières ; les
six principales sont l'Ozaza, la Neyva, le Macoris,
l'Usaque ou rivière de Monte Christo, l'Yuna
et l'Artibonite, qui est la plus longue et la plus large
de toutes. C'est l'île du monde où il y a les plus
belles et les plus abondantes mines d'or. Il y a aussi des mines
de talc, de cristal, etc. Les Espagnols possèdent la partie
orientale, et les Français l'occidentale. La principale ville
des Espagnols est Saint-Domingue ; celle des Français est
le Cap Français. Cette île est sujette aux ouragans,
et en souffrit beaucoup en 1751 et en 1772. La partie française
de l'île a été cruellement dévastée
par la guerre civile et étrangère. Les Anglais et
les Espagnols s'en tenaient presque totalement emparés en
1793 et 1794. Les Français ont repris une grande partie des
conquêtes des Anglais en 1797 et 1798. Par le traité
de paix conclu à Bâle le 22 juillet 1795, entre la
France et l'Espagne, cette dernière puissance a cédé
toute la partie espagnole de Saint-Domingue. Ainsi toute l'île
de Saint-Domingue appartient maintenant à la France. |
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Cap-François, (le) c'est le port le plus fréquenté
de la partie de l'île
de Saint-Domingue qui appartient aux Français. C'est une espèce de
baie, qui n'est ouverte qu'au seul vent de N.E. ; l'entrée est très
bien fortifiée. Il est sur la côte septentrionale de l'île, dans une
belle plaine bien fertile et bien peuplée. On y a bâti une ville,
qui devient tous les jours plus considérable. Il y a un gouverneur.
Elle est située au bord d'une grande plaine, qui a vingt lieues de
long sur quatre de large. Ce pays est celui de l'univers qui produit
la plus grande quantité de sucre. Les Espagnols et les Anglais prirent
cette ville en 1695, la pillèrent et la réduisirent en cendres. Elle
est rebâtie. Ses rues sont tirées au cordeau ; il y a beaucoup de
canaux, mais n'ayant presque point d'écoulement, ils forment des espèces
de cloaques qui rendent le climat malsain. |
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(Journal de Paris 23 frimaire an X.) |
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On lit dans un papier
anglais la note suivante sur la population, l’industrie, la culture
et le commerce de Saint-Domingue.
“Au commencement de l’année 1790, l’île de Saint-Domingue, qu’on pouvait
regarder comme le paradis terrestre du Nouveau-Monde, contenait 793
plantations à sucre, 3.117 à café, 786 à coton, 3.160 à indigo, 34
à cacao, 623 à grains, ignames et autres légumes. En 1787, on fréta
à Saint-Domingue 470 bâtiments, contenant 112.253 tonneaux, et ayant
11.220 hommes d’équipage. La valeur des exportations était de 114.363.096
liv. tournois, argent de France. Enfin, la population s’élevait à
534.000 individus, dont 30.000 blancs, 24.000 mulâtres, 480.000 noirs.
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Le 17 avril 1825, une ordonnance
de Charles X concède, "aux habitants de la partie française
de Saint-Domingue l'indépendance pleine et entière de leur gouvernement".
La contrepartie de cette reconnaissance était le paiement d'une
indemnité de 150 millions en cinq termes égaux d'année en année,
le premier échéant le 31 décembre 1825, destinée à dédommager les
anciens colons.
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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
5 juin 1777, la France conclut avec l'Espagne un traité de
limites, pour l'île de Saint-Domingue. |
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1777
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Au commencement de février 1801, le noir Toussaint-Louverture
prend possession de la partie espagnole de Saint-Domingue, au nom
de la république française.
Le 22 octobre
1801, soulèvement général de Saint-Domingue
: plus de deux mille blancs sont renfermés au Cap-Français. |
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1801
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