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Garde nationale de Paris 1789

     
 

1. Historique.

     
 

 

 

     
 

 

1. Historique.
L'hiver de 1788-1789, succédant à une récolte catastrophique, fut extrêmement rigoureux, et provoqua dans toute la France une profonde misère. Dans toutes les villes du royaume affluèrent des malheureux que les campagnes ne pouvaient pas nourrir, et que l'illusion de trouver du travail ou d'être assistés par la charité publique attirait. Cette situation, jointe à l'état catastrophique des finances du royaume et à l'agitation politique, aboutit à un mélange détonnant.

   
 

Au printemps de 1789, les villes du Midi sont en proie à une agitation sociale se déroulant toujours selon le même scénario : hausse du prix du pain, émeute populaire, création d'une milice bourgeoise pour protéger les propriétés. Toulon, Marseille, Aix, Montpellier sont tour à tour le théâtre de ces événements. A Paris, le 27 avril 1789, des émeutiers s'en prennent à la maison et à la manufacture d'un fabricant de papier peint, Réveillon. La répression, durement menée par les Gardes françaises, fait un grand nombre de victimes.

 

 

 
 

On trouve dans la presse, au début du mois de juin, que 300 vagabonds désolent les environs de Saverne, qu'ils obligent les personnes de tout rang à se mettre à genoux et à crier : "vive le Tiers-Etat" ; qu'en Provence, on a persuadé au peuple que les propriétés devaient être communes, les fortunes égales, et toutes les classes de citoyens confondues (Mercure de France, 13 juin 1789).
C'est donc dans un climat d'insécurité totale que se déroulent les péripéties de la réunion des Etats-Généraux, et de l'irruption du Tiers-Etat sur la scène constitutionnelle. En effet, les députés du Tiers se proclament Assemblée nationale le 17 juin 1789, et affirment par là la puissance politique de leur ordre.

   
 

Mais le pouvoir réel, la force, l'armée, reste aux mains du roi et de l'aristocratie. La révolution n'est possible que si ce pouvoir passe aux mains du Tiers-Etat, ou de ceux qui prétendent le représenter. Autrement dit, il s'agit, dans un premier temps, d'ériger en face de l'armée un contre-pouvoir militaire bourgeois. Encore faut-il secouer suffisamment les bourgeois pour qu'ils acceptent de subir les fatigues d'un service armé, c'est-à-dire qu'ils faut qu'ils sentent leurs vies et leurs biens en danger. Le 25 juin, une motion est faite à l'assemblée des électeurs de la ville de Paris pour l'organisation d'une garde bourgeoise. Le 11 juillet, l'assemblée des Electeurs supplie l'Assemblée nationale de décréter la formation d'une garde bourgeoise. Ces demandes sont fondées sur le souvenir du droit qu'avaient les communes aux Moyen Age de se garder elles-mêmes, et sur l'exemple des villes du Midi.

     
 

Arguant de l'agitation croissante provoquée par le rassemblement de troupes dans et autour de Paris, Mirabeau demande de confier la sûreté de Paris et de Versailles à une garde bourgeoise.

   
 

Le 12 juillet, l'annonce du renvoi du ministre Necker provoque des affrontements entre le peuple et les troupes. L'intervention maladroite du régiment Royal-Allemand dans le jardin des Tuileries provoque une insurrection.

   
 

L'agitation prend son essor du Palais-Royal, et toute la nuit du 12 au 13, Paris est parcouru de bandes incontrôlées qui dévalisent les boutiques des armuriers et sèment l'effroi, la terreur, dans une ville qu'ils s'imaginent protéger. Tous ceux qui possèdent quelque chose tremblent pour leurs biens autant si pas plus, que pour leur vie.

   
 

Le lundi 13 au matin, une "assemblée générale d'un grand nombre de citoyens de tous les ordres et de tous les quartiers, réunis sur la place de Grève, sur les escaliers, dans les cours et dans la grande salle de l'Hôtel-de-Ville", nomme un comité permanent présidé par le Prévôt des Marchands (le chef de la municipalité). La première affiche issue de ce comité rend compte de la délibération de cette assemblée générale, qui renvoie les citoyens dans leurs districts (1) respectifs, à l'effet de former une "milice parisienne", composée dans un premier temps de 200 citoyens par district, lesquels devront être connus et en état de porter les armes. Comme il s'agit de désarmer la populace et d'assurer "le maintien du bon ordre et de la sûreté publique", tous les particuliers munis d'armes quelconques sont tenus de les déposer dans les districts, et les attroupements sont interdits.

