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   Annuaire 1789-1815   >   Suède    >

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Suède

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1758 :

   
 

Suède : Suecia, grand royaume et l'un des plus septentrionaux de l'Europe. Il est borné N. par la Laponie danoise et par l'Océan septentrional, S. par la mer Baltique et par le golfe de Finlande, E. par la Moscovie, O. par la Norwége, le Sund et le Catégat. Il a environ 350 lieues du S. au N. et 140 de l'E. à l'O. On divise la Suède, en Suède propre, Gothlande, Nortlande et Finlande. La Suède propre comprend les provinces d'Uplande, la Sudermanie, la Nericie, la Westmanie et la Dalécarlie. Voyez ces articles.Il n'y a en Suède que deux saisons, neuf mois de froid, et le reste d'une grande chaleur. Le pays est entrecoupé de rivières, de lacs, de montagnes, de bois ; en général, la territoire y est assez ingrat, et manque de beaucoup de choses nécessaires à la vie. Il abonde en pâturages, en mines de divers métaux, et surtout de cuivre. La chasse et la pêche sont une des plus grandes richesses du pays. Les Suédois sont robustes, très laborieux, propres aux choses sérieuses et à endurer la fatigue. Ils vivent longtemps, et professent la religion luthérienne. Le pouvoir du roi de Suède est borné par un sénat et par des états qu'on assemble souvent. Stockholm en est la capitale.

 

Norwege (Norvège)

 

 

 

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 :

   
 

Suède : Suecia, grand royaume et l'un des plus septentrionaux de l'Europe. Il est borné N. par la Laponie danoise et par l'Océan septentrional, S. par la mer Baltique et par le golfe de Finlande, E. par la Moscovie, O. par la Norwége, le Sund et le Catégat. Il a environ 350 lieues du S. au N. et 140 de l'E. à l'O. On divise la Suède, en Suède propre, Gothlande, Nortlande et Finlande. La Suède propre comprend les provinces d'Uplande, la Sudermanie, la Nericie, la Vestmanie et la Dalécarlie. Voyez ces articles. Il n'y a en Suède que deux saisons, neuf mois de froid, et le reste d'une grande chaleur. Le pays est entrecoupé de rivières, de lacs, de montagnes, de bois ; en général, le territoire y est assez ingrat, et manque de beaucoup de choses nécessaires à la vie. Il abonde en pâturages, en mines de divers métaux, et surtout de cuivre. La chasse et la pêche sont une des plus grandes richesses du pays.
On en tire du cuivre, du fer, de l'acier, des armes toutes fabriquées, des cuirs, des fourrures, et on y porte des vins, des eaux-de-vie, du sel, du papier, de la toile, des merceries, des étoffes, des épiceries, du sucre.
Les Suédois sont robustes, laborieux, propres aux choses sérieuses et à endurer la fatigue. Ils vivent longtemps, et professent la religion luthérienne. Il y a aussi des catholiques romains à qui on a permis de bâtir des églises en 1784. Le pouvoir du roi de Suède était borné par un Sénat et par des Etats qu'on assemblait souvent ; mais en 1772 le roi s'est affranchi de l'autorité du sénat ; il a porté une loi approuvée par les Etats lors assemblés, par laquelle le roi n'est plus tenu de suivre l'avis du Séant que quand il sera universellement contraire au sien. Dans le cas d'avis contraires, le roi peut choisir celui qui lui plaira. Aussi le Sénat cesse-t-il d'être comptable de sa conduite aux Etats ; c'est le roi qui le devient, non aux Etats, mais à Dieu et à la Patrie. Le Roi ne peut faire ni abroger aucune loi, imposer aucun subside, ni déclarer la guerre sans le consentement des Etats, qui n'ont point de temps fixe pour s'assembler, et qui ne peuvent l'être que de l'ordre du Roi. La tenue des Etats ne peut durer que trois mois, et si à ce terme il n'y a rien de décidé, les choses resteront sur l'ancien pied. Le Roi nomme à toutes les grandes charges du royaume, en choisissant parmi les prétendants que le Sénat lui présente. Stockholm en est la capitale.

 

Norwege (Norvège)

Moscovie voyez Russie

 

 

 

Le Publiciste: 13 germinal an 8.

   
 

Lettre d'un Allemand des bords de la mer Baltique, à un de ses amis.

