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Paris,
18 janvier 1815.
Sa Majesté, par une ordonnance du 16 de ce mois, rétablit
dans les régiments des colonels-généraux, les
enseignes et cornettes blanches, avec les prérogatives qui
leur étaient attachées.
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-
Sa Majesté, par une autre ordonnance de la même date,
prescrit aux veuves, enfants, héritiers ou créanciers
des officiers décorés de la croix de Saint-Louis, ou
de celle du mérité militaire, de renvoyer ces décorations
aussitôt après le décès des titulaires,
au secrétaire-général du ministère de
la guerre.
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- On assure positivement
que le prince de Rohan-Guémené, héritier collatéral,
par les femmes, du dernier duc de Bouillon, rentre dans la souveraineté
du duché de Bouillon.
(Journal des Deux-Sèvres, 28 janvier 1815.)
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On
lit dans le Journal des Débats de ce 18 janvier 1815 :
Le 21 janvier approche ; on se demande depuis longtemps : Que
ferons-nous ? Que fera la France ? Laissera-t-on passer
encore ce jour de douleur sans aucune marque de regret ? Où
sont les cendres de Louis XVI ? Quelle main les a recueillies ?
Sans la piété d'un obscur citoyen, à peine saurait-on
aujourd'hui où repose la sainte dépouille de ce Roi
qui devait dormir à Saint-Denis auprès de Louis XII
et de Charles-le-Sage. Pendant quelques années on a voulu que
ce jour de ce juste fût un jour de réjouissance ;
mais combien les factions s’aveuglaient ! Tandis qu'elles prétendaient
soulever le crêpe funèbre qui couvrait notre patrie,
tandis qu'elles ordonnaient des pompes dérisoires, les citoyens
multipliaient les marques de leur douleur ; chacun pleurait dans
la solitude, ou faisait célébrer en secret le sacrifice
expiatoire. En. vain quelques hommes appelaient la foule à
d'abominables spectacles ; la tristesse publique semblait leur
dire : Non, la France n'est point coupable avec vous ;
elle ne prend aucune part à vos crimes et à vos fêtes.
(...) Chez presque tous les peuples on a vu de grands crimes, et partout
on a établi des sacrifices pour les expier. (...) |
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21
janvier : anniversaire de l'exécution de Louis XVI (1793.) |
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On
lit dans le Journal de Paris de ce 18 janvier :
Angleterre, Londres, 13 janvier 1815.
Que les hommes d’État de notre pays réfléchissent
sur le nombre immense d'exemplaires de journaux français
qui ont circulé sur le continent et hors des limites de la
France pendant la dernière guerre, et sur la petite quantité
de feuilles anglaises qui ont traversé la Manche ; qu'ils
songent aux égards que les États les plus despotiques
sont obligés d'avoir dans ce siècle pour l'opinion
publique, et à la grande influence que la presse a sur cette
opinion, ils tireront nécessairement de cet examen la conséquence
qu'un des plus grands services qu'ils pourraient rendre au monde
civilisé ou à leur pays, serait de faciliter l'exportation
des feuilles publiques de la Grande-Bretagne. Rien ne serait plus
facile que de trouver un moyen qui, en augmentant cette exportation,
ajouterait considérablement au revenu public. (The Courrier.) |
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Paris,
le 18 janvier 1815.
Il y aura, demain jeudi, dans l'église de l'Assomption, à
deux heures, une assemblée de charité en faveur des
habitants de la ville de Méry-sur-Seine. On sait que cette
ville fut incendiée, le 22 février 1814 par les ennemis,
dans la retraite qui suivi le combat de Montereau. Toutes les maisons
de la ville, sans exception, ont été réduites
en cendres. Les malheureux habitants, réfugiés dans
les bois, y ont passé huit mois entiers dans des cabanes
faites de branches d'arbre, dénués de tout, sans vêtements
et souvent sans pain. A l'assemblée que l'on tiendra demain
pour venir au secours de ces infortunés, M.l'abbé
Legris-Duval prononcera un discours et la quête sera faite
par Mme Dupleix de Mezy et la comtesse de la Briffe.