   
  Le signe distinctif de la milice bourgeoise est une cocarde aux couleurs de la ville : bleue et rouge.
A Versailles, l'Assemblée nationale prend un arrêté "insistant sur l'éloignement des troupes et sur l'établissement des gardes bourgeoises."
Le même arrêté rappelle que la dette publique est mise sous la garde de l'honneur et de la loyauté française, que la Nation ne refuse pas d'en payer les intérêts, et que nul n'a le droit de prononcer l'infâme mot de banqueroute. On voit ici toute l'ambiguïté de la démarche : l'Assemblée nationale se dit représentante de la Nation, alors qu'elle ne défend que les intérêts d'une petite partie, les bénéficiaires de la dette qui en écrase la plus grande partie. Dans ces conditions, il est utile que cette minorité ait à sa disposition une force armée capable de contrebalancer la puissance du Roi, et d'en imposer à ceux qui n'auront toujours pas de quoi manger.
Cette partialité masquée par l'affirmation de grands et beaux principes porte en elle le germe de terribles événements...
 

Le mystère de la cocarde

 

 

 
  Dans toute la ville se forment des compagnies de garde bourgeoise ; les critères d'admission varient de district en district, mais de façon générale, ne sont reçus que les bourgeois domiciliés ou les personnes dont ils peuvent répondre. D'autres compagnies se forment comme celle des clercs de la basoche du Palais, ceux de la basoche du Châtelet, les élèves en chirurgie, les Volontaires du Palais-Royal, etc.
L'armement de la garde bourgeoise pose le premier gros problème : le Prévôt des marchands promet des fusils, et envoie les délégués des districts dans différents endroits censés en receler. Pendant ce temps, le comité permanent fait fabriquer des piques et des hallebardes. 50.000 piques auraient été fabriquées en moins de 36 heures par les artisans parisiens.
Le 14 juillet, le besoin d'armer la garde bourgeoise reste toujours pressant. Une foule mêlée se rend aux Invalides, en force les portes et s'empare de 28.000 fusils.
     
  La Bastille, symbole de l'arbitraire royal, renferme une grande quantité d'armes et de munitions. Aussi, la milice bourgeoise, appuyée par deux compagnies de Gardes françaises, tente de s'en emparer. Au terme d'un rapide combat la vieille forteresse se rend plutôt qu'elle n'est prise. Mais cet événement, par son importance symbolique et le retentissement qu'il a, marque le début d'une nouvelle ère.      
  Le 15 juillet, le marquis de La Fayette, héros de la guerre d'Amérique et député de la noblesse d'Auvergne, connu pour ses idées libérales, est nommé par acclamation commandant-général de la milice. Le 16 juillet, La Fayette propose au comité permanent et à l'assemblée des électeurs de former un comité militaire spécialement chargé de rédiger un plan d'organisation pour la milice parisienne. L'assemblée des électeurs adopte, séance tenante, le nom de garde nationale et invite chaque district à députer un citoyen pour ce travail.    
  Le 17 juillet, le roi se rend à Paris. Il est reçu par la bourgeoisie en armes. Les estimations de l'époque varient sur le nombre d'hommes armés qui bordent les rues ce jour-là, mais il va de 50.000 à 300.000 hommes ... et quelques demoiselles.
A l'Hôtel-de-Ville, le Roi arbore la cocarde nationale, et confirme la nomination de La Fayette au commandement de la garde nationale de Paris.
     
