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Empire
d’Allemagne (situation
en 1789/1790) |
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Le
Saint Empire romain
Les Electeurs
La Diète
Les Cercles
Les Directeurs de Cercles
La Chambre impériale de Wetzlar
L'Empereur
Divers
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Le
saint Empire romain, ou Empire romain-germanique était, d’après
la définition qu’en donne l’Encyclopédie, “un
composé d’un grand nombre d’Etats souverains et libres, quoique
sous un chef commun”. Reliquat du vaste empire d’Occident de
Charlemagne, héritier de celui d’Othon le Grand, il ne lui restait
sur Rome et l’Italie que des prétentions, des titres sans aucune
juridiction réelle. L’Empire ne comprenait plus que ce qu’on appelait
alors l’Allemagne, vaste ensemble qui englobait aussi bien l’Autriche
et la Bohême que le pays de Liège.
A
la tête de l’Empire se trouvait l’empereur, élu à vie par 9 princes
qu’on nommait électeurs.
L’autorité
de l’empereur était bien limitée, et sa dignité ne lui apportait
ni domaine, ni revenu fixes. Sa puissance ne reposait que sur ses
Etats propres.
On
retrouvait, dans les Etats de l’Empire, toute la hiérarchie féodale,
tous les types de seigneuries, sous une incroyable multiplicité
de dénominations.
L’Etat
le plus important était l’archiduché d’Autriche, avec dix millions
de sujets. A sa tête se trouvait le souverain des Etats d’Autriche.
Le titre d’archiduc qu’il portait n’etait pas représentatif de sa
souveraineté, car ses frères le portaient également, et continuaient
de le porter même lorsqu’ils étaient souverains d’autres Etats,
tout comme ses sœurs portaient et conservaient le titre d’archiduchesse.
L’électeur
de Brandebourg, qui était aussi roi de Prusse, avait deux millions
et demi de sujets allemands, et autant dans la partie de ses Etats
qui etait en dehors de l’Empire.
La
Saxe et la Bavière étaient des électorats, cette dernière ayant
à sa tête un électeur palatin ; le duc de Deux-Ponts était prince
palatin, comme le duc de Birckenfeld. Saxe-Weimar, Saxe-Gotha, Saxe-Meiningen,
Saxe-Hildburghausen et Saxe-Cobourg étaient des duchés, comme Brunswick-Wolfembutel,
Brunswick-Bevern, Mecklenbourg-Schwerin, Mecklenbourg-Strélitz,
Wirtemberg, Wirtemberg-Oels, Holstein-Sunderbourg, Holstein-Beck
et Holstein-Oldenbourg. Les souverains de Hesse-Cassel, Hesse-Philipsthal,
Hesse-Rothembourg, Hesse-Darmstadt et Hesse-Hombourg étaient des
landgraves, alors que ceux de Brandebourg-Anspach et de Bade étaient
des margraves. Anhalt-Dessau, Anhalt-Bernbourg, Anhalt-Schaumbourg,
Anhalt-Coëthen, Anhalt-Zerbst, Salm-Salm, Salm-Kirbourg, Nassau-Usingen,
Nassau-Weilbourg, Nassau-Saarbruck étaient des principautés.
Les
électeurs, à qui incombait le privilège de choisir l’empereur, étaient
au nombre de neuf, dont trois ecclésiastiques, les archevêques de
Mayence, de Trèves et de Cologne, et six séculiers, le roi de Bohême,
le duc de Bavière, le duc de Saxe, le margrave de Brandebourg, le
comte palatin du Rhin et le duc de Brunswick-Lunebourg, ou électeur
de Hanovre.
A
côté de ces souverains se trouvaient quantité de comtes, de marquis
et de souverains d’un rang moins élevé. Les principautés ecclésiastiques
et les villes libres, telles Ratisbonne, Augsbourg, Nuremberg, Ulm...
La
composition de l’Empire entraînait quelquefois de bien curieuses
situations : en effet, l’électeur de Brandebourg était en même temps
roi de Prusse, et le roi d’Angleterre était électeur de Hanovre.
