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Voltigeurs d'Infanterie de ligne

 

     

Les compagnies de voltigeurs d'infanterie légère furent créées par l'arrêté du 22 ventôse an XII (13 mars 1804).
L'essai ayant paru prometteur, Napoléon étendit la mesure à l'infanterie de
ligne par le décret du 2 complémentaire an XIII ( 19 septembre 1805) :
« Art. 1er. Il y aura dans chaque bataillon de ligne, une compagnie qui portera la dénomination de compagnie de voltigeurs. Cette compagnie sera toujours la troisième du bataillon, en comptant celle des grenadiers.
2. Elle sera composée d'hommes tels que ceux des voltigeurs d'infanterie légère.
3. Elle sera constamment entretenue au pied de guerre, et composée de même que celle des voltigeurs d'infanterie légère.
4. Les officiers, sous-officiers et soldats de ces compagnies seront pris sur la totalité du régiment, dans leurs grades respectifs, par le colonel, parmi ceux de la taille indiquée ci-dessus et au-dessous de cette taille, et qui montreront le plus d'aptitude au genre de service que les voltigeurs doivent faire.
6. Les voltigeurs seront armés d'un fusil très léger, modèle de dragon. Les officiers et sous-officiers auront, au lieu de fusil, une carabine rayée.
7. Les voltigeurs seront vêtus comme l'infanterie de ligne, et ils porteront les marques distinctives de leurs corps respectifs ; mais le collet de leur habit et de leur veste sera en drap chamois.
8. Les voltigeurs étant destinés à faire le même service que l'infanterie légère, ils seront exercés à monter lestement, et d'un saut, en croupe d'un homme à cheval, à en descendre avec légèreté,
à se former rapidement, et à suivre à pied un cavalier marchant au trot. Ils seront aussi particulièrement exercés à tirer avec promptitude et beaucoup de justesse.
9. La solde des compagnies de voltigeurs sera la même que celle des compagnies de grenadiers.
 »

 

 

 
 
 

C'est au passage de l'Adige, le 18 octobre 1805, que les voltigeurs combattirent en ligne pour la première fois. Le son de leurs cornets fit croire aux Autrichiens qu'ils étaient attaqués par de la cavalerie.
Les jours suivants, les voltigeurs furent sans cesse à l'avant-garde en déployant une activité hors du commun, et ils décidèrent du succès de la campagne.

Dans une lettre du 30 frimaire an XII (xx), Napoléon exposa ses vues quant à l'armement de la nouvelle compagnie de voltigeurs :
« Elle sera armée de fusils plus légers que ceux des dragons, et sera exercée au tir. Les officiers et sous-officiers seront armés de carabines rayées. »

L'étude d'un modèle de fusil plus léger et sa mise en fabrication auront posé trop de problèmes, aussi lit-on dans le texte de l'arrêté du 22 ventôse an XII :
« Art. 6. Les voltigeurs seront armés d'un sabre d'infanterie et d'un fusil très léger, modèle de dragon. Les officiers et sous-officiers auront, au lieu de fusil, une carabine rayée. »

Le fusil de dragon, modèle de l'an IX, n'était pas vraiment un fusil très léger. A part la garniture, il ne différait du fusil d'infanterie modèle de 1777 corrigé que parce que son canon avait 4 pouces (10,8 cm) de moins, ce qui ne faisait pas une différence de poids très conséquente (quelques onces de moins, notait le Mémorial de l'Officier d’Infanterie en commentant le texte de l'arrêté). Quant à la garniture, elle ne différait que peu de celle du fusil d'infanterie : l'embouchoir, la capucine, le porte-vis et le pontet de la sous-garde étaient de même forme qu'à la dite arme, mais en cuivre au lieu d'être en fer. Seule la grenadière, composée de deux anneaux joints par une bande, était particulière au fusil de dragon.
« Cette différence venait de la supposition que les voltigeurs monteraient souvent en croupe derrière des cavaliers avec le fusil à la grenadière et que le canon et le bois en seraient moins endommagés par les secousses de ce double anneau que par une grenadière étroite. Les voltigeurs n'ayant marché qu'à pied, ces combinaisons ont tombé à faux. » (Bardin, Dictionnaire de l'Armée de Terre, p. 2660).
C'est aussi pour des raisons de solidité que la grenadière était en fer. Mais pourquoi les autres pièces étaient-elles en cuivre? Aucune utilité ne justifiait ces dissemblances, que le comité de l'artillerie avait établies pour des motifs futiles et oubliés, répond le général Bardin (Dict., p. 2440).