  Il faut attendre le 20 juillet pour que tous les députés du comité militaire soient enfin réunis. Ce comité, composé de soixante membres (un député par district) crée en son sein un comité provisoire de seize membres, pris dans chacun des seize quartiers de Paris, lequel poursuit ses séances pendant trois jours, matin et soir.
Une conférence a lieu chez La Fayette, à laquelle participent Lameth, Barnave, Duport et quelques uns des principaux membres de l'Assemblée nationale. C'est Mathieu Dumas qui fait la synthèse des opinions et rédige une note que La Fayette envoie le 23 juillet au comité militaire séant à l'Hôtel de ville. Cette note, que Mathieu Dumas a reproduite dans ses Mémoires, présente le plan d'organisation de la Garde nationale parisienne, tel qu'il sera mis en application. Soixante bataillons de cinq cents hommes chacun, partagés en six divisions de dix bataillons. Chaque bataillon formé de cinq compagnies de cent hommes, dont une formée de soldats engagés, principalement des Gardes françaises, les quatre autres de bourgeois volontairement immatriculés dans leurs districts.
 
Mathieu Dumas
 
  L'uniforme n'est pas oublié dans ce plan d'organisation : "on proposerait de donner le même uniforme à la totalité des milices parisiennes, et l'on fixerait ainsi les couleurs de la cocarde nationale : habit bleu de ciel, parement blanc, collet rouge."      
  Le 25 juillet, La Fayette, afin d'accélérer le travail, propose de diviser le comité en 6 bureaux chargés de rédiger les articles du plan qui doit être présenté au comité militaire. Le quatrième bureau se voit chargé de l'habillement et de l'armement des troupes, tant à cheval qu'à pied. L'examen du travail du 4e bureau, sur les questions relatives à l'habillement et à l'équipement, a lieu dans la séance du soir du 27 juillet. Le procès-verbal nous en livre le résumé suivant :
"Il a été convenu que la couleur de l'habit serait bleue, le collet montant en écarlate ; les revers, parements et doublure blancs, avec un passepoil écarlate ; la veste et la culotte blanches ; les boutons dorés. Même uniforme pour la cavalerie, à l'exception des boutons et de l'aiguillette qui seront en blanc.
Quant à la cocarde, la couleur blanche étant la couleur nationale, il est proposé de la faire de ruban large de basin, liseré bleu et rouge, pour indiquer les couleurs de la ville.
L'épée jaune dorée, pour l'infanterie, et argentée pour la cavalerie ; le hausse-col doré, et aux armes de la ville ; la buffleterie blanche ; un drapeau de la ville à chaque bataillon, avec une légende que chaque district adoptera, une flamme à chaque compagnie.
"
     
  Le 2 août, La Fayette remet à l'assemblée des représentants de la Commune de Paris 120 exemplaires du règlement. Ce même jour, les membres du comité, chargés de l'équipement, ont présenté un modèle de cocarde qui a été adopté, et scellé du cachet du comité.
Le 8 août, l'assemblée, constatant que 43 districts avaient adhéré au règlement l'adopte et en ordonne l'exécution.
Il n'aura pas fallu attendre cette sanction pour que les premiers uniformes soient confectionnés, car on lit dans le n° IV des Révolutions de Paris, à la date du lundi 3 août : "On a vu aujourd'hui des uniformes de la garde nationale : habit bleu, collet rouge, revers, parement et doublure blanche" (p. 13).
 
Révolutions de Paris
 
  Le règlement du 31 juillet définit les principes de la garde nationale. Formée de 31.058 hommes, "sous la dénomination de gardes nationales parisiennes", elle comprend, en principe, "tout citoyen domicilié, marié ou non marié, depuis l'âge de vingt ans révolus jusqu'à l'âge de cinquante".
Comme la garde reste éminemment bourgeoise, et vouée à la défense des intérêts et des biens de la bourgeoisie, l'article IV du règlement en écarte ce que certains appellent le peuple :
"Tous ouvriers, artisans, non domiciliés, devant être conservés pour leurs travaux, seront en conséquence exempts de ce service. Seront exclus tous gens en état de domesticité."
Si les ouvriers et artisans ne sont pas formellement interdits de service armé, c'est l'obligation faite à chacun de payer son uniforme qui constituera le dispositif déterminant pour assurer à la garde son caractère bourgeois homogène.
     
