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Waterloo battle 1815

 

 

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14 janvier 1815     15 janvier 1815    16 janvier 1815

 

On lit dans le Journal des Débats de ce 15 janvier 1815 :
Une lettre de Calcutta, du 1er août, porte que le lieutenant général Brownrigg, gouverneur de Ceylan, a demandé au comte Moira de considérables renforts de troupes pour combattre les Candiens, qui se préparent a une attaque générale contre nos établissements le long des côtes de cette île. Il paraît que ce peuple perfide a employé les moments de tranquillité à ériger des forts, à fabriquer des armes, à rassembler des troupes et que son intention n'est rien moins que d'expulser les Européens de son île. Le gouverneur des Indes, Lord Moira, s'est adressé au gouvernement pour ces renforts. Des officiers qui ont résidé a Ceylan regardent la reprise de Candie, quoique très désirable, comme presque impraticable. Le royaume de Candie, dans l’intérieur de l’île, est entouré entièrement de montagnes escarpées, et de forêts épaisses et défendu de cette manière par la nature contre les Européens, dont la force et l'adresse ont chassé les Candiens de leur côte. Cette nouvelle nous semble fort importante. Il paraît en général que l'époque est arrivée ou il nous sera bien difficile de contenir toutes nos colonies. Mais le développement rapide des forces des États-Unis et l'indépendance d une partie de l'Amérique méridionale doivent nous faire craindre plus pour nos possessions des Indes Occidentales que pour celles des Indes Orientales.

 

Ceylan

Candie ou Candy

Indes

Indes Occidentales

Indes Orientales

 

 

On lit dans le Journal de Gand, du 15 janvier, une nouvelle que nous ne garantissons pas: « Bernadotte a fait un sacrifice bien digne de lui, en rendant hommage au sang royal et à ses droits. Il renonce formellement à sa brillante expectative en faveur de l'héritier des Wasa. Les Scandinaves lui préparent le prix de ses services et de sa magnanimité. »
(Journal de Lyon, 24 janvier 1815.)

   

 

On lit dans le Journal des Débats de ce 15 janvier :
Vienne, 3 janvier. (Extrait d'une lettre particulière)
Je vous ai déjà annoncé l'arrivée du courrier qui a apporté à lord Castlereagh la nouvelle du traité de Gand. Cette nouvelle a fait ici une grande sensation. Chaque parti l'interprète en sa faveur. Mais ce dont il est impossible de douter c'est que l'Angleterre n'a sacrifié les avantages qu'elle aurait pu obtenir que pour avoir la disposition libre de toutes ses forces en Europe.
Depuis le 16 novembre le comité pour les affaires d Allemagne ne s'est pas rassemblé. La reprise des séances du comité est ajournée jusqu’à la décision des grandes questions. Il n'a point été échangé de notes entre les plénipotentiaires sur les affaires générales. Vous pouvez regarder cette triple déclaration comme officielle.
Le comité des affaires de la Saxe s'est adjoint un ministre de France.
Vous savez déjà depuis longtemps que le sort de Gênes est irrévocablement fixé. Vous serez sûrement curieux de connaître les principales dispositions de l'acte qui en cède la domination au roi de Sardaigne. Gênes est réunie au Piémont sous la dénomination de Duché de Gênes (Ducato di Genova). Ses troupes sont incorporées à celles du roi de Sardaigne qui formera une compagnie de ses gardes du corps parmi les jeunes Génois des familles les plus distinguées. Il y aura une représentation nationale pour les finances seulement : elles n'aura pas d'autres attributions qui pourraient gêner le roi dans l’exercice de ses droits. Dans aucun cas le pays de Gênes ne pourra être plus fortement imposé que les autres provinces de l’État. Le port de Gênes est déclaré port franc. La ville aura une organisation municipale qui aura sous sa direction la police intérieure, les établissements pieux, et les octrois. On a fixé en même temps la succession de la Maison de Savoie : cette succession est transmissible à la branche de Savoie-Carignan.

     
 
 Traité de Gand
 
 
  Vienne, du 4 janvier 1815.
L'aversion qu'ont manifestée les régiments italiens de servir en Allemagne, et la désertion qui s'en est suivie pendant la marche de ces troupes, jointes aux mouvements insurrectionnels qui se sont manifestés tant à Milan que dans d'autres villes de l'Italie ont enfin déterminé le cabinet autrichien a retirer les ordres qui avaient été donnés pour le déplacement de ces troupes. En conséquence les régiments allemands qui sont en Italie reviennent en Autriche ; les Italiens qui sont encore en Lombardie y resteront ; et ceux qui traverseront l'Illyrie pour se rendre en Autriche ont reçu ordre de retourner en Italie. On espère que cette condescendance de la part de S.M. produira en Italie un heureux effet.
   

 

Paris, le15 janvier 1815.
Mlle Raucourt est gravement indisposée. On croit même que la première représentation d'Arthur de Bretagne, que l'on devait donner ces jours-ci au bénéfice de cette actrice célèbre, ne pourra pas avoir lieu avant un mois.
(Journal des Débats, 15 janvier 1815.)

   

 

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