Quant à l'armement des officiers et des sous-officiers, il devait comprendre des carabines rayées. L'Instruction sur les armes à feu parue dans le Journal Militaire en juin 1806 renseigne que « l'on a
fabriqué cette sorte d'armes à la manufacture de Versailles, et l'on vient d'en arrêter les proportions et les dimensions
 ».
Cette nouvelle carabine était en fait une reprise de la carabine d'infanterie du modèle 1793, créée et fabriquée à la manufacture de Versailles sous la direction de Nicolas Boutet. Pour des raisons de solidité et de facilité de réparation, la platine du mousqueton modèle an IX avait été substituée à celle précédemment en usage. La carabine avait un canon de 24 pouces de long, à six pans sur toute la longueur. La longueur totale de l'arme était 1 m 025, et son poids de 1 kg 632. D'après J. Margerand (Armement et équipement de l'armée française, p. 109), la Manufacture de Versailles n'aurait fabriqué que 1.010 carabines en 1806-1807, 8 seulement en 1808, 69 en 1809 et 1.010 en 1811-1812, soit un total de 2.097 armes.
En comptant 8 carabines par compagnie (3 officiers, 1 sergent-major et 4 sergents), et en considérant qu'il y avait au bas mot 380 compagnies de voltigeurs en 1807 et que leur nombre n'a fait que croître sous l'Empire, il apparaît que les officiers et sous-officiers de voltigeurs n'ont que très peu été équipés de cette arme. C'est ce que confirme le général Bardin qui, après avoir énuméré les inconvénients de la carabine (lenteur et difficulté du chargement, munitions spéciales, calibre différent d'une arme à l'autre, encrassement rapide, etc ... ) ajoute :
« Par une détermination restée, pour ainsi dire, sans résultats, Bonaparte voulut en vertu des décrets de l'an douze et de l'an treize que les officiers, sergents et fourriers des voltigeurs reçussent des carabines sans baïonnettes, tant l'expérience même est impuissante contre les retours à de faux systèmes. » (Dict., p. 1023).
Margerand cite un ordre du jour du Maréchal Soult en date du 18 mai 1807 prescrivant de retirer aux sous-officiers de voltigeurs du 4e corps d'armée toutes les carabines sans baïonnettes et de les remplacer par des fusils. Cet ordre est muet quant aux officiers ; est-ce parce qu'ils avaient déjà abandonné la carabine ?
L'hypothèse semble la plus plausible, mais il est impossible d'être tout-à-fait affirmatif. Certains officiers, et pas seulement ceux des voltigeurs, ont repris la carabine lorsque la nécessité s'en est fait sentir, notamment en Espagne. Cardron, sous-lieutenant dans une compagnie de chasseurs du 9e léger, écrit dans une lettre en date du 21 octobre 1810 :
« N'ayez aucune inquiétude sur mon sort, je suis bien portant, ne manquant de rien et armé jusqu'aux dents, c'est-à-dire d'un grand sabre, de deux pistolets et d'une carabine. Ce sont les armes de tous les officiers qui font la guerre à ces brigands, elles nous sont nécessaires ne pouvant les joindre que dispersés et obligés de les abattre partiellement car ils ne se réunissent jamais. » (Général Couvreur, Souvenirs d'un officier de Napoléon, d'après les lettres inédites du capitaine Cardron de Philippeville, 1804-1815, p. 23).