Lorsque ces souverains étaient en guerre contre l’empereur, et ce
fut le cas pendant la guerre de Sept Ans, ils n’en étaient pas dispensés
pour autant de lui fournir, en tant que vassaux de l’Empire, leur
contingent en hommes, argent et munitions.
La
Diète
L’assemblée générale des Etats de l’Empire se nommait la Diète.
Elle était covoquée par l’empereur pour traiter des affaires qui
regardaient tout l’Empire, ou quelques uns de ses membres. La diète
se divisait en trois collèges, qui délibéraient séparément : le
collège des électeurs, celui des princes, et celui des villes impériales.
Les diètes générales, qui devaient être "le fondement et le
rempart de la liberté du corps germanique", faisaient la démonstration
du caractère dépassé des institutions de l’Empire, par le temps
qui s’y perdait en formalités et en querelles de préséance et d’étiquette,
qui faisaient perdre de vue les objets les plus importants.
Depuis 1663, la diète siégeait
de façon permanente à Ratisbonne.
Les
Cercles
Composé d’une multitudes d’Etats, royaumes, principautés, duchés,
villes libres, etc., l’Empire était divisé en cercles, qui regroupaient
les Etats d’une même région ;
Autriche,
Bavière,
Souabe,
Haut Rhin,
Bas Rhin,
Franconie,
Westphalie,
Basse Saxe,
Haute Saxe,
Bourgogne.
Le
cercle de Bourgogne, qui comprenait les Pays-Bas, figurait
dans le matricule de l’Empire :
les empereurs de la maison d’Autriche, dont Charles Quint, l'y avaient
fait ajouter, bien que ces régions ne faisaient pas jusque là partie
de l’Empire, afin d’intéresser tout le corps germanique à la défense
et à la conservation de cette partie de leurs Etats. Mais l’appartenance
de ces provinces à l’Empire était loin de faire l’unanimité parmi
les puissances de l’Europe, d’autant plus qu’elles ne payaient ni
tribut ni ne fournissaient aucun contingent.
A
la tête de chaque cercle se trouvait un ou plusieurs directeurs,
ou collège directorial, composé des princes les plus puissants du
cercle, et dont les fonctions consistaient à servir de relais entre
l’empereur et les Etats, à veiller au maintien de la tranquillité,
et au bien du cercle et à faire exécuter les sentences des tribunaux
de l’Empire. Le collège directorial du cercle de Westphalie, dont
relevait le pays de Liège, était composé de l’électeur de Cologne,
comme évêque de Munster, de l’électeur palatin, comme duc de Juliers
et du roi de Prusse, en qualité de duc de Clèves.
La
Chambre de Wetzlar.
La juridiction
suprême de l’Empire était exercée par la Sacrée
Chambre impériale, ou premier tribunal de l’Empire, qui siégeait
à Wetzlar. Il était composé d’un grand juge, de deux présidents établis
par l’empereur, et de dix-sept assesseurs présentés par les cercles
et Etats de l’Empire. Ce tribunal connaissait des causes fiscales
ou intéressant la paix religieuse ou civile de l’Empire. Il pouvait
enjoindre aux directeurs du cercle des Etats mis en cause, ou aux
cercles voisins, de faire exécuter sa sentence.
Le
conseil aulique était un tribunal établi par l’empereur, et qui siégeait
au lieu de sa résidence. Cette juridiction s’étendait en dernier
ressort sur tous les sujets de l’Empire.
M.
de la Croix, dans un cours donné au Lycée à Paris, en parlant des
lois constitutives de l’Empire, dira ces paroles rapportées par
le Moniteur le 9 février
1790 : “elles ne sont pas
l’ouvrage de la sagesse, ni le fruit de la méditation ; ces lois
constitutives n’ont été enfantées que par les désordres, le fanatisme
et le malheur”.
