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Waterloo battle 1815

 

 

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15 janvier 1815     16 janvier 1815    17 janvier 1815

 

Italie.
Ancône, 16 janvier 1815.
Il paraît qu'une rupture est inévitable entre le Roi de Naples et le S. Siège.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

     

 

Extrait d'une lettre de Vienne, du 16 janvier.
Les négociateurs anglais ont beaucoup d'influence sur les opérations du congrès ; ils ont obtenu des puissances qui en font partie, la cession du duché de Bouillon pour la branche de la famille des Bouillon-d'Auvergne, qui s'est fixée en Angleterre, à l'époque des guerres de religion des Pays-Bas, sous le règne de Philippe II, roi d'Espagne. Cette souveraineté passe au prince de Bouillon, amiral au service d'Angleterre, qui est en ce moment gouverneur de l'île de Jersey.
Parmi les troupes qui composent notre garnison, on remarque quatre bataillons de grenadiers italiens d'une fort belle tenue militaire ; ils faisaient partie de la garde italienne. Par un rapprochement singulier, le ci-devant vice-roi d'Italie est ici et il ne saurait faire un pas sans rencontrer des militaires qui faisaient partie de sa garde, il y a quelques mois.
L'affaire du divorce de l'archiduchesse Marie-Louise n'est pas terminée ; on dit que le souverain de l'île d'Elbe fait des difficultés.
(L'Oracle, du 27 janvier 1815.)

 

Congrès de Vienne

Bouillon

Eugène de Beauharnais
vice-roi d'Italie

L'Oracle

 

 

- On écrit de Vienne, le 16 janvier 1815 :
La persuasion que tout s'arrangera à l'amiable ne s'est point affaiblie ; elle s'est au contraire fortifiée. Jamais les souverains, depuis qu'ils sont ici, n'ont été sur un pied plus amical, ce qui est le garant de la paix. On semble généralement persuadé que que les points sur lesquels on n'est pas tout-à-fait d'accord ne sont pas de nature à produire une nouvelle guerre. L’Angleterre a prouvé, par son empressement à faire la paix avec les États-Unis, combien elle en sentait la nécessité.
L'assertion que le congrès finira en trois semaines, s'accorde avec le bruit qui court que l'empereur Alexandre partira le 20, ayant déclaré depuis longtemps qu'il n'attendait que la décision des objets principaux.

     
  - Des nouvelles particulières, qui doivent inspirer une grande confiance, nous apprennent qu'il est à peu près certain que le résultat des négociations sera beaucoup plus avantageux pour la France qu'on ne l'avait encore espéré. On nous parle d'un accroissement de territoire dans les départements du Nord. Un pareil résultat serait dû, sans aucun doute, à l'habileté du négociateur sur lequel reposent les intérêts de la France.
(Journal de Lyon, 2 février 1815.)
   

 

Hambourg, 16 janvier. On assure que lord Wellington ne se rend à Vienne que pour y recevoir l'honneur d'être avec lord Castlereagh, l'un des signataires du grand acte de la pacification de l'Europe. Cependant, les affaires de l'Allemagne proprement dite sont encore toutes entières à traiter, et exigeront probablement de grandes discussions. La Bavière obtiendra, dit-on, Mayence, mais elle rend à la Prusse Anspach et Bareuth.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 février 1815.)

   

 

Paris, 16 janvier. Par une ordonnance en date du 13 janvier, le Roi déclare qu'il est fermement résolu à assurer pour l'avenir la stricte et rigoureuse exécution des lois et règlements rendus, de concert avec les deux chambres, sur le système d'impositions indirectes précédemment établi sous la dénomination de droits réunis. Une amnistie pleine et entière est accordée pour tous les délits commis jusqu'à ce jour. Désormais les délinquants seront punis selon toute la rigueur des lois.
(Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.)

   

 

Mlle Raucourt, célèbre actrice tragique, est morte le 15 janvier, à l'âge de 60 ans après en avoir passé 42 au théâtre. La veille de sa mort, elle disait à son médecin : Mon ami, vous aurez beau faire, ce sera demain le dénouement de la tragédie.
(Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.)

   

 

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