 

 

2. Composition
Chacun des soixante districts doit former un bataillon de cinq compagnies de cent hommes chacune. Une de ces compagnies est soldée, c'est-à-dire formée des anciens Gardes françaises ou soldats d'autres régiments. Les soixante districts sont répartis en six divisions de dix bataillons. Chaque division doit en outre avoir une compagnie de grenadiers, attachée au premier bataillon de la division. (art XIV).
Chaque compagnie de grenadiers ou de fusiliers soldés est composée de :
1 capitaine,
1 lieutenant,
1 sous-lieutenant.

1 sergent-major,
4 sergents,
8 caporaux,
8 appointés,
77 grenadiers ou fusiliers et
2 tambours,

Chaque compagnie est divisée en deux pelotons, quatre sections et huit escouades.
Les compagnies non soldées n'ont qu'un seul tambour, et ne diffèrent de compagnies soldées que par l'absence des appointés, ce qui fait monter l'effectif des fusiliers à 86 hommes.

 

     
 

3. Uniforme :
La description de l'uniforme de la Garde nationale de Paris qu'on trouvera ci-après est donné d'après le règlement du 31 juillet, les descriptions qui se trouvent dans les différents almanachs, et l'iconographie extrêmement abondante. Cet uniforme fut modifié par le décret du 19 juillet 1790, dont le but avoué était de donner un seul et même uniforme à toutes les gardes nationales du royaume. Néanmoins, ce décret autorisait les gardes nationales à porter leur premier uniforme jusqu'au 14 juillet 1791.
Chapeau de 4 pouces et demi d'aile, bordé d'un galon noir de 9 lignes et garni d'une cocarde, tenue par une ganse noire, avec un petit bouton uniforme. Le règlement du 31 juillet décrit la cocarde de la façon suivante : de basin blanc, liserée bleu et rouge. Une houppe de 3 pouces de haut indique la division selon la disposition des couleurs, couleurs qui ne peuvent être, bien sûr, que les couleurs nationales : bleu pour la première, rouge pour la seconde, blanche pour la 3e, bleu et rouge pour la 4e, rouge, bleue et blanche pour la 5e et bleu et blanc pour la 6e.
Bonnet de police à la dragonne, en drap bleu, le tour de drap écarlate, le devant orné d'une plaque de drap blanc sur laquelle se trouve un vaisseau écarlate
Habit de drap bleu de roi collet écarlate, parements et revers blancs, doublure blanche, liserés de rouge ; poche figurée coupée à cinq pointes, dont deux sont cousues sur l'habit; les retroussis sont garnis de vaisseaux en drap écarlate boutons jaunes timbrés aux armes de la ville (le vaisseau), portant en outre le n° de la division et celui du bataillon. Veste et culotte de drap blanc.
Col de basin blanc.
Deux paires de guêtres noires pour le service d'hiver, et deux paires de toile blanche pour le service d'été, avec des petits boutons de cuivre uni.
Les boucles de cuivre de forme carrée, les angles extérieurs arrondis.
Capotes de sentinelles en drap gris de fer.
Les cheveux devaient être en queue, ceux des faces frisés avec une simple boucle.
D'après le Magasin des Modes (1er octobre 1789) lorsqu'il portait les guêtres, le garde national portait les souliers sans boucles ; sans les guêtres, il portait des bas de coton blanc et des boucles de cuivre.
EQUIPEMENT : La giberne est ornée d'une plaque de cuivre aux armes de la ville. Elle est suspendue à une banderole de buffle blanchi large de 30 lignes. La giberne devait se trouver à 33 pouces de terre, lorsqu'elle était sur le corps de l'homme.
ARMEMENT : Le premier armement de la milice bourgeoise devait être bien hétéroclite, étant composé de tout ce qui avait pu se trouver dans la capitale en fait d'armes blanches et à feu. Même les collections royales du garde-meuble furent mises à contribution. Cet armement dut rester en service assez longtemps, jusqu'à ce que les fournitures régulières aient pu se faire. A côté de cela, on peut supposer que les soldats provenant d'unités comme les Gardes françaises, la Garde de Paris ou les différents régiments de ligne, aient conservé leur armement.
Un arrêté de l'assemblée des représentants de la commune, du 23 août, avait décidé que l'équipement et les armes seraient fournis et acquittés par la municipalité, ceci "pour établir l'uniformité" dans cette partie.
Le sabre fourni est du modèle de mineur, à lame dite à la Montmorency, de 594 mm environ. Il existe de nombreuses variantes, portant à la coquille des attributs révolutionnaires (2), représentant l'union des trois ordres, la nef de Paris, le portrait de Lafayette, des faisceaux de licteur, des bonnets de la liberté, etc... Il est difficile de déterminer à partir de quel moment et dans quelle proportion ces sabres ont été portés.
L'Almanach Lottin décrit le sabre comme étant "à poignée de cuir noirci tenu par des chaînettes de cuivre avec une monture de branches".
Le baudrier a 27 lignes de large, 4 pieds 9 pouces de long.
Fusil à bretelle de cuir rouge.

