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Beauvais

     

 

Victoires et Conquêtes, Tables du Temple de la gloire, 1831

   
 

Beauvais (Charles-Théodore), né à Orléans le 8 novembre 1772 ; son père médecin dans cette ville et ensuite à Paris, fut député aux assemblées législative et conventionnelle. Le jeune Beauvais entra au service comme simple soldat en 1792 ; il devint successivement sous lieutenant et lieutenant ; blessé à la bataille de Famars (mai 1793), sa belle conduite au siège de Valenciennes (dans la même année), lui valut de passer du grade de lieutenant à celui de chef de bataillon, adjudant général le 20 septembre 1793 ; il fut en cette qualité employé successivement aux armées du Nord, d’Italie, dans l’intérieur et en Egypte, où. il donna sa démission à la suite d’une vive altercation qu'il eut avec le général en chef Bonaparte ; fait prisonnier par un corsaire barbaresque, en revenant en France, il fut conduit à l'amiral turc devant Corfou, et envoyé par celui-ci à Constantinople ou il demeura détenu 28 mois au château des Sept-Tours avec la légation française, et plusieurs officiers- généraux ; échangé en 1809 il revint en France et obtint de Bonaparte, alors 1er consul, sa réintégration dans le cadre de l’état-major ; disgracié une seconde fois pour avoir pris parti dans la querelle du général Regnier avec le général Menou au retour de l’expédition d’Egypte, le colonel Beauvais se vit contraint d’accepter dans les impositions indirectes de la ville de Paris un emploi qu’il conserva jusqu’en 1809 ; à cette époque, il fut rappelé au service et employé dans son grade à l’armée formée sous Anvers, lors du débarquement des Anglais ; depuis il fut toujours employé activement jusqu’à la paix de 1814, soit en Espagne, soit à la grande armée d’Allemagne, où il fut nommé général de brigade le 30 septembre 1813 ; mis en disponibilité sous le gouvernement royal ; employé vers la fin d’avril 1815 sous les ordres du général Clauzel dans la Gironde ; commanda en avant de Bayonne et sur la Bidassoa une avant-garde composée des 3e léger et 94e de ligne ; au 15 juillet de la même année, il fut compris dans le licenciement général opéré par les commissaires extraordinaires du roi. Le général Beauvais a une réputation méritée comme écrivain ; on lui doit plusieurs articles dans le Constitutionnel et dans la Minerve ; il a rédigé presqu’en entier l’immense ouvrage des Victoires, Conquêtes, travail qui, par son importance et sa difficulté, doit lui valoir la reconnaissance de l’armée. Le général Beauvais est aujourd'hui porté sur le tableau des maréchaux de camp en disponibilité ; il obtint la décoration de la légion d’honneur le 27 juin 1810, et il eut la croix de St.-Louis le 13 août 1814.

     

 

Biographie universelle, Ode, Bruxelles, 1844. :

   
 

BEAUVAIS (Charles-Théodore), maréchal de camp fils du précédent (Beauvais de Préau, Charles-Nicolas), né à Orléans, le 8 novembre 1772, reçut de la Convention une pension de 1.500 fr. Il entra jeune au service, partit pour l’Égypte en 1797, avec le grade d'adjudant général, mais, demanda, bientôt sa démission, qui lui fut accordée. Pris par les Turcs dans la traversée, il ne revint en France qu'en 1803, après dix-huit mois de captivité. Ayant repris du service en 1809, il obtint, sous le général Latour-Maubourg, la place de chef d'état-major, dont il alla remplir les fonctions en Espagne. Nommé baron et général de brigade, il fit en cette qualité la campagne de 1813 sur le Rhin. Neuss avait été surpris le 31 octobre ; le général Beauvais réussit à s'en rendre maître. Pendant les cent jours, on lui confia le commandement de Bayonne. Depuis la restauration, il fut le principal rédacteur de l'important ouvrage: Victoires et conquêtes des armées françaises, publié par le libraire Pankoucke ; il: travailla aussi à un journal militaire. Le général Beauvais mourut au commencement de 1830, d'une hydropisie de poitrine.

     

 

Touchard-Lafosse, La Loire historique, pittoresque et biographique, tome IV, Tours, Nantes, 1844.

 
 

BEAUVAIS (Charles-Nicolas), médecin distingué, né à Orléans en 1745. Déjà célèbre dans son art lorsque la révolution éclata, M. Beauvais fut envoyé à l'Assemblée législative par ses concitoyens et fit partie de la Convention nationale. Commissaire conventionnel à Toulon lorsque la trahison livra cette place aux Anglais, Beauvais fut saisi par les habitants, et jeté dans un cachot, où il contracta le germe d'une maladie qui l'emporta peu de temps après sa délivrance, à Montpellier, où il s'était rendu (1794).

 
 
  BEAUVAIS (Louis), fils du précédent, naquit sans doute à Orléans, et embrassa, jeune encore, la carrière des armes, où protégé par la Convention, il obtint un avancement rapide. Louis Beauvais était déjà adjudant-général lors de la campagne d’Égypte, dont il fit partie. Quelque désagrément, quelque injustice, peut-être, détermina l'adjudant-général Beauvais à offrir sa démission; Bonaparte l'accepta, mais avec cette réflexion d'une haute politique militaire, mise à l'ordre du jour de l'armée : « Un officier qui, se portant bien, offre sa démission au milieu d'une campagne, ne peut pas être dans l'intention d'acquérir de la gloire et de concourir au grand but de la paix générale; il a été conduit ici par d'autres motifs, et dès lors il n'est pas digne des soldats que je commande. » Cet ordre du jour sévère produisit l'effet moral que le général en attendait: personne ne donna plus sa démission. Pour comble de malheur, M. Beauvais fut fait prisonnier durant la traversée par les Turcs, qui le retinrent aux Sept-Tours jusqu'en 1801. Revenu en France, cet officier supérieur ne reprit du service qu'en 1809, époque à laquelle il fut envoyé en Espagne comme chef d'état-major de la division Latour-Maubourg. Peu de temps après, l'adjudant-commandant Beauvais prouva si éloquemment qu'il avait toujours eu l'intention d'acquérir de la gloire, qu'il fut nommé simultanément général de brigade et baron. En 1813, il servait à l'armée d'Allemagne, et reprit le bourg de Leuss, que l'ennemi avait enlevé par surprise. En 1815, le général Beauvais commandait à Bayonne, qu'il fut contraint de remettre aux Espagnols. Depuis lors il cessa d'appartenir à l'armée active. Cet officier-général est le principal rédacteur des Victoires et conquêtes de l'armée francaise ; on lui doit aussi une Biographie ancienne et moderne. M. Beauvais insère de fort bons articles dans les journaux militaires.  
 

 

 

D'après Bardin, Beauvais avait collaboré aux "Annales des faits et des sciences militaires", journal militaire paru en 1818 et 1819 (4 vol. in-8°).

     
         

 

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