L’Empereur
:
Le
prince choisi par les électeurs pour être le chef de l’Empire romain
germanique et pour le gouverner selon les lois qui lui étaient imposés
par les capitulations, portait
le titre d’empereur. Les conditions imposées pour pouvoir être élu empereur étaient
d’être mâle (la dignité impériale ne pouvant passer entre les mains
des femmes), d’être allemand ou d’une race originaire d’Allemagne,
d’être de naissance illustre, et d’un âge convenable (sans que cet
âge fût précisément fixé). En outre, l’empereur ne pouvait pas étre
ecclésiastique, ni hérétique.
Le
successeur de l’empereur pouvait être élu du vivant de celui-ci.
Il devenait alors son vicaire et son lieutenant général, et succédait
à la dignité impériale dès la mort de l’empereur, sans qu’il fût
besoin de recourir à une nouvelle élection. Il prenait alors le
titre de roi des Romains.
La
dignité impériale n’étant pas héréditaire, les empereurs avaient
le plus souvent le soin de faire élire leur fils ou leur frère roi
des Romains. Le chef de la maison d’Autriche n’était pas empereur
de droit, et une clause des capitulations prévenait le danger de rendre la dignité impériale héréditaire
dans cette maison.
L’autorité
de l’empereur était assez restreinte. Ses droits particuliers se
limitaient à la nomination aux bénéfices des collégiales, celui
de donner l’investiture des fiefs immédiats de l’Empire, de conférer
des titres, de fonder des universités et quelques autres de même
envergure.
Parmi les nombreux titres dont se parait l’empereur, notons
ceux de César, de chef temporel de la Chrétienté, Défenseur de l’Eglise, etc. En lui
parlant, on l’appelait sacrée
majesté. Dans le langage diplomatique, l’empereur était qualifié
de Sa Majesté Apostolique, ou
S.M.A. (comme le roi de France était appelé Sa Majesté Très Chrétienne ou
S.M.T.C.) Pour symboliser
l’Empire de Rome et celui de Germanie, il portait dans ses armes
un aigle à deux têtes.
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Encyclopédie,
tome 4, (1754) p. 1026. |
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Directeurs
des Cercles, (Hist. Mod. Droit public.) On donne
en Allemagne le nom de directeurs aux princes qui sont à
la tête de chaque cercle. Leurs principales fonctions sont
1°. dans le cas de nécessité, de convoquer les
assemblées de leurs cercles, sans avoir besoin pour cela
du consentement de l’empereur; 2°. de faire les propositions,
de recueillir les voix, & d’en former un conclusum ; 3°.
de recevoir les rescrits de l’empereur, les lettres des princes
et des autres cercles, afin de les communiquer aux membres du cercle
; 4°. de faire rapport des résolutions du cercle à
l’empereur ; 5°. de signer les réponses et résolutions
de leur cercle, et de les faire parvenir où il est besoin
; 6°. de signer ou viser les instructions et pouvoirs des députés
du cercle ; 7°. de veiller au maintien de la tranquillité,
et au bien du cercle ; 8°. d’avertir les membres qui sont en
retard de payer lmeur contingent des charges ; 9°. d’avoir soin
que le cercle remplisse ses engagements ; 10°. enfin, de faire
exécuter les sentences des tribunaux de l’empire, lorsque
l’exécution leur en est donnée.
Il ne faut point confondre les directeurs d’un cercle, avec ce qu’on
appelle les duces circuli ou commandants du cercle ; ces
derniers ont le commandement des troupes du cercle, sans en être
les directeurs ; cependant quelquefois une même personne peut
réunir ces deux dignités.
