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| Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823. |
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| Le
1er janvier 1792, l'assemblée législative de France
met en accusation les deux frères du roi, le prince de Condé,
et MM. de Calonne, Mirabeau jeune et la Queuille. |
Calonne |
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| Le
9 janvier 1792, paix de Jassi, entre la Russie et la Porte ; celle-ci
cède aux Russes Oczakow et le pays entre le Bog et le Dniester,
qui est établi pour limite des deux empires. Les habitants
de la Moldavie et de la Valachie acquièrent divers privilèges. |
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| Le
20 janvier 1792, établissement du maximum en France ; ce qui
donna l'occasion au peuple de Paris de piller les boutiques des épiciers,
sous prétexte d'accaparement. |
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| Le 1er février 1792, Louis XVI consent à ce que les biens des émigrés soient séquestrés, et les prêtres réfractaires déportés. |
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| Le 24 février 1792, Tippoo-Saïb, assiégé dans Seringapatnam, sa capitale, par les Anglais et les Marattes a fait avec eux un traité de paix, et leur cède la moitié de ses États. | ||||
Le 1er mars 1792, l'empereur d'Allemagne, Léopold II, meurt ; son fils, François II, lui succède dans ses États héréditaires ; le 7 juillet il est élu empereur. |
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| Le
16 mars 1792, assassinat de Gustave III, roi de Suède, qui
meurt le 29 mars suivant ; son fils, encore mineur, lui succède,
sous le nom de Gustave IV, et son frère, le duc de Sudermanie
, est déclaré régent ; son assassin Anckarstroém
subit le dernier supplice. |
Gustave
III |
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| Le 20 mars 1792 on commence à faire usage de la guillotine en France. | ||||
| Vers le même temps (20 mars 1792), Muley Ismaël, empereur de Maroc, que sa cruauté rendait odieux, est massacré dans une sédition par ses sujets et ses frères. | Maroc | |||
Le 20 avril 1792, la France déclare la guerre à François II, roi de Hongrie et de Bohême. |
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| Le 28 avril 1792, les hostilités commencent près de Lille ; les Français sont repoussés ; ils massacrent leur général, Théobald Dillon : le lendemain le général François Biron éprouve un nouvel échec, et rentre en désordre à Valenciennes. | ||||
| Le 14 mai 1792, les partisans de la Russie, en Pologne, signent, à Targowitz, une confédération contre la nouvelle constitution polonaise ; une armée russe entre en Pologne pour les soutenir ; elle force, le 24 août, le roi Stanislas à accéder à la confédération de Targowitz. | Pologne | |||
| Le
20 juin 1792, la populace des faubourgs de Paris s'attroupe et pénètre
dans le château des Tuileries ; elle place un bonnet rouge sur
la tête de Louis XVI, qu'elle insulte de diverses manières. |
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Le
22 juillet 1792, l'assemblée législative déclare
la patrie en danger, sur l'annonce officielle de l'approche d'une
armée prussienne de 62.000 hommes. Le 14, fédération
du camp de Jalès, pour organiser une contre-révolution. |
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| Le
10 août 1792, les Marseillais et la populace des faubourgs de
Paris marchent contre les Tuileries ; ils sont repoussés une
première fois par la garde suisse ; à une seconde tentative,
ils forcent l'entrée, et font un horrible massacre des Suisses
et des autres défenseurs du château, qui périssent
avec gloire, au nombre de 5.500 victimes de leur dévouement.
