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Vosgien,
Dictionnaire géographique portatif, Paris 1758 : |
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Bruxelles,
Bruxellae, la plus belle et la plus riche ville des Pays-Bas,
capitale du Brabant au quartier de Bruxelles, siège du gouvernement
des Pays-Bas autrichiens, auquel on fait presque les mêmes honneurs
qu’au souverain. Les édifices publics y sont magnifiques. Elle
est très commerçante par ses manufactures de dentelles,
de tapisseries fines en or, en argent et en soie, de cuirs dorés
et de très beaux camelots. Il y a dans cette ville un conseil
d’Etat, un Conseil privé et plusieurs autres tribunaux. Le
maréchal de Villeroi la bombarda en 1695. Les Français
l’abandonnèrent en 1706. L’électeur de Bavière
l’assiégea en 1708, mais le duc de Malborough lui en fit lever
le siège avec précipitation. Les Français commandés
par Mr le Maréchal de Saxe la prirent le 21 février
1746, et l’ont rendue par le traité d’Aix-la-Chapelle en 1748.
C’est la patrie de François Aiguillon, de Philippe Champaigne,
de François du Quesnoy, surnommé le Flamand,
de Vander Weyde, et d’André Vesal. Elle est en partie sur une
éminence, en partie dans une plaine agréable et fertile
en grains et en pâturages, sur la Senne, à 9 lieues S.
d’Anvers, avec lequel elle communique par un canal, 10 et demie S.E.
de Gand, 59 N. p. E. de Paris, 65 S.E. de Londres. Long. 21 56 lat.
50 51. |
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Vosgien,
Dictionnaire géographique portatif, Paris 1789 : |
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Bruxelles,
Bruxellae, la plus belle et la plus riche ville des Pays-Bas
autrichiens, capitale du Brabant et des Pays-Bas autrichiens. Les
édifices publics y sont magnifiques. Elle est très commerçante.
Il y a dans cette ville un conseil d’Etat, un Conseil privé
et plusieurs autres tribunaux. Le maréchal de Villeroy la bombarda
en 1695. Les Français l’abandonnèrent en 1706. L’électeur
de Bavière l’assiégea inutilement en 1708. Les Français
la prirent le 21 février 1746 ; c’est la patrie de Fr. Aiguillon,
de Philippe Champaigne, de François du Quesnoy, surnommé
le Flamand, de Wander-Weide et d’André Vesal. Elle
est en partie sur une éminence, en partie dans une plaine agréable
et fertile en grains et en pâturages, sur la Senne, à
9 lieues S. d’Anvers, avec laquelle elle communique par un canal,
à 10 lieues S.E. de Gand, 59 N. par E. de Paris, 65 S.E. de
Londres. Long. 21 56 lat. 50 51. |
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Vosgien,
Dictionnaire géographique portatif, Bruxelles 1799-an VII : |
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Bruxelles,
Bruxellae, ville magnifique des Pays-Bas, dont elle passait
pour la capitale. Quand elle appartenait à la maison d’Autriche,
c’était la résidence des Gouverneurs-généraux
des Pays-Bas. Il y avait alors un conseil d’Etat, un conseil privé,
un conseil des finances, un conseil souverain de la province et plusieurs
autres tribunaux. Cette ville est actuellement le chef-lieu du département
de la Dyle ; elle est divisée en 8 sections. Il y a de beaux
édifices publics. Elle est très commerçante.
Le maréchal de Villeroi la bombarda en 1695. Les Français
furent obligés de la vider en 1706, et la reprirent le 21 février
1746 ; ils la rendirent au traité d’Aix-la-Chapelle. La société
littéraire, formée dans cette ville en 1769, a été
érigée en corps permanent, sous le titre d’académie
impériale et royale des sciences et belles lettres, par lettres
patentes du 16 décembre 1772. Ainsi que toutes les anciennes
institutions, cette société n’existe plus. Le gouvernement,
forcé par les insurgents de quitter cette ville le 12 décembre
1789, y rentra le 2 décembre 1790. Les Français, commandés
par le général Dumouriez, y entrèrent le 14 novembre
1792. Le 24 mars 1793, les Autrichiens, aux ordres du Prince de Cobourg,
reprirent cette ville, où les Français sont de nouveau
entrés le 9 juillet 1794 ; depuis cette époque Bruxelles
est resté en leur pouvoir. On y travaille des tapisseries de
haute-lice très estimées, des camelots, des dentelles,
etc. Le double quai le long du canal est d’une grande beauté.
