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Gilbert
Motier, marquis de La Fayette, est né le 6 septembre 1757
au château de Chavaniac en Auvergne (près de Brioude,
Haute Loire), et est décédé à Paris
le 20 mai 1834.
En avril 1777, il se rend en Amérique et se met au service
des insurgés, en dépit des ordres de Louis XVI. En
1779, il revient plaider la cause américaine, et contribue
ainsi à l’intervention officielle de la France dans le conflit.
Revenu en Amérique, il reçoit le commandement de l’avant-garde
de Washington et prend Yorktown.
Rentré en France, il jouit d’une grande popularité,
est membre de l’assemblée des notables en 1787, et est nommé
député de la noblesse de Riom aux Etats Généraux
de 1789. Le 15 juillet, il est nommé commandant de la garde
nationale de Paris, avec laquelle il se rend à Versailles
le 5 octobre 1789.
Après la Fête de la Fédération (14 juillet
1790), il est nommé commandant en chef des gardes nationales
du royaume.
Sa popularité s’effondre après le massacre du Champ
de Mars (17 juillet 1791). Mis à la tête de l’armée
du Nord, il tente vainement de soulever son armée en faveur
de Louis XVI après le 10 août 1792 ; il est décrété
d’accusation, et le 19 août 1792, il va chercher refuge auprès
des Autrichiens qui l’arrêtent et le gardent en détention
à Olmütz jusqu’en 1797, Bonaparte ayant exigé
sa libération par une clause du traité de Campo-Formio.
Il rentre en France après le 18 brumaire, et ne joue aucun
rôle pendant la durée de l’Empire.
Il est nommé député pendant les Cent Jours,
et il joue un rôle déterminant dans l’abdication de
Napoléon après Waterloo.
En 1818, il devient député de la Sarthe et est chef
de l’opposition libérale. Il contribue à l’avènement
de Louis-Philippe en 1830.
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