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Demi-brigades helvétiques 1803-1805

 

   

En vertu d’une convention signée le 29 frimaire an 7 (19 décembre 1798), la République helvétique lève pour le service de la France un contingent de 18.000 hommes d’infanterie, formés en six demi-brigades d’infanterie à trois bataillons.

Ces demi-brigades furent constituées dans les premiers mois de 1799.

La loi du 23 fructidor an VII (9 septembre 1799), relative au personnel de la guerre, confirme que “les Helvétiens que la République entretient à sa solde” forment six demi-brigades. Celles-ci étaient composées à l’instar des demi-brigades de l’infanterie française pour le nombre des officiers et sous-officiers ; “quant au nombre des soldats, il est dans chacune diminué de 231 hommes.

Chaque demi-brigade totalisait 3.000 hommes, et était composée de 4 bataillons, dont un de dépôt ou garnison. Chaque bataillon de guerre était composé de sept compagnies, dont une de grenadiers, le bataillon de dépôt n’avait que six compagnies.

Les compagnies de grenadiers étaient composées de :

   
 

un capitaine,
un lieutenant,
un sous-lieutenant,
un sergent-major,
4 sergents,
un fourrier,
8 caporaux,
64 grenadiers
2 tambours.

 

Chaque compagnie de fusiliers était composée de :

un capitaine,

1 lieutenant,

1 sous-lieutenant,

1 sergent-major,

4 sergents,

1 fourrier,

8 caporaux,

94 fusiliers,

2 tambours.

 

Chaque bataillon de guerre (chef de bataillon, adjudant-major et adjudant sous-officier compris) comptait donc 761 hommes.

L’état-major comprenait, outre le chef de brigade, les chefs de bataillon et les adjudants, un quartier-maître, 1 vague-mestre, 3 officiers de santé, 1 tambour-major, 1 caporal-tambour, 8 musiciens dont un chef, et 4 maîtres-ouvriers (un maître tailleur, un maître cordonnier, un maître guêtrier et un maître armurier).

Les “Helvétiens” formaient donc théoriquement un corps de 18 mille hommes à la solde de la République. En réalité, ce chiffre ne fut jamais atteint, loin de là.

 

Un arrêté du 27 janvier 1801 réduisit le nombre des demi-brigades helvétiques pour permettre de porter chacune d’elles à l’effectif réglementaire. Il en résulta la fusion de la 1re avec la 6e, de la 2e avec la 4e, et de la 3e avec la 5e.

En avril 1803, le premier consul envoie la 1re demi-brigade helvétique rejoindre son 1er bataillon à la Rochelle, afin, écrit-il "qu'elle puisse prendre une organisation définitive et stable". Il insiste pour qu'elle prenne tous les moyens de se recruter car, écrit-il : "Il est impossible que nous puissions longtemps tenir tant d'officiers avec si peu de soldats".
Au même moment, la 2e demi-brigade est en Italie. Elle n'est forte que de 600 hommes. Aussi, le premier consul donne-t-il l'ordre d'y incorporer un bataillon d'infanterie légère helvétique, ce qui doit porter son effectif à 1.100 hommes. "Il faut écrire au landamman et au chef de brigade qu'il est nécessaire qu'elle se complète".
Quant à la 3e demi-brigade, incomplète elle aussi, elle se voit adjoindre les 1er et 2e bataillons de ligne des troupes helvétiques qui, fusionnés, doivent constituer le 3e bataillon, et se rendre à Marseille, et de là, en Corse.
Le 4 vendémiaire an 12 (27 septembre 1803) était signé entre le général Ney et les commissaires de la Diète helvétique un nouveau traité d'alliance entre la République française et la confédération helvétique, suivie d'une capitulation selon laquelle la République française prenait à son service 16.000 hommes divisés en 4 régiments de 4.000 hommes. Cette disposition ne reçut un début d'exécution qu'en ventôse an 13 (15 mars 1805), date à laquelle fut créé le 1er régiment suisse au moyen du fond des trois demi brigades helvétiques.

La 3e demi-brigade forma les 2 premiers bataillons du ler régiment suisse ; la 1re demi-brigade forma le 3e bataillon, et la 2e demi-brigade forma le 4e.

 

Uniforme : Les demi-brigades helvétiques portaient l’habit bleu national, revers et parements jaunes liserés de rouge ; poches en travers à passepoil jaune ; doublure, veste et culotte blanches. Boutons de métal jaune. Cocarde aux couleurs helvétiques : vert, rouge, jaune.

 

 

     

 

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