Le manuscrit du règlement de 1812 prévoyait une giberne spécifique pour les officiers de voltigeurs, plus petite encore que celle des sergents, et dont le bois n'était percé que de seize trous à cartouches. Les illustrations de ce projet de règlement par Carle Vernet représentent un officier de voltigeurs du 9e de ligne armé d'un mousqueton. Mais il ne s'agit là évidemment que de projets, et il paraît évident que le règlement n'a jamais été appliqué d'une façon générale. D'ailleurs le manuscrit de Sauerweid, fait à Dresde en 1813, montre les officiers de voltigeurs sans carabine. Il faut toutefois noter que des fouilles menées sur le terrain de la bataille de Waterloo ont permis de retrouver les projectiles si caractéristiques de la carabine de Versailles, mais en nombre très limité.
L'arrêté de création des voltigeurs leur avait accordé le sabre d'infanterie, dit "briquet".
Le décret impérial du 7 octobre 1807 le leur retira, ainsi qu'aux chasseurs d'infanterie légère. Seuls devaient le garder les sergents et les caporaux. Mais on sait que la mesure ne s'exécuta pas sans réticences. Il aura fallu attendre 1813 et la création d'une nouvelle armée après le désastre de Russie pour que le décret reçût - presqu'entièrement - son application. Après la chute de l'Empire, les voltigeurs allaient retrouver cette arme à laquelle ils tenaient tant, puisque le 16 janvier 1815, le roi Louis XVIII ordonnait :
« Art. 1er. Les compagnies de voltigeurs de l'infanterie de ligne et de l'infanterie légère seront armées d'un sabre-briquet, conformément aux décrets des 22 ventôse an XII et 1er complémentaire an XIII, relatifs à la formation de ces compagnies.
2. En conséquence, le décret du 7 octobre 1807 est rapporté, en ce qui concerne les dispositions contraires à celles de l'article 1er de la présente ordonnance.
3. Il ne sera plus délivré de sabres aux sous-officiers et soldats des troupes de toutes armes, qui quittent leurs corps par congé absolu, par retraite, ou pour passer dans les vétérans.
 »
Une gravure de la suite de Genty, réalisée pendant les Cent-Jours, montre un voltigeur d'infanterie de ligne. Les gravures de Genty sont d'une très bonne qualité d'observation et sont généralement fiables. Le voltigeur représenté porte le sabre-briquet, mais a le fourreau de baïonnette fixé au porte-giberne. On peut donc supposer que lorsqu'ils reçurent les sabres-briquets pour leurs voltigeurs, les corps ne firent pas retirer le fourreau de baïonnette du porte-giberne pour le fixer au baudrier, à côté du sabre-briquet, comme cela se pratiquait généralement à l'époque et comme le portaient les sous-officiers. L'instruction provisoire du 1er avril 1791 avait prévu que le porte-baïonnette des sous-officiers et grenadiers serait attaché sur le bord de la partie antérieure de la banderole de la giberne, comme à celle des fusiliers. La raison en était simple: lorsqu'il fallait mettre la baïonnette au canon, les sous-officiers, caporaux et grenadiers la prenaient à gauche, et les fusiliers à droite. Quand un régiment manœuvrait en ligne, le mouvement devait manquer d'ensemble et de netteté ! Malgré cela, ce point de l'instruction de 1791 ne fut pratiquement jamais observé sous l'Empire. Le tarif général des effets à la charge des masses d'habillement et de linge et chaussure, et ses fonds de première mise du 2 août 1812, et paru dans le Journal Militaire à la date du 17 septembre 1812, précise que le porte-giberne de sous-officier est sans porte-baïonnette, alors que le même effet pour grenadiers, voltigeurs et soldats est avec porte-baïonnette. Un nouveau tarif, paru en février 1815 au "Journal Militaire Officiel" reprenait les mêmes dispositions. Mais il ne semble pas que les grenadiers aient jamais suivi les règlements sur ce point, du moins si l'on s'en réfère à l'iconographie. En ce qui concerne les voltigeurs, il a fallu leur retirer le briquet, et le leur rendre plus tard pour qu'ils appliquent le règlement ; quant aux caporaux et aux sergents, il y a tout lieu de croire qu'ils continuèrent à porter le porte-baïonnette fixé à côté du fourreau du sabre, suivant ainsi la disposition réglementaire.

On a vu que les officiers de voltigeurs auraient du être armés de la carabine ; en outre ils étaient, ainsi que les officiers de grenadiers, armés d'un sabre à lame légèrement courbe, d'une longueur moyenne de 75 centimètres, bleuie et gravée au tiers ; monture en bronze doré ou argenté (selon la couleur du bouton), fourreau en cuir noir avec garnitures dorées ou argentées. Ces armes blanches d'officier étaient fournies par l'industrie privée et présentent une grande variété de détails.