Les officiers portent l'épée à poignée de cuivre doré, ayant le bonnet de la liberté sur le fourreau. Ils ont sous les armes un hausse-col de cuivre doré avec une plaque d'argent représentant les armes de la ville couronnées du bonnet de la liberté. Ce hausse-col est fixé par des cordonnets de la couleur de la houppe du chapeau. Les officiers portent les épaulettes et la dragonne de leur grade.
Les sergents portent une épaulette et une contre-épaulette, doublées de drap écarlate, le corps étant tissé de carreaux de fil d'or et de poil de chèvre rouge. Les sergents sont armés de fusils dits d'officiers (règlement du 31 juillet).
Les sergents-majors portent également une épaulette et une contre-épaulette, le corps étant en or, orné de trois barres rouges dans la longueur

TAMBOURS. Habillement comme la troupe mais galon tricolore en bordure du collet des parements et des revers.
Les caisses de tambours sont de bois, à l'imitation des Gardes Françaises, le seul régiment à avoir conservé les caisses en bois, alors que toute l'infanterie avait adopté les caisses en cuivre (ordonnance du 25 avril 1767). Les caisses de bois présentaient en outre l'avantage de pouvoir s'orner de motifs et allégories, ce qui convenait parfaitement à l'état d'esprit du moment.

1) Les districts furent créés par le règlement royal du 13 avril 1789 pour la convocation des trois états de la ville de Paris. Douze des seize quartiers de la ville de Paris avaient été divisés en quatre districts, les trois autres en trois districts.

2) Cf. Aux armes Citoyens, les sabres à emblèmes de la Révolution, Musée de la Révolution française, Vizille 1987.

 

 

 
 

L'imprimeur Momoro nous a laissé par la gravure son portrait, daté de 1789. Il nous montre la coiffure des gardes nationales, les cheveux des faces frisés en une seule boucle, et la queue serrée dans un ruban noir. On notera le jabot, et le passant des pattes d'épaule, bleu liseré de rouge.

   
 

 

4. Bibliographie.
Procès-verbal de la formation et des opérations du comité militaire, établi à l'Hôtel-de-ville de Paris pour la composition et organisation de la Garde nationale parisienne sous le commandement de M. le marquis de La Fayette. Paris, Lottin, 1789.
Procès-verbal de la formation et des opérations du Comité militaire de la ville de Paris. Paris, Lottin, 1790.
Ammanach militaire de la Garde nationale parisienne, Paris, Lottin, 1790.
Almanach national pour l'année 1790, contenant (...) 3° l'Etat militaire de la Garde natinale de Paris, et des milices patriotiques établies dans les diverses villes, Paris, Cuchet.
Révolutions de Paris, 1789.
Mercure de France, 1789.
Souvenirs du Lieutenant-général comte Mathieu Dumas de 1770 à 1836, tome I, Paris 1839.
Tourneux, Bibliographie de l'histoire de Paris pendant la Révolution française, tome II. Paris, 1894.
Lacroix (Sigismond), Actes de la Commune de Paris pendant la Révolution, Tome 1, Paris 1894.
Comte (Charles), Histoire de la garde nationale de Paris, depuis l'époque de sa fondation jusqu'à l'ordonnance du 29 avril 1827, Paris 1827.
Cudet (François), Histoire des corps de troupe qui ont été spécialement chargés du service de la ville de Paris - Paris 1887.
Etc.

     
         

 

 

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