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Le
nouvel habillement, décrit dans le Journal militaire
en janvier 1812, (voir infanterie
de ligne 1812) ne devait être mis en service que pour
les remplacements de 1813. La nouvelle armée, mise sur pied
après le désastre de Russie, reçut des effets
confectionnés selon le nouveau règlement.
Les dessinateurs allemands nous ont montré l’aspect que présentaient
les troupes françaises pendant les campagnes de 1813.
Le plus souvent, le fantassin porte la capote. Elle est de teintes
variées, la pénurie de drap ayant poussé le
ministre à autoriser l’achat de drap ou de tricot de couleurs
différentes. Certaines capotes sont à un seul rang
de boutons, et les témoins nous montrent des capotes fermées
au moyen d’olives de bois à la place des boutons. Le shako
est protégé par un couvre-shako, effet dont l’usage
tend à se généraliser. Il est le plus souvent
de toile cirée noire. Dans certains corps, on y peint des
attributs régimentaires ou de compagnie.
Les grenadiers et les voltigeurs ne
portent généralement pas l’aigrette prévue
par le règlement de 1812 ; le pompon à flamme, rouge
pour les grenadiers, vert, pour les voltigeurs, y est substitué.
Les voltigeurs devaient porter le même shako que les fusiliers,
mais dans la pratique, ils portèrent souvent des shakos agrémentés
de chevrons jaunes, dans la même disposition que les grenadiers.
De même, ils conservèrent l’épaulette verte,
le plus souvent à tournante jaune.
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