Il y avait une célèbre collégiale sous l’invocation
de Sainte-Gudule. La place Royale (actuellement de la Liberté)
quoique petite, l’hôtel-de-ville, la place St-Michel, le nouveau
marché aux grains, le nouveau palais du conseil de Brabant,
etc. sont d’une grande beauté ; mais peu de places en Europe
égalent la beauté du Parc, entouré à présent
de beaux bâtiments. C’est la patrie d’André Vésale,
de Franç. Aiguillon, de Philippe Champagne, de François
du Quesnoy, surnommé le Flamand, de Vander Weyde.
Elle est dans un terrain inégal, mais agréable, sain
et fertile en grains et en pâturages, sur la Senne, à
8 lieues S. d’Anvers, avec lequel elle communique par un canal, 10
S.E. de Gand, 5 O. de Louvain, 4 S.O. de Malines, 60 N.pE ; de Paris,
65 S.E. de Londres. Long. 21. 56. lat. 50.51. |
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Vosgien,
Dictionnaire de poche géographique , Paris 1801-an IX : |
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Bruxelles,
la plus belle et la plus riche ville des Pays-Bas, capitale
du Brabant, aujourd'hui chef-lieu de préfecture du département
de la Dyle, avec des tribunaux civil et criminel de première
instance et un de commerce, ci-devant séjour du gouverneur
des Pays-Bas, et le lieu où se tenait le conseil d’Etat, le
conseil privé, et plusieurs autres tribunaux. Les édifices
publics y sont magnifiques. Les habitants ont voté leur réunion
à la France, qui a été acceptée le 2 mars
1793. Elle est en partie sur une éminence, en partie dans une
plaine agréable et fertile en grains et en pâturages,
sur la Senne, à 9 lieues S. d’Anvers, avec laquelle elle communique
par un canal, 10 lieues S.E. de Gand, 69 N. q. E. de Paris, 65 S.E.
de Londres. Long. 22. 1. 45 lat. 50 51 |
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L'Almanach
de Bruxelles pour l'an XI (1803) contient une intéressante
description de Bruxelles et de ses environs, suivie de notices détaillées
concernant les différentes curiosités de la ville. Ces
notices seront complétées au fur et à mesure. |
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Description
de la ville de Bruxelles, et de ses environs.
La ville de
Bruxelles est au 50ème degré 51 minutes de latitude
septentrionale, et au 21ème degré 55 minutes et demi
de longitude, à l’Est du méridien de l’île de
Fer. Son méridien diffère de 8 minutes avec celui
de Paris ; c'est-à-dire qu’il est midi et 8 minutes à
Bruxelles quand il est midi à Paris.
Depuis le dixième siècle elle a été
le siège du gouvernement des Pays-Bas et la résidence
des gouverneurs généraux ; elle renfermait tout ce
qui constitue la capitale d’un état.
Elle est environnée de grandes villes, ayant Louvain à
l’est à cinq lieues de distance ; Malines et Anvers au nord,
la première à quatre lieues et la seconde à
huit lieues de distance ; Gand à l’ouest, Mons au sud-ouest
et Charleroi au sud, chacune à dix lieues de distance ; enfin,
Namur au sud-est à douze lieues. Elle est a vingt lieues
de Liège, à quarante de Cologne, à trente six
d’Amsterdam et soixante cinq de Londres, à soixante de Paris
et quarante de Luxembourg.
Les troupes de la République française s’en emparèrent
le 14 octobre 1792, elles l’abandonnèrent le 24 mars 1973.
Depuis le 9 juillet 1994 (vieux style), 21 Messidor, an 2 de la
République française, elle est de nouveau sous sa
domination, et fait, avec le reste des Pays-Bas, partie intégrante
de l’empire français, par la loi du 9 vendémiaire
an 4, qui a fait des territoires de la ci-devant Belgique et pays
de liège neuf départements, dont celui de la Dyle,
Bruxelles, chef-lieu, est le vingt-sixième dans l’ordre alphabétique
des cent trois départements qui composent le territoire de
la République française.