(Journal de Paris, 18 janvier 1815.) |
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Incendie
de
Méry-sur-Seine |
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La
cour d'assises a jugé hier le nommé Louis Denis Besnard,
accusé de tentative d'homicide. Il a été convaincu
d'avoir volontairement attenté aux jours de la maîtresse
de l’hôtel où il était portier. Sa tentative a
eu des suites si graves, que la victime n'est pas encore aujourd'hui
hors de danger. Mais la solution de la question de préméditation
et des causes qui ont arrêté l'exécution de l'assassinat
a sauvé Besnard. Nous parlerons demain, en détails de
ce procès qui fera naître chez bien des gens des réflexions
sur notre code criminel.
(Journal de Paris, 18 janvier 1815.)
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On
lit dans le Journal des Débats de ce 18 janvier 1815
:
Wurtzbourg, (Berlin), le 11 janvier 1815.
« D’après les dernières nouvelles d'Italie,
il n'est que trop certain qu'on a tramé dans ce pays des complots
dangereux. Le caractère passionné des Italiens pourrait
faire craindre une seconde Saint-Barthélemy ; il paraît
qu'en effet on avait formé le projet de massacrer les Allemands,
mais qu'il a été heureusement découvert. L'arrestation
du général de brigade Lecchi, frère du général
de division au service de Naples, a fourni les moyens de poursuivre
les recherches ; les autres arrestations qui ont eu lieu ont
répandu plus de lumière encore sur la source de ces
complots,qui ne provient pas seulement du mécontentement du
peuple. Les régiments autrichiens qui étaient déjà
en marche pour revenir d' Italie sont arrivés en partie à
Laybach, ont reçu tout à coup contre-ordre, et on doit
les renforcer encore par des troupes fraîches, tandis qu'on
a disloqué les régiments italiens.
Quelques inquiétants que soient ces événements,
on peut néanmoins se tranquilliser en pensant qu'ils pourront
peut-être contribuer a faire éloigner le plus tôt
possible un homme qui, sur le rocher de son l'île, tient dans
sa main le fil de ces trames qu'il a ourdies par le moyen de son or,
et qui, aussi longtemps qu'il restera à proximité des
côtes de l'Italie, ne laissera pas les souverains de ce pays
jouir tranquillement de leur possessions. » (Gazette
de Wurtzbourg.) |
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Paris,
le 18 janvier 1815.
- Les dernières
nouvelles de Vienne font espérer que Murat ne conservera
pas le trône de Naples. |
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Murat
, roi de Naples |
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Le
tribunal de Police correctionnelle a prononcé aujourd'hui son
jugement dans le procès de M. Méhée. La rédaction
en est fort laconique, et ainsi conçue :
« Attendu qu'en imputant à M. Méhée
la signature des ordres des 2 et 3 septembre, il n'y a pas calomnie,
parce qu'il ne les a signés que comme secrétaire-greffier
de la municipalité, le tribunal renvoie M. Gueffier de
sa plainte, et condamne M. Méhée aux dépens. »
Le sieur Méhée, qui s'était montré assidûment
à toutes les audiences de la cause, a cru devoir s'abstenir
de se trouver au prononcé du jugement.
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Méhée
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Le 16 janvier
à une heure, M. Abel Rémusat à prononcé
le discours d'ouverture de son cours de langue et de littérature
chinoise créée au collège royal de France, par
ordonnance de S M.
L'annonce d'un cour public destiné a enseigner une langue célèbre
en Europe, par sa singularité et par les difficultés
dont elle est hérissée avait réuni un auditoire
extrêmement nombreux. Le professeur a exposé avec clarté
les avantages politiques, religieux et littéraires de la langue
chinoise, et il a combattu victorieusement le préjugé
vulgaire qui nous fait regarder cette langue comme le plus difficile
des idiomes.
(Journal des Débats, 19 janvier 1815.)
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