On a parlé de mouvements révolutionnaires prêts à éclater en Suède ; vous pouvez juger du degré de confiance que méritent ces bruits par les détails suivants, que nous donne de ce pays un voyageur allemand qui vient de le parcourir : Les Suédois, dit-il, sont une nation pleine de valeur, de loyauté, ami du travail, animée de ce noble orgueil qu'une estime de soi-même, fondée sur la raison, peut donner à un peuple. Fière de n'avoir jamais été soumise, mais en même temps douée d'un sens assez droit pour savoir jouir du bonheur d'une législation fondée sur la justice, elle est aussi éloignée d'un avilissement indigne de l'homme, que d'une exagération qui lui ferait sacrifier à des chimères l'existence heureuse et tranquille que lui assurent des lois sages. En aucun lieu, on ne trouve des hommes plus véritablement éclairés que les Suédois ; même ceux qui, par le rang qu'ils occupent dans la société, sembleraient devoir l'être le moins. On peut en juger par la manière dont parlent et agissent dans l'assemblée des états les députés de l'ordre des paysans.
"Dans ce pays, dit notre voyageur, le temps et la nature des choses ont produit des résultats auxquels la théorie la plus éclairée doit désespérer d'amener jamais les hommes. Là règne la vertu la plus pure, parce qu'elle est fondée sur le respect le plus profond pour la divinité ; là, séparée une grande partie de l'année des familles voisines par les neiges et le froid le plus rigoureux, chaque famille vit isolée d'une manière patriarcale : entouré d'enfants qu'il estime et qui le révèrent, le père est à la fois le chef, le prêtre même de sa famille, puisque l'éloignement ne leur permet que très rarement d'assister aux cérémonies religieuses qui se font le dimanche dans chaque paroisse. Là, tant de vices que la corruption des autres pays de l'Europe nous fait trouver aimables, sont punis de la mésestime et même de l'opprobre."
On peut conclure de ces observations de notre voyageur que les Suédois doivent être et sont effectivement contents de leur sort, et qu'ils ne songent guères à renverser des lois qui jusqu'ici ont assuré leur bonheur.
"Les Dalécarliens, ajoute notre voyageur, sont encore de tous les Suédois ceux qui réunissent le plus des bonnes qualités qui appartiennent à cette nation. Ils sont extrêmement actifs, industrieux, ne se rebutant d'aucun travail, quelque pénible qu'il puisse être. L'hiver, ils se répandent dans les provinces voisines de la leur, où ils travaillent ordinairement comme maçons ; l'été ils reviennent chez eux travailler aux mines. Ils ont une bonhomie, une franchise, une probité au-dessus de tout. Ils tutoient tout le monde, même le roi. Leurs moeurs sont à peu près celles de nos Tyroliens.
Les cabanes des paysans suédois sont extrêmement propres ; le voyageur est sûr d'y trouver les soins de l'hospitalité la plus affectueuse. En un mot, ce pays est trop peu connu, et les vrais amis de l'humanité et de la vertu doivent regretter qu'il ne le soit pas davantage."

 

 

 

 

 

 

 

Voir l'article Suède dans l'Almanach d'éducation (1791).

     

 

Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.

   
 

Le 5 décembre 1741, mort de la reine de Suède Ulrique-Eléonore, qui avait fait élire son mari roi en 1720. Cette princesse avait succédé à Charles XII, son frère.

  1741  
 

Le 4 juillet 1743, les états de Suède, pour se conformer aux désirs de la Russie, élisent le prince Adolphe-Frédéric de Holstein, évêque de Lubeck, successeur au trône de Suède. 

Le 23 août 1743, traité d'Abo entre les Russes et les Suédois; ces derniers recouvrent une grande partie de la Finlande, qui leur avait été enlevée pendant la guerre ; ils font décapiter deux de leurs généraux qui s'étaient laissé battre par les Russes.

  1743  
  1748 : Le roi de Suède renouvelle les ordres de chevalerie des Séraphins, de l'Epée et de l'Étoile polaire.
 
  1748  
  Le 12 février 1771, Adolphe-Frédéric, roi de Suède, meurt à Stockholm, âgé de soixante ans neuf mois. Son fils aîné, Gustave III, lui succède ; il était alors à Paris, dans un cours de voyages.   1771  
  Le 19 août 1772, révolution en Suède, par laquelle l'autorité rentre dans les mains du roi, et la forme du gouvernement observée depuis Gustave-Adolphe jusqu'à Charles XI, est rétablie, l'anarchie détruite, etc.   1772  
  Le 25 janvier 1779, clôture de la diète de Suède, qui siégeait depuis trois mois, et qui avait établi en Suède le libre exercice de toutes les religions.   1779  
  Le 1er juillet 1784, la France fait une convention de commerce avec la Suède ; l'île de St.-Barthélemi, l'une des Caraïbes, aux Indes occidentales, est cédée à cette dernière puissance.   1784
St.-Barthélemi
 
  Le 27 avril 1789, le pouvoir royal reçoit une nouvelle extension en Suède, par l'acte de réunion et de sûreté, que le roi Gustave III fait passer à la diète de Stockholm.   1789  
  Le 16 mars 1792, assassinat de Gustave III, roi de Suède, qui meurt le 29 mars suivant ; son fils, encore mineur, lui succède, sous le nom de Gustave IV, et son frère, le duc de Sudermanie , est déclaré régent ; son assassin Anckarstroém subit le dernier supplice.
  1792  

 

 

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