Le circuit des remparts de Bruxelles, en dedans des murs, est d’environ
une lieue et trois quart de France Sa longueur est d’environ mille
six cent toises, la plus grande largeur de près de mille
deux cent toises, et la surface interne contient au-delà
d’un million et demi de toises carrées.
La langue naturelle des habitants est le flamand. Mais presque tous
entendent et parlent le français ; c’est même aujourd’hui
la langue que l’on y parle le plus généralement. Les
affaires publiques ne se traitent que dans cette langue.
Bruxelles est une des villes d’Europe qui offre un séjour
des plus agréables, par sa situation et la réunion
de tous les objets qu’elle renferme ou qui l’environnent. Le siège
de l’administration du département, et de toutes les autorités
constituées ; un peuple nombreux, occupant un terrain fort
étendu ; un concours d’étrangers, des marchés
en grand nombre et bien fournis, les productions de tous les pays
et de tous les arts utiles et agréables ; par conséquent,
une grande circulation d’argent, beaucoup de luxe ; des spectacles
, des promenades très agréables, embellies par la
nature et par l’art ; de belles places, des rues larges, bien percées
et décorées de belles maisons, de grands hôtels,
de beaux édifices publics, des hôpitaux, des maisons
de charité, des écoles d’instruction, des académies,
des bibliothèques publiques, muséum, jardin botanique
; en un mot, tout ce qui peut concourir au lustre d’une grande cité.
On va donner l’énumération de tous les objets renfermés
dans la ville de Bruxelles et dans ses environs, qui peuvent mériter
l’attention des curieux. Ensuite on trouvera, en autant d’articles,
par ordre alphabétique, le détail de ce qu’il y a
d’intéressant, touchant chacun de ces objets. Cet ordre facilitera
beaucoup le moyen de trouver l’instant ce qu’on cherche.
On compte dans la ville de Bruxelles les objets suivants :
Un hôtel de préfecture, où siège l’administration
générale et du gouvernement.
Un commandement militaire et état-major de place.
Toutes les administrations civiles, judiciaires et militaires.
Un conseil de préfecture.
Un conseil de département.
Un conseil d’arrondissement.
Un conseil municipal.
Une administration mairie.
Un tribunal d’appel.
Un tribunal de premi ère instance. Un tribunal criminel.
Un tribunal de commerce.
Un tribunal de police municipale.
Quatre justices de paix.
Sept commissaires de police.
Un commandement et résidence de gendarmerie nationale.
Une direction des domaines nationaux, enregistrement, etc.
Une direction des contributions.
Une conservation des hypothèques.
Une inspection forestière.
Une administration de la loterie nationale.
Une direction de la poste aux lettres.
Une poste aux chevaux et relais.
Un prytanée, école centrale ; une bibliothèque
publique ; un muséum.
Une académie des beaux-arts.
Des bibliothèques et cabinets particuliers intéressants
Huit écoles primaires, quatre pour garçons etquatre
pour les filles.
Nombre de pensionnats et écoles particulières.
Deux grands hospices civils de santé.
Un hospice des insensés.
Vingt huit hospices de vieillards, enfants de la patrie, etc.
Un atelier de charité.
Un dépôt des mendiants.
trois casernes militaires.
Deux hopitaux militaires.
Un hôtel de ville, et un grand nombre d’édifices publics,
plusieurs temples ouverts à l’exercice du culte,
Un mont-de-piété,
Salles de spectacles, concerts, etc.
Un wauxhall,
Un entrepôt et une bourse de commerce,
Un octroi municipal,
Trois prisons,
Huit portes de ville,
Huit sections ou quartiers de ville.
Treize places publiques de marché.
Quatre bassins pour les bateaux, entourés de dix quais
Plus de vingt ponts, grands et petits.
Deux Halles.
Une boucherie.
Vingt six fontaines publiques.
Plus de 300 rues.
Douze mille maisons.
Soixante sept mille habitants environ.
Un grand parc qui sert de promenade publique ainsi que les remparts
de la ville.
