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   Nouvelles du Jour   >  décembre 1798

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Nouvelles du 23 décembre 1798

 
3 nivôse an VII
 

 

Conseil des Cinq-Cents.
Séance, le 23 décembre.
Roemers présente le projet de résolution sur la cocarde nationale, et dont le premier article oblige tout individu résidant en France à la porter.
Garreau combat cet article ; il croit que non seulement on ne doit pas obliger les étrangers à porter la cocarde nationale, mais qu'on doit même le leur défendre, à moins qu'ils n'en aient reçu la permission expresse du Directoire. Si on oblige, dit-il, les étrangers à porter en France la cocarde française, on pourra donc obliger les Français dans l'étranger à porter une cocarde étrangère. D'ailleurs les agents de nos ennemis se cachent sous ce signe respectable de la liberté. C'est un agent de l'Angleterre qui assassina l'infortuné Ferau ; il avait la cocarde nationale.
Chollet répond que si les étrangers ne portent pas la cocarde nationale, on ne pourra distinguer d'eux un Français qui négligera de la porter. Porteront-ils celles de leur pays ? Mais alors elle pourra devenir quelquefois le signe dangereux d'un raillement.

(Courier de l'Empire, 3 janvier 1799.)

   

 

Suite des ordres du jour de l'armée d'Orient.
Ordre du 23 vendémiaire.
Le général en chef accepte la démission que lui offre le citoyen Beauvais, adjudant-général ; un officier qui, se portant bien, offre sa démission au milieu d'une campagne, ne peut pas être venu dans l'intention d'acquérir de la gloire, et de concourir au grand but de la paix générale; il a été conduit ici par tout autre motif, et dès lors, n'est point digne des soldats que je commande.

(Le Rédacteur, 3 nivôse an 7.)

 

Beauvais

 

  Journal de Francfort, 23 décembre 1798.    
 

De Semlin, le 6 décembre.
L’on attend avec impatience le courrier de Constantinople du 25 novembre. Les lettres qu’il apportera contiendront vraisemblablement des nouvelles certaines sur la véritable situation des choses en Égypte. On a des lettres des frontières de la Perse qui annoncent que Babakan, à peine délivré de son concurrent, Aly Mehemet-Kan, qu’il retient prisonnier, après lui avoir fait crever les yeux, a trouvé un adversaire non moins formidable dans la personne de son propre frère Kouchec-Kan, qu’il avait établi gouverneur de Schiras. Celui-ci, après la défaite d'Aly Mehemet, partit de Schiras avec un corps de troupes, entra sans résistance dans Hispahan, où il se fit proclamer Empereur.

   

 

Bruxelles le 23 décembre 1798.
Le corps de rebelles qui s'était avancé sur Hasselt vient d'être entouré, et il ne lui reste d'autres ressources que de mettre bas les armes. D'un autre côté, le 20e régiment de chasseurs à cheval en a encore sabré et fait prisonnier un gros détachement qui était sorti du bois de la Campine.
Un grand nombre de conscrits, encouragés par la dernière proclamation du général Colaud, abandonnent les rebelles pour se rendre aux armées.
L'état de siège d'une partie des départements d'Ourthe, des Forêts, de la Dyle et de l'Escaut, a successivement été levé ; cependant il existe encore pour les communes de Malines, Luxembourg et Bruxelles.

(Courier de l'Empire, 5 janvier 1799.)

 

20e chasseurs

Colaud

 

 

Rastadt du 23 décembre.
On voit par des lettres de Turin que d'après les dispositions du général Joubert pour l'invasion du Piémont, il entra en même temps sur 4 points des frontières divers corps de troupes françaises : l'un de 8 mille hommes par Novare, venant de Milan ; l'autre de 14 mille hommes, par Tortone, venant du Modenois ; l'un de 7 à 8 mille hommes, par la vallée de Saluces ; enfin du 4e venant du St. Gothard et du Montcenis. Partout ces différentes colonnes désarmèrent les garnisons piémontaises et établirent des municipalités, etc. On rapporte qu'à Novare quelques habitants ayant crié vive la république Cisalpine, le général Joubert qui était présent, leur imposa le silence, en leur disant qu'ils étaient pays conquis.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 26 décembre 1798.)

   

 

Un courrier officiel, écrit-on de Chamberi le 23 décembre, passé cette nuit et allant en toute hâte à Paris, apprend une nouvelle victoire de l'armée française et la déroute complète des Napolitains. Seize mille prisonniers, 120 pièces de canons, plusieurs drapeaux, et le Roi de Naples aux abois et demandant la paix pour sauver sa couronne, tels sont les fruits de la victoire.

(Bulletin helvétique, 2 janvier 1799.)

 
 

 

Strasbourg, du 23 décembre 1798.
Une de nos gazettes cite des lettres de Bâle du 21, qui annoncent que sur 18 mille hommes qui doivent composer le corps auxiliaire helvétique, il y en a déjà 11 mille qui se sont présentés, et que presque tous sont des hommes qui ont déjà servi. Il paraît que l'on comprend dans ce nombre les 5 régiments qui étaient au service du Piémont.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 27 décembre 1798.)

   

 

 

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