Louis XVI se rend avec sa famille dans la salle des séances
de l'assemblée législative, qui le déclare suspendu
de ses fonctions ; dès lors le gouvernement républicain
est établi en France ; le peuple abat les statues des rois
, et se livre à une foule d'excès. Les ambassadeurs des puissances étrangères quittent Paris. |
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| Le 12 août 1792, Louis XVI et sa famille sont mis sous la garde de la commune de Paris, qui les fait renfermer, le 13, au Temple. |
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| Le
roi de Prusse, ligué avec l'Autriche contre la France, s'empare
de Longwy le 23 août 1792, et de Verdun le 2 septembre 1792
; Beaurepaire, commandant de cette dernière place, se tue au
moment où le conseil de guerre arrête de se rendre. |
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| Le 2 septembre 1792, et jours suivants, jusqu'au 6, les jacobins de Paris massacrent, dans les prisons et dans les rues, quatre ou cinq mille individus, dont plusieurs prêtres ou nobles, sous prétexte qu'ils étaient ennemis de la révolution ; la tête de la princesse de Lamballe, amie de la reine, est promenée autour du Temple : les mêmes horreurs se renouvellent à Lyon, à Reims et à Meaux ; l'assemblée législative tombe complètement sous le joug de la commune de Paris. Alors commencent les deux années de la révolution française les plus fécondes en calamités et en crimes ; la France entière fut couverte d'échafauds, où le sang innocent coula en abondance. | ||||
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Le 14 septembre 1792, l'armée française, poursuivie
par les Prussiens, se retire aux environs de Châlons-sur-Marne. |
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| Le
16 septembre 1792, pillage et massacre à Orléans. |
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| Le 19 septembre 1792, fuite du général de Lafayette. | ||||
| Le 20 septembre 1792, le général Kellermann remporte à Valmy une victoire sur les Prussiens , qui se retirent ensuite hors du territoire français. | ||||
| Le 21 septembre 1792, la Convention nationale succède a l'assemblée législative en France , et proclame la république. | ||||
| Le 22 septembre 1792, commencement de l'ère de la république française ; le général Montesquieu entre en Savoie, dont il s'empare en peu de jours, et qui dès lors est restée unie à la France. | ||||
| Dans
le même mois le général Anselme prend Nice, qui
a été aussi réunie à la France. Vers le même temps, les Anglais envoient une ambassade solennelle à la Chine, sous la conduite de lord Macartney ; l'empereur chinois, redoutant les Européens, renvoya cette ambassade dès qu'elle lui eut été présentée ; elle revint en Europe en 1794. |
Nice | |||
| Le 21 octobre 1792, le général français Custines s'empare de Mayence ; dans le même mois, il fait plusieurs autres conquêtes des deux côtés du Rhin. | ||||
| Le 6 novembre 1792, bataille de Jemmapes, gagnée par le général Dumouriez ; elle vaut toute la Belgique aux Français ; les Autrichiens se retirent peu à peu derrière la Roër. | Dumouriez
Belgique |
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Le
13 novembre 1792, bataille d'Anderlecht, gagnée par les Français,
qui s'emparent de Bruxelles. Le 18, Furnes, Bruges, Ypres et Anvers
ouvrent leurs portes aux Français, ainsi que Namur, Tirlemont
et Liège. |
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| Le 8 décembre 1792, la Convention décrète que Louis XVI sera jugé par elle-même. | ||||
| Le
11 décembre 1792, le roi paraît à la barre de
la Convention ; on lui lit son acte d'accusation ; il demande des
conseils. Le 16 décembre 1792, il y reparaît de nouveau, avec Malesherbes, Tronchet et M. Desèze, ses défenseurs. |
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1793
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| 1739, 1740, 1741, 1742, 1743, 1744, 1745, 1746, 1747, 1748, 1749, 1750, 1751, 1752, 1753, 1754, 1755, 1756, 1757, 1758, 1759, 1760, 1761, 1762, 1763 , 1764, 1765, 1766, 1767, 1768, 1769, 1770, 1771, 1772, 1773, 1774, 1775, 1776, 1777, 1778, 1779, 1780, 1781, 1782, 1783, 1784, 1785, 1786, 1787, 1788, 1789, 1790 , 1791, 1792 , 1793, 1794, 1795, 1796, 1797, 1798, 1799, 1800, |
