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Paris,
29 décembre 1798.
Deux envoyés du gouvernement provisoire établi en
Piémont, les citoyens Rocci et Laville, sont arrivés
à Paris ; ils viennent, dit on, porter le vœu des habitants
de ce pays pour leur réunion à la France.
(Bulletin
helvétique, 4 janvier 1799.) |
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Piémont
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Paris,
du 29 décembre 1798.
La corvette la Bayonnaise, dont nous avons annoncé
la victoire sur une corvette anglaise, était partie de Rochefort
le 20 thermidor, pour conduire à la Guyane cent onze individus
condamnés à la déportation. La commissaire
du Directoire à Cayenne a accusé la réception
de ces individus. La frégate la Décade a
aussi effectué le débarquement des déportés
qu'elle avait à bord. Le nombre des déportés
arrivés à la Guyane est de trois cent quatorze.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 4 janvier 1799.) |
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Voir
26 décembre 1798
et
Combat de la Bayonnaise
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Paris,
du 29 décembre 1798.
- Un arrêté du directoire du 25 accorde à l'
état-major et à l'équipage de la corvette la
Bayonnaise 3500 francs pour chacun des canons et obusiers de
la frégate l'Embuscade, et élève au
grade de capitaine le citoyen Richer, commandant de cette corvette.
- Une lettre du général Massol, commandant à
Grenoble, annonce au ministre de la justice que par jugement du
conseil de guerre, confirmé par le conseil de révision,
sept fameux chefs de chouans arrêtés à Chorches,
département des Hautes-Alpes, ont été condamnés
à mort et exécutés le 19. « Pendant
leur longue détention, ils étaient parvenus, dit-il,
par le secours des royalistes, à égarer l'opinion
de la majeure partie des habitants de cette commune ; mais
ils ont déposé leur masque hypocrite, et se sont pleinement
dévoilés. Depuis la porte des prisons jusqu'au lieu
de leur exécution, ils ont fait retentir les rues du chant
homicide du Réveil du peuple et des cris de vive
le roi, à bas la république et son infâme gouvernement.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 5 janvier 1799.)
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Extrait
des Nouvelles de Paris, du 29 décembre 1798.
Un journal annonce aujourd’hui comme certaine, la démission
du général Joubert qui, à ce qu’on assure,
n’a point voulu contribuer aux derniers changements qui ont eu lieu
dans la République cisalpine. On croit que Championnet sera
nommé à la place de Joubert, et Macdonald à
la place de Championnet.
(Journal
de Francfort, 4 janvier 1799.) |
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Joubert
Championnet
Macdonald
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De
Bruxelles, le 29 décembre.
Avant-hier, il ne s'est présenté qu'une trentaine
de conscrits à la revue générale ; en
conséquence, le terme de l'amnistie échéant
demain, il sera procédé au séquestre des biens
des conscrits absents et de leurs parents, et les premiers seront
inscrits sur les listes des émigrés.
Les émigrés sont disséminés sur différents
points de nos départements ; mais leurs principales
forces sont toujours dans la Campine ; ils envoient des émissaires
de commune en commune pour engager les jeunes gens à se réunir
à eux.
(Journal
de Francfort, 6 janvier 1799.) |
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Insurrection
en Belgique 1798
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Bruxelles,
du 29 décembre 1798.
Le président de l'administration municipale de Judoignes
et le receveur des domaines du même endroit, escortés
d'un chasseur à cheval, se rendaient pour affaires dans une
autre commune de leur canton ; en traversant un bois, ils ont
été surpris et saisis par une centaine de brigands
qui ont eu la barbarie de les fusiller tous les trois. On a mis
de la cavalerie aux trousses des assassins, mais jusqu'ici on n'a
pas pu les découvrir. Il paraît que les lieurs
et les garroteurs disséminés dans nos départements,
sont quelquefois confondus avec les rebelles.
Avant-hier, il ne s'est présenté qu'une trentaine
de conscrits à la revue générale ; en
conséquence, le terme de l'amnistie échéant
demain, il sera procédé au séquestre des biens
des conscrits absents et de leurs parents ; et les premiers
seront inscrits sur la liste des émigrés.
Le général Brune, nommé commandant en chef
des troupes françaises en Hollande, est passé par
ici se rendant à la Haie.
(Journal
politique de l'Europe (Mannheim), 7 janvier 1799.)
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Brune
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St.
Trond, le 29 décembre 1798.
Avant-hier soir, les insurgés livrèrent bataille aux
Français entre Smeer-Maas, Pieterson et Lanacker non loin
des plaines de Laufeldt. Six fois repoussés, ils revinrent
six fois à la charge. Le carnage de part et d'autre fut terrible.
Les Français supérieurs en nombre restèrent
maîtres du champ de bataille. Les insurgés se retirèrent
en bon ordre vers un endroit qu'on appelle l'ancre, station
de poste situé entre Mastricht et Ruremonde. Les Belges mettent
beaucoup d'importance à la conservation de cette dernière
ville d'où ils envoient sans cesse des vivres et des munitions
à Wessem, à Stevensweert, à Weert et à
Thorn. Après cette sanglante bataille, ils divisèrent
leurs forces en deux colonnes dont l'une harcèle encore continuellement
la garnison de Mastricht et l'autre qui est retranchée dans
le pays de Julier envoie des patrouilles jusqu'à Nuess, Erkelens
et Aix-la-Chapelle.
(Courier
de l'Empire (Munich), 12 janvier 1799.)
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Liège,
le 29 décembre 1798.
C'est dans les premiers jours de cette semaine que le général
Jourdan formera une nouvelle attaque sur tous les postes où
se sont retranchés les insurgés des départements
réunis, avec des forces assez considérables pour les
détruire. Ensuite on mettra garnison dans toutes les communes
de ce pays qui restent en retard du paiement des impositions publiques
et où les conscrits ne seront pas partis pour les armées
de la république.
Dethier, ci-devant seigneur de Kannes, a été arrêté
dans sa terre, en vertu d'un ordre du gouvernement. Il est en route
pour Paris, accompagné d'une forte escorte : l'administration
centrale de la Meuse a expédié au ministre de la justice
toutes les pièces pouvant servir à la conviction des
crimes commis par cet individu, moteur des insurrections qui ont
éclaté dans le département de la Meuse-Inférieure.
(Courier
de l'Empire (Munich), 10 janvier 1799.) |
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Jourdan
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De
Milan, le 29 décembre.
Le
général en chef Joubert arriva ici le 24 de Turin.
Hier, il est reparti pour se rendre à Modène où
il va établir son quartier-général. Il arrive
toujours ici beaucoup de troupes françaises.
(Journal
de Francfort, 11 janvier 1799.) |
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Joubert
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De
Turin, le 29 décembre 1798.
- On vient de mettre le séquestre fur toutes les habitations
ci-devant royales ; tout ce qu'elles contiennent sera vendu
au profit de la République française. On a aussi imposé
une contribution de dix millions sur Turin.
- Il va être défendu, dit on, de porter l'habit ecclésiastique.
Suivant le rapport d’un courrier français qui est passé
ici et qui se rend a Paris, le Roi de Naples a fait des propositions
de paix au général Championnet, mais celui-ci les
a rejetées.
(Journal
de Francfort, 14 janvier 1799.)
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Championnet
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