Chaque cercle a un ou deux directeurs : voici ceux qui exercent
cette fonction dans les dix cercles de l’empire. Dans le cercle
du Haut-Rhin, c’est l’évêque de Worms & le landgrave
de Hesse-Darmstat ; dans le cercle du bas-Rhin, l’électeur
de Mayence ; dans le cercle de Westphalie, l’évêque
de Munster & le duc de Juliers ; dans le cercle de la haute-Saxe,
l’électeur de Saxe ; dans le cercle de la basse-Saxe, le
duc de Magdebourg alternativement avec le duc de Brême ; la
maison de Brunswick-Lunebourg y a le condirectoire ; dans le cercle
de Bavière, l’archevêque de Saltzbourg et le duc de
Bavière ; dans le cercle de Franconie, l’évêque
de Bamberg et le margrave de Brandebourg-Culmbach ; dans le cercle
de Souabe, l’évêque de Constance & le duc de Wirtemberg
; dans le cercle d’Autriche et de Bourgogne, l’archiduc d’Autriche.
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Divers
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(M. de La
Croix, sur la constitution d’Allemagne, Le Moniteur universel, 9
février 1790.) |
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Empire
:
“J’ai
fait passer sous vos yeux les lois fondamentales de l’Allemagne
; vous voyez qu’elles ne sont pas l’ouvrage de la sagesse, ni le
fruit de la méditation ; ces lois constitutives n’ont été enfantées
que par les désordres, le fanatisme et le malheur.
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(Le Compilateur
n° 19, 26 thermidor an 7) |
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Poètes
: L’Allemagne
compte en ce moment 169 poëtes vivants, parmi lesquels 35 . Le plus
vieux est Gleim, âgé de 79 ans ; le plus célèbre, Klopstock.
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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
13 septembre 1745, François-Etienne de Lorraine, grand-duc
de Toscane, et ci-devant duc de Lorraine et de Bar, est élu
empereur à Francfort, et couronné, le 4 octobre, sous
le nom de François Ier. |
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1745
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L'Empire
d'Allemagne en 1791 : voir l'Almanach
d'Education. |
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Cercle d' Autriche.
I l tire son nom de l'archiduché d'Autriche, qui en fait
la principale partie. Sa premiere institution faite en 1512 par
Maximilien I à la diete de Cologne a été confirmée
en 1521 et 1522 à Worms et à Nuremberg ; cependant
quelques-uns furent alors déclarés états du
cercle, qui dans la suite n'y ont plus été comptés ;
p. e. les évèques de Gurk, de Sekau, de Lavant et
plusieurs autres. La religion catholique y est exclusivement établie.
Les états de ce cercle sont:
1) La maison archiducale d'Autriche pour la basse, intérieure,
haute et antérieure,
2) l'évêque de Trente,
3) l'évêque de Brixen,
4) l'ordre teutonique pour ses bailliages situés en Autriche
d même que sur l'Adige et dans les monts,
5) le prince de Dietrichstein pour la seigneurie de Trasp en Tyrol.
L'archiduc d'Autriche est prince, directeur et colonel de ce cercle.
Les diètes n'y sont pas usitées, parce qu'effectivement
ce cercle dépend d'un seul maître, vu que les évêques
de Trente et de Brixen, l'ordre Teutonique et le prince de Dietrichstein
sont regardés comme vassaux de la maison d'Autriche.
(Géographie universelle de Büsching, tome 6, 1772.)
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Cercle de Bavière.
Les états, dont il est composé, sont au nombre de
20, distribués en 2 bans, l'un eccléfiastique formé
de l’archevêché de Salzbourg, des évêchés
de Freisingue, Ratisbonne, et Passau, de la prévôté
de Berchtoldsgaden, et des abbayes de St. Eméran, de Nieder-
et Ober-Münster, situées dans la ville de Ratisbonne
; l’autre séculier rempli par l’électorat de Bavière,
les duchés de Neubourg et de Salzbourg, le landgraviat de
Leuchtenberg, le comté princier de Sternstein, les comtés
de Haag et d’Ortenbourg, les seigneuries d’Ehrenfels, de Soulzbourg
et de Pyrbaum, de Hohenwaldeck, de Breiteneck, et de la ville impériale
de Ratisbonne.
L’ordre dans lequel ils votent dans leurs assemblées, est:
Salzbourg, Baviere, Freysingue, Neubourg et Soulzbach, Ratisbonne,
Leuchtenberg, Passau, Sternstein, Berchtolsgaden, Haag, St. Eméran,
Ortenbourg, Nieder-Münster, Ehrenfels, Ober-Münster, Soulzbourg
et Pyrbaum, Hohenwaldeck, Breiteneck, Ratisbonne.