L'arrêté du 22 ventôse an XII portait en son article 3 que chaque compagnie de voltigeurs disposerait de deux instruments militaires qui seraient, au lieu de tambours, de petits cors de chasse appelés cornets. En l'absence d'autre prescription réglementaire, les cornets durent présenter des différences d'un régiment à l'autre quant à leur dimension. Le projet de règlement rédigé en 1812 contient, en sa partie non publiée, la description du cornet et celle-ci peut-être considérée comme étant le portrait-type de cet instrument. Le cornet, d'après ce document, était de cuivre laminé et formait un cercle composé de quatre tours et demi, ayant 170 millimètres de diamètre mesuré en dehors et cent millimètres de diamètre mesuré en dedans. Le tube du cornet devait aller en diminuant depuis le pavillon jusqu'à l'embouchure, la largeur de l'ouverture du pavillon étant de 140 millimètres. L'embouchure de cornet devait avoir un bassin d'embouchure de trompette. Les voltigeurs ayant été destinés à faire le service de l'infanterie légère, il était presque inconcevable de les doter de tambours: « malgré tous les avantages que le tambour a sur le cor, il est vrai que la difficulté de porter une caisse dans les bois ou sur les rochers, l'a fait abandonner par l'infanterie légère de presque toutes les nations, pour y substituer le cor » écrivait le général Marbot (Remarques critiques sur l'ouvrage du général Rogniat, p. 87).
Mais le même auteur exposait les inconvénients du cornet : les voltigeurs et la cavalerie ont éprouvé mille fois dans les combats, le désagrément qu'il y a de ne pouvoir faire les signaux qu'avec des instruments dont la fusillade, les cris, le vent ou l'éloignement même médiocre, empêchent l'effet. Par exemple, lorsqu'un tiraillement un peu vif est engagé dans un pays couvert ou par un très mauvais temps, il est impossible de diriger les tirailleurs avec le cor ou la trompette qu'ils n'entendent pas du tout, ou dont ils n'entendent que les sons confus ; de sorte qu'ils prennent quelquefois la charge pour le ralliement, ou l'ordre de retraite pour la charge ; aussi lorsqu'on veut rappeler les tirailleurs engagés, est-on très souvent forcé d'envoyer des officiers et sous-officiers les chercher l'un après l'autre, encore s'en égare-t-il presque toujours quelques-uns ; ce qui n'arriverait pas si l'on avait des tambours.
Puisque les voltigeurs et la cavalerie ne peuvent en porter, il faut bien se conformer à la nécessité et leur donner des instruments à vent.
Le cornet ne jouait qu'en mi bémol, et de ce fait, était trop bas et manquait d'éclat. Aussi une ordonnance du 22 mai 1822 remplaça-t-elle le cornet par le clairon, en imitation des bugles des troupes légères britanniques et hanovrienne . Sans essais publics, sans l'assentiment de professeurs ou du conservatoire, le ministre s'en est rapporté à des fabricants d'instruments dit le général Bardin
(Dictionnaire., p. 1309). H. Feist, dans La Giberne (5e année, p. 56) a donné une autre raison de la suppression du cornet: L'expérience ayant démontré l'effet nuisible du cornet sur la santé des hommes qui s'en servaient, une ordonnance du 22 mai 1822 supprima cet instrument et la remplaça par le clairon, dont l'usage a été généralisé plus tard dans tous les corps d'infanterie. Le cornet pesait 400 grammes et se portait au moyen d'un cordon de laine de six millimètres de diamètre, ayant un gland à chacune de ses extrémités ; la longueur totale du cordon, qui entourait spiralement en la masquant une partie du cercle du cornet, était de sept mètres; il se portait de l'épaule gauche à la hanche droite.

L'arrêté du 22 ventôse an XII et le décret du 2 complémentaire an XIII assignaient à la compagnie de voltigeur la troisième place dans l'ordre des compagnies du bataillon, en comptant celle des
carabinier ou des grenadiers. Cette numérotation leur assignait également la troisième place dans l'ordre de bataille. Il serait impossible de dire pourquoi cette place leur était donnée plutôt
qu'une autre ; le choix en était bizarre dit le général Bardin (Dict., p. 1473). Aussi le décret du 18 février 1808 sur la composition des régiments d'infanterie modifiait-il cette disposition, et décidait que la compagnie de grenadiers tiendrait dorénavant toujours la droite du bataillon tandis que celle des voltigeurs tiendrait la gauche. Les deux compagnies d'élite du bataillon devenