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Il
y a journellement des engagements entre les divisions de notre flottille
et les croisières anglaises.
A l’île-de-Groix, sept chaloupes canonnières ont fait
prendre le large à deux vaisseaux de ligne et à une
frégate. Elles s’étaient embossées près
du rivage ; et malgré plus de vingt bordées qu’ont
lâchées les vaisseaux, elles n’ont reçu aucun
mal, et leur ont envoyé au contraire des boulets de 24 qui
les ont forcés à gagner le large, en endommageant
beaucoup leurs mâtures.
Entre Gravelines et Calais, une section de la flottille de transport
ayant échoué sur la plage, la croisière anglaise
s’est avancée pour s’en emparer. Les patrouilles du 1er régiment
de chasseurs, les détachements du 85e régiment d’infanterie,
et les batteries mobiles servies par le 2e régiment d’artillerie
à cheval, sont arrivées à temps pour la protéger
contre les gros vaisseaux. Le combat a duré près de
trois quarts d’heure : plusieurs obus ont atteint les bâtiments
anglais, et ont éclaté à leurs bords, ce qui
les a décidés à s’éloigner fort maltraités.
La section de la flottille a repris la mer à la marée
montante, et est entrée à Calais.
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1er
régiment de chasseurs à cheval
85e régiment
d’infanterie
2e régiment
d’artillerie à cheval
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