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16 janvier 1815     17 janvier 1815    18 janvier 1815

 

Italie.
Raguse, 17 janvier.
La Sublime Porte vient de faire connaître à notre Gouvernement provisoire que S.H. avait fortement réclamé pour que notre République fût rendue a l'indépendance, et ait la liberté de se constituer, comme autrefois, sous la protection puissante de l'empire ottoman. Si l'on en croit les agents de cette puissance, nous ne tarderons pas à voir le pavillon de notre république flotter dans les Dardanelles.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)

 

 Raguse

Empire ottoman

 

  Londres, le 14 janvier 1815.
— M. Carpue, chirurgien, a fait dernièrement une opération extraordinaire. Un officier de distinction avait eu le nez coupé dans la campagne d'Egypte. A son retour en Angleterre, il a appris que M. Carpue, dans son cours d'anatomie, avait assuré qu'il était possible de réparer cette perte, et qu'il était d'avis que les moyens indiques dans l'ouvrage du prof. Taliacot* sur ce sujet, étaient praticables. Il a consulté ce célèbre anatomiste, qui a entrepris l'opération. En faisant une incision au front, et étendant les chairs et la peau, il est parvenu a former un nez artificiel, qui a toutes les apparences du nez naturel et dans lequel le sang circule régulièrement. Le front est parfaitement rétabli, et l'officier jouit, comme auparavant, d'une santé robuste.
(Le Conservateur impartial, 29 janvier 1815.)
* Tagliacozzo
 
 
  Chirurgie
 

  - Un nommé John Connon vient d'être condamné a Londres à une amende de 10 liv. st. pour avoir maltraité un mouton d'une manière inhumaine.
(Le Conservateur impartial, 10 février 1815.)
     

 

Paris, le 17 janvier 1815.
M. le Page, arquebusier du Roi, appelle l'attention des amateurs de la chasse sur un nouveau fusil de l'invention de M. Regnier, conservateur du Musée de l'artillerie. Ce qui distingue cette nouvelle arme du fusil ordinaire, est son bassinet à recouvrement, qui préserve l'amorce de l'humidité, et qui empêche la platine de partir accidentellement, circonstance surtout importante pour la sûreté des personnes dans les maisons où l'on a coutume de conserver des fusils chargés. (Journal des Débats, 17 janvier 1815.)

     

 

A compter du 15 janvier 1815, il paraîtra régulièrement le samedi de chaque semaine un numéro du Mercure. Chaque numéro sera composé de quatre feuilles d'impression. Le prix de l'abonnement est de 60 fr. par an. Les lettres et l'argent doivent être adressés, franc de port, au directeur du Mercure de France, rue de Grétry, n° 5, au coin de la rue de Grammont.
La nouvelle administration du Mercure n'a rien de commun avec la précédente qui a renoncé à la publication de cette feuille. La nouvelle administration s'engage néanmoins à servir jusqu'à leur expiration les abonnements contractés avec la précédente.

(Journal de Paris, 17 janvier 1815.)

   Mercure de France  
 

Duché souverain de Bouillon, 12 janvier.
Les habitants de cette ville et de quelques villages voisins vont rentrer sous la domination paternelle de S.A.S. Mgr le prince Philippe d'Auvergne: les autorités françaises ont déjà évacué le territoire de ce duché, et les autorités prussiennes suivront bientôt cet exemple. Le peuple bouillonnais est dans l'enchantement de ce nouvel état de choses, et il a signalé sa joie par des Te Deum, des fêtes et des bals.
Le gouvernement provisoire de ce duché est confié à M. le baron de Vauthier de Baillamont fils, gouverneur ; Dorical, chancelier; Linotte de Poupehan, le baron Vauthier de Baillamont père, Fosses de Porcheresse, conseillers, et M. Castillon, secrétaire-général.
(Journal de Paris, 17 janvier 1815.)

   
 

Mélanges.

L'Almanach des Modes et Annuaire des Modes réunis.
1 vol. in-18, orné de gravures dessinées par Horace Vernet, prix, 5 fr. A Paris, au bureau du Journal des Dames, rue Montmartre, n° 180 ;et Rosa, au Palais-Royal.
(...)
La troisième partie de cet ouvrage familiarisera les lecteurs des deux sexes avec les modes anglaises. Et dans ce titre il faut comprendre, non seulement ce qui a rapport à la toilette de nos voisins, mais tout ce qui concerne les mœurs, usages et habitudes d'un peuple que, pour plus d'une raison, il nous importe de connaître, et sur lequel l'auteur nous donne des notices aussi neuves qu'intéressantes, et que laissent à désirer beaucoup de livres qui s'annoncent avec plus de prétentions.
Tant que la guerre a duré, les modistes anglais, privés des ressources qu'ils puisaient auparavant dans nos magasins, se sont livrés à tous les écarts de leur imagination. Ainsi, lorsque l'art faisait à Paris des progrès sensibles, à Londres il reculait vers la barbarie. De fausses doctrines se propageaient dans les trois royaumes. Les chapeaux, ô douleur! perdaient l'élégance de leur forme; et, nos mannequins régulateurs n'étant plus là pour diriger les ciseaux des artistes, chacun taillait, coupait à sa guise. C'est une vérité malheureusement trop démontrée, que les Anglaises n'ont jamais été plus mal coiffées, plus mal habillées que dans la dernière guerre, résultat déplorable du blocus continental. On demande pourquoi, au moins, celles qui ont sont au milieu de nous ne quittent ni leurs petits chapeaux, ni ces corsets monstrueux qui défigurent leur taille et scandalisent les passants. Est-ce par honneur national ? Où diable irait-il se nicher? Ces dames nous jugent-elles indignes de voir ce que leurs maudits corsets dérobent à nos regards ? ou bien craignent-elles que la comparaison ne leur soit défavorable? C'est un procès dans lequel je ne peux pas prononcer n'ayant pas les pièces sous les yeux.
Mais le goût français recouvre déjà ses prérogatives. Je tiens d'une autorité très respectable dans les modes que, depuis la paix, plusieurs artistes d'outremer ont visité les magasins les plus renommés de cette capitale, et vont embellir leurs pays de nos gracieuses découvertes. Déjà Vienne, Berlin et Stockholm se coiffent à la française. On peut donc dire encore, avec le poète quue j'ai cité plus haut :
        Toujours de la parure aimable souveraine,
        Par ses modes, du moins, la France est encore reine,
        Et jusqu'au fond du nord portant nos goûts divers,
        Le mannequin despote asservit l'univers.
Des gravures fort jolies et la liste complète des artistes fameux dans l'empire des modes, noms chers à la beauté, donnent encore plus de prix à l'almanach que je viens d'annoncer.  

(Journal de Paris, 17 janvier 1815.)

     

 

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