Plus de deux cent jardins d’hôtels et de maisons particulières
Un grand nombre d’auberges et hôtels garnis,
Des bains publics,
Deux foires par an,
Trois marchés par semaine
Plusieurs établissements de messageries et voitures publiques.
Six barques publiques pour voyager sur le canal.
Quatre vingt dix fiacres exposés sur les places, et nombre
de carrosses de remises.
Huit salles de vent publiques.
Un grand nombre de fabriques et de manufactures ainsi que des magasins
et boutiques de tout ce qui sert aux besoins et agréments
de la vie.
Nombre de maisons de banques et de commerce.
Objets remarquables dans les environs de Bruxelles
La rivière de Senne.
Le canal de Bruxelles à Willebroeck.
L’allée Verte.
Le château de Schoenenberg.
Le village de Laeken et ses maisones de plaisance.
Le village de Koekelberg et Meulenbeek et idem.
Le village d’Anderlecht.
Les villages de Forest et Saint-Gilles.
Le village d’Alsenberg.
Le village de la Cambre.
Le village d’Ixelles.
Le village d’Etterbeek.
Le village de Saint-Josse-ten-Noode.
Le village de Scharebeck.
La Forêt de Soigne.
La machine hydraulique.
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Boiste,
Dictionnaire de Géographie Universelle, 1806. |
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Bruxelles, Bruxellae, la plus belle et la
plus riche ville des Pays-Bas autrichiens, capitale du Brabant, jadis
siège des conseils et plusieurs tribunaux, académies,
belle collégiale ; séjour du gouverneur des Pays-Bas
(Dyle) ; siège de préfecture ; tribunal d’appel d’où
ressortissent les tribunaux civils des départements de Jemmapes,
la Dyle, l’Escaut, les Deux-Nèthes et la Lys ; tribunaux criminel,
de première instance et de commerce ; 4 justices de paix ;
école centrale, prytanée, musée des arts, loterie
; place de la 5e classe ; 66.200 habitants ; édifices publics
magnifiques, superbe place du Parc, beau cours le long du canal ;
palais brûlé en 1730 ; fabriques de belles tapisseries,
tabac, camelot, baracan, bas, chapeaux, dentelles et chamoiseries
; manufactures de faïence, ustensiles de fer ; modes ; ouvrages
en or , fer battu. Villeroi la bombarda en 1695 ; l’électeur
de Bavière l’assiégea inutilement en 1708 ; les Français
la prirent en 1746 et 1792 ; patrie de François Aiguillon,
de Philippe Champagne, de François du Quesnoy, surnommé
le Flamand, de Vandermeulen, et d’André Vesala ; située
sur une éminence et dans une plaine agréable et fertile
en grains et en pâturages, sur la Senne, à 9 lieues S.
d’Anvers, y communique par un canal bordé de beaux quais, 10
lieues S.E. de Gand, 69 N. 1/4 E. de Paris, 65 S.E. de Londres. Long.
22.1.45. lat. 50 51. |
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Vosgien,
Dictionnaire géographique portatif, Lyon et Paris 1809 : |
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Bruxelles, Bruxellae, la plus belle et la
plus riche ville des Pays-Bas, capitale du Brabant, aujourd'hui chef-lieu
d’une sénatorerie et de préfecture du département
de la Dyle, avec des tribunaux civil et criminel de première
instance et de commerce, d’un tribunal d’appel d’où ressortissent
les tribunaux civils de première instance des départements
de Jemmapes, de la Dyle, de l’Escaut, des Deux-Nèthes et de
la Lys. Elle était ci-devant le séjour du gouverneur
des Pays-Bas, et le lieu où se tenaient le conseil d’Etat,
le conseil privé, et plusieurs autres tribunaux. Les édifices
publics y sont magnifiques. Les habitants ont voté leur réunion
à la France, qui a été acceptée le 2 mars
1793. Elle est en partie sur une éminence, en partie dans une
plaine agréable et fertile en grains et en pâturages,
sur la Senne, à 9 lieues S. d’Anvers, avec laquelle elle communique
par un canal, 10 lieues S.E. de Gand ; 69 N. q. E. de Paris, 65 S.E.
de Londres. Long. 22. 1. 45 lat. 50 51. |
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