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18 janvier 1815     19 janvier 1815    20 janvier 1815

Début de la série : 
       

 

Paris, 19 janvier 1815.
D’après les ordres du Roi, des recherches ont été faites, avec le plus grand soin, pour recueillir les restes précieux de LL.MM. Louis XVI et Marie Antoinette.La vénération publique avait depuis longtemps consacré le terrain où avait été déposé ces reliques vraiment nationales. Les derniers travaux qui viennent d'être exécutés ne laissent aucun doute sur le succès qu'une Providence bienfaisante réservait à la piété expiatoire. Tout a été reconnu et déposé dans des caisses cachetées : tout sera mis, la nuit de vendredi à samedi, dans les cercueils de plomb destinés à renfermer ce dépôt que la profonde douleur d' un peuple fidèle place sous la garde de la religion.La marche de cette cérémonie funèbre est réglée ; elle aura lieu samedi. Un silence religieux doit y régner, avec quelque affluence que s'y portent des sujets profondément affectés des souvenirs d'un jour si funeste : et ce silence doit être le grand caractère d'une translation qui sera une grande époque de l'histoire.
(Journal des Débats, 20 janvier 1815.)

   
  Mr l' abbé de Quélens, et Mr l'abbé de Rozan prononceront le 21 janvier, l'oraison funèbre de LouisXVI, le premier dans l'église de Nôtre Dame, et le second dans celle de Saint Roch.
(Journal des Débats, 20 janvier 1815.)
     

 

 

Paris, le 19 janvier 1815.
Le Moniteur publie aujourd'hui l'article suivant :
Le ministre secrétaire d'état de la marine et des colonies a mis sous les yeux du Roi des lettres insérées dans les papiers publics, et qui ont été adressées de la Jamaïque, sous les dates des 6 juillet et 1er octobre derniers, aux chefs actuels de St.-Domingue, par le colonel d'Auxion de Lavaisse. Mr. d'Auxion, dont la mission toute pacifique avait pour but de recueillir et de transmettre au gouvernement des renseignements sur l'état de la colonie, n'étoit nullement autorisé à faire des communications aussi contraires à l'objet de cette mission. Le Roi en a témoigné un profond mécontentement, et a ordonné de rendre.publique sa désapprobation.
Le ministre secrétaire d’État ayant le département de la marine et des colonies.
Le Comte Beugnot,
(Le Conservateur impartial, 14 février 1815.)

   

Saint-Domingue

Beugnot

 
  - Le général Excelmans s'est rendu à Lille, où il s'est constitué prisonnier. Il était accompagné par le lieutenant-général Baron Freysinet, son ami, qu'il a choisi pour conseil. Mr. Comte, avocat, est son défenseur.
(Le Conservateur impartial, 14 février 1815.)
 

Excelmans

Comte

 

 

  Francfort, le 19 janvier 1815.
D'après la gazette officielle de Pétersbourg, au dire d'un homme d'état, initié dans la politique des cours, un second congrès serait inévitable.
(Journal des Deux-Sèvres, 28 janvier 1815.)
   

 

On lit dans le Journal des Débats de ce 19 janvier 1815 :
- On vient de mettre en vente une Histoire des Sociétés secrètes de l'Armée et des Conspirations militaires qui ont eu pour l'objet la destruction du gouvernement de Buonaparte. Cet ouvrage, le plus curieux que les circonstances aient fait naître, renferme des détails précieux sur une conspiration dont les annales de tous les Empires n'offrent aucun exemple. On croira difficilement,en effet, à une conjuration de dix mille hommes qui s'est prolongée pendant seize ans sans une trahison qui l'ait compromise sérieusement. Cependant, rien ne semble mieux prouvé après la lecture de l'ouvrage singulier que nous annonçons, et qui donne la seule clef possible de l'affaire de Moreau et de celle de Mallet. On sent que l'auteur a été gêné par quelques mystères, et qu'il n'a pu raconter que ce qui appartenait à l'influence historique et sensible de sa société ; mais ce qu'il en rapporte suffit pour exciter la curiosité la plus vive. Nous rendrons compte incessamment de cette histoire.

 
  Voir :
Charles Nodier
 

 

Paris, le 19 janvier 1815.
Tribunal de Première Instance
M. Bonnet a plaidé aujourd'hui la cause de la duchesse de Saint Leu. (1)
« Quel spectacle a t-il dit, quel spectacle à la fois touchant et pénible que cette lutte judiciaire entre un père qui veut obtenir, et une mère qui veut conserver son enfant! Si le sentiment seul devait juger un tel procès, qu'il serait difficile de refuser la demande d'un père ! Qu'il serait cruel de méconnaître la prééminence de l'affection maternelle !
Mais ce n'est pas seulement entre deux époux que vous avez à prononcer ; il existe une troisième partie : c'est cet enfant appelé depuis quelque mois par son souverain légitime, à une dignité éminente ; cet enfant dont l' intérêt et les destinées ont été balancés au milieu d'intérêt bien plus grands. ».
Mr Tripier avait fondé sa plaidoirie sur l'art.373 du Code, qui porte que l'exercice de la puissance paternelle appartient au père seul pendant le mariage.
Après avoir établi que l'article 373 ne contient qu'un principe général sujet à diverses exceptions, M. Bonnet a cité plusieurs arrêts rendus dans des matières à peu prés semblables, et qui ont accordé l'enfant, tantôt au père, tantôt à la mère, mais en prenant pour règle ce principe invariable, i-le plus grand intérêt de l'enfant.
On m'objectera, a-t-il ajouté, que ces arrêts ont été rendus, pour la plupart, après une séparation de corps judiciairement prononcée, et qu'il n'existe aucune séparation de corps entre M. le comte de Saint-Leu et Mme la duchesse de Saint-Leu; mais ne s'élève-t-il pas entr'eux un obstacle plus invincible que la séparation de corps, un obstacle reconnu par toutes les parties, un obstacle tel, qu'il faut que les enfants soient confiés exclusivement à l'un ou à l'autre des époux ?
M. de Saint-Leu a abdiqué sa patrie; il est fugitif ; il est cosmopolite : tantôt il habite à Gratz en Styrie, tantôt à Lausanne ; il réside aujourd'hui à Rome, tandis que Mme de Saint-Leu est domiciliée en France,et garde le domicile conjugal, l'hôtel anciennement acheté par son époux. La réunion est donc impossible.
(1) Dans son plaidoyer et dans ses conclusions, M.Tripier a constamment qualifié l'épouse de Louis Buonaparte de i-Duchesse et non de Comtesse de Saint-Leu. La lecture de cet article fera sans doute
pressentir le motif de cette différence de qualification dans la bouche des avocats respectifs.
(...)
La Hollande ayant été réunie à la France, un acte du chef du gouvernement déféra à la Reine Hortense le soin et l’éducation de ses enfants. Il accorda pour elle et ses deux enfants une dotation de 1 750 000 francs.
Cette plaidoirie, qui a duré deux heures et demie, et dont nous ne pouvons présenter qu'une esquisse imparfaite, a rappelé, à un auditoire aussi nombreux que distingué, les beaux jours du barreau français.
(Journal des Débats, 20 janvier 1815.)

 
 

 

Gênes, 19 janvier 1815.
On dit que S. M. le Roi de Sardaigne, ayant protesté contre toute cession à l'Autriche, des parties du territoire faisant partie de ses états, en terre ferme, cette puissance paraît aujourd'hui vouloir apporter quelques changements dans la cession du duché de Gênes, et semble accueillir les réclamations des Génois.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)

 
 

 

 

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