Les grenadiers
étaient choisis par le capitaine des grenadiers sur une liste de
candidats désignés par le colonel dans toutes les compagnies du
centre. Le règlement de 1791 précisait que, les grenadiers devant
donner l’exemple de la valeur, de la bonne conduite et de la subordination,
ils seraient choisis parmi les soldats d'un mérite éprouvé.
L'augmentation du nombre des compagnies de grenadiers rendait
évidemment le choix des soldats plus difficile, et une des conséquences
en fut que la taille exigée fut réduite à cinq pieds quatre pouces
(l m 732) par le règlement du 24 juin 1792.
UNIFORME
: Les grenadiers se distinguaient des basses compagnies par différents
accessoires de la tenue, qui ont varié avec le temps ; mais d'une
façon générale, le rouge était leur couleur distinctive.
Les épaulettes rouges, la dragonne rouge, les grenades de
retroussis rouges et les ornements de coiffure rouges étaient les
attributs obligés des grenadiers.
Le
bonnet à poil fut longtemps la coiffure distinctive du grenadier.
L'habit était semblable à celui des fusiliers, et n'en différait
(outre l'absence de pattes d'épaule) que par les ornements de retroussis
qui représentaient une grenade, découpée à l'emporte-pièce dans
du drap rouge.
ARMEMENT
: L'armement des grenadiers était semblable à celui des fusiliers
de l'infanterie de ligne, si ce n'est qu'ils avaient gardé la prérogative
de porter le sabre-briquet.
Cette
arme était de peu d'utilité à la guerre ; elle servait davantage
pour les duels.
Le
grenadier portait son sabre en tout temps et l'usage voulait même
que quand il était congédié, elle lui était laissée, pourvu toutefois
qu'il n'était pas renvoyé.
Si,
pour une raison ou une autre, il ne pouvait emporter son arme propre,
il recevait un bon lui permettant d'en toucher une à l'arsenal le
plus rapproché du lieu où il se retirait.
Infanterie
de ligne.
Uniformes
de l'infanterie de ligne (ou de bataille)
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