Le droit de convoquer le cercle est commun entre l’électeur
de Baviere et l’archevêque de Salzbourg. Ils alternent pour
le directoire. Le directeur en fonction est appellé Director
agens. Pour l’ordinaire les assemblées se tiennent à
Ratisbonne ou à Wasserbourg. Cependant on en a tenu quelques
unes à Landshut ou à Muldorf.
(Géographie universelle de Büsching, tome 9, 1776.)
Souabe
Suabe, Suevia, grand pays et cercle d'Allemagne
situé aux environs du Danube, borné N. par le cercle
de Franconie et le cercle du bas Rhin, O. par le cercle du bas Rhin
et l'Alsace, S. par les Suisses, E. par le cercle de Bavière.
Il a 72 lieues de long sur 66 de large. Il comprend le duché
de Wurtemberg, le margraviat de Bade, la principauté de Hohen-Zollern,
la principauté d'Oetingen, la principauté de Midelheim,
l'évêché d'Augsbourg, l'évêché
de Constance et de Coire, et plusieurs comtés, abbayes et
villes libres.
(Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1789.)
Cecle du Haut Rhin
Le cercle du haut Rhin comprend les Evêchés de Bâle,
de Strasbourg, de Spire, de Worms, plusieurs Etats des cadets de
la Maison Palatine, les Landgraviats de Hesse, et plusieurs villes
Impériales et comtés.
(Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1789.)
Cercle du Bas Rhin
Le cercle du bas Rhin, ou cercle Electoral, comprend les Archevêchés
de Mayence, de Trêves et de Cologne, et la partie duPalatinat
qui est à l'Electeur Palatin.
(Vosgien, Dictionnaire géographique portatif, Paris 1789.)
Cercle
de Franconie
Franconie, Franconia, cercle ou contrée
d'Allemagne, bornée E. par la Bohême et le haut Palatinat,
O. par le bas Palatinat, et l'Archev. de Mayence, S. par la Bavière
et la Souabe, N. par la Misnie et la Thuringe. Elle est située
au centre de l'Allemagne et forme à-peu-près un cercle
dont le diamètre a environ 6o lieues. Le milieu est très
fertile en blés, vins, fruits, &c. mais les frontières
font remplies de forêts et de montagnes presque incultes.
La principale rivière de Franconie est le Mein. On y professe
la Religion Catholique en beaucoup d'endroits; mais la Luthérienne
y est dominante. Les P. R. y ont aussi des Temples, et les Juifs
des Synagogues. Les Etats qui composent le cercle de Franconie sont
ou Ecclésiastiques ou Séculiers. Les Ecclésiastiques
sont quatre principaux:
1°.Le Grand-Maître de l'Ordre Teutonique de Mergentheim.
2°. L'Evêque de Bamberg.
3° L'Evêque de Wurtzbourg.
4°. L'Evêque d'Eichstedt.
Les Etats séculiers sont:
1°.Ie haut Bourggraviat, où sont Bareuth, Culmbach, etc.
le bas Bourggraviat, appellé autrement le Marquisat d'Anspach,
et les Principautés de Henneberg, de Cobourg et de Schwartzenberg.
2°. Les Comtés d'Empire.
3°. Les villes Impériales libres. La Noblesse immédiate
de ce cercle est très puissante. Elle n'entre pour rien dans
les affaires du cercle, mais elle forme un corps séparé,
qui s'assemble à Schweinfurt; elle a obtenu pour elle, et
pour ses sujets, l'affranchissement du droit d'aubaine en France
en 1769.
Pourcequi est des Etats du cercle de Franconie, l'Evêque de
Bamberg et le Margrave de Brandebourg en sont les Directeurs, en
vertu des anciens traités.
Westphalie
Basse Saxe
Haute Saxe
Bourgogne
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