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Saint-Domingue

     
         
  Voir :
Toussaint-Louverture
Christophe (Henri Ier, roi d'Haïti 1811-1820)
Dessalines
     

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1758 :

   
 

Domingue (Saint-) ou l'île Espagnole, grande île de l'Amérique, la plus riche des Antilles, d'environ 160 lieues de long, 30 dans sa moyenne largeur et 350 de tour, non compris les anses. Christophe Colomb la découvrit en 1492, le 6 décembre. Elle est presque toute entourée de rochers escarpés et d'écueils fort dangereux. Au N. et au S.E. la chaleur y serait insupportable pendant six mois de l'année, sans un vent d'Orient et des pluies fréquentes qui y causent une humidité fort incommode, et qui corrompt en peu de temps les viandes, le pain et les fruits. La variété des climats y est surprenante. Les naturels de l'île vivent longtemps ; mais les Européens y vieillissent plus tôt qu'ailleurs. Il y a un nombre prodigieux de rivières ; les six principales sont l'Ozaza, la Neyva, le Macoris, l'Usaque ou rivière de Monte Christo, l'Yana et l'Artibonite, qui est la plus longue et la plus large de toutes. C'est l'île du monde où il y a les plus belles et les plus abondantes mines d'or. Il y a aussi des mines de talc, de cristal, etc. Elle appartient aux Espagnols et aux Français.

 

Amérique
Antilles

 

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 :

   
 

-

 



 

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, Bruxelles, an VII - mai 1799 :

   
 

Domingue (Saint-) ou l'île Espagnole, grande île de l'Amérique, la plus riche des Antilles, d'environ 160 lieues de long, 40 dans sa moyenne largeur et 350 de tour, non compris les anses. Christophe Colomb la découvrit en 1492, le 6 décembre, et l'appela Hispaniola : on la nommait auparavant Hayti. La ville de Saint-Domingue y ayant été bâtie quelque temps après, elle en prit le nom qu'elle porte aujourd'hui. Elle est presque toute entourée de rochers escarpés et d'écueils fort dangereux. Elle est coupée de l'E. à l'O. par une chaîne de montagnes, la plupart escarpées. Au N. et au S.E. la chaleur y serait insupportable pendant six mois de l'année, sans un vent d'Orient et des pluies fréquentes qui y causent une humidité fort incommode, et qui corrompt en peu de temps les viandes, le pain et les fruits. La variété des climats y est surprenante. Les naturels de l'île vivent longtemps ; mais les Européens y vieillissent plus tôt qu'ailleurs. Il y a un nombre prodigieux de rivières ; les six principales sont l'Ozaza, la Neyva, le Macoris, l'Usaque ou rivière de Monte Christo, l'Yuna et l'Artibonite, qui est la plus longue et la plus large de toutes. C'est l'île du monde où il y a les plus belles et les plus abondantes mines d'or. Il y a aussi des mines de talc, de cristal, etc. Les Espagnols possèdent la partie orientale, et les Français l'occidentale. La principale ville des Espagnols est Saint-Domingue ; celle des Français est le Cap Français. Cette île est sujette aux ouragans, et en souffrit beaucoup en 1751 et en 1772. La partie française de l'île a été cruellement dévastée par la guerre civile et étrangère. Les Anglais et les Espagnols s'en tenaient presque totalement emparés en 1793 et 1794. Les Français ont repris une grande partie des conquêtes des Anglais en 1797 et 1798. Par le traité de paix conclu à Bâle le 22 juillet 1795, entre la France et l'Espagne, cette dernière puissance a cédé toute la partie espagnole de Saint-Domingue. Ainsi toute l'île de Saint-Domingue appartient maintenant à la France.

 

 

 
  Cap-François, (le) c'est le port le plus fréquenté de la partie  de l'île de Saint-Domingue qui appartient aux Français. C'est une espèce de baie, qui n'est ouverte qu'au seul vent de N.E. ; l'entrée est très bien fortifiée. Il est sur la côte septentrionale de l'île, dans une belle plaine bien fertile et bien peuplée. On y a bâti une ville, qui devient tous les jours plus considérable. Il y a un gouverneur. Elle est située au bord d'une grande plaine, qui a vingt lieues de long sur quatre de large. Ce pays est celui de l'univers qui produit la plus grande quantité de sucre. Les Espagnols et les Anglais prirent cette ville en 1695, la pillèrent et la réduisirent en cendres. Elle est rebâtie. Ses rues sont tirées au cordeau ; il y a beaucoup de canaux, mais n'ayant presque point d'écoulement, ils forment des espèces de cloaques qui rendent le climat malsain.      

 

 

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  (Journal de Paris 23 frimaire an X.)    
  On lit dans un papier anglais la note suivante sur la population, l’industrie, la culture et le commerce de Saint-Domingue.
“Au commencement de l’année 1790, l’île de Saint-Domingue, qu’on pouvait regarder comme le paradis terrestre du Nouveau-Monde, contenait 793 plantations à sucre, 3.117 à café, 786 à coton, 3.160 à indigo, 34 à cacao, 623 à grains, ignames et autres légumes. En 1787, on fréta à Saint-Domingue 470 bâtiments, contenant 112.253 tonneaux, et ayant 11.220 hommes d’équipage. La valeur des exportations était de 114.363.096 liv. tournois, argent de France. Enfin, la population s’élevait à 534.000 individus, dont 30.000 blancs, 24.000 mulâtres, 480.000 noirs.
   

 

Le 17 avril 1825, une ordonnance de Charles X concède, "aux habitants de la partie française de Saint-Domingue l'indépendance pleine et entière de leur gouvernement". La contrepartie de cette reconnaissance était le paiement d'une indemnité de 150 millions en cinq termes égaux d'année en année, le premier échéant le 31 décembre 1825, destinée à dédommager les anciens colons.

 

 

Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.

   
 

Le 5 juin 1777, la France conclut avec l'Espagne un traité de limites, pour l'île de Saint-Domingue.

  1777  
 

  Au commencement de février 1801, le noir Toussaint-Louverture prend possession de la partie espagnole de Saint-Domingue, au nom de la république française.   

Le 22 octobre 1801, soulèvement général de Saint-Domingue : plus de deux mille blancs sont renfermés au Cap-Français.

 

1801

 

 

 

 


 
(A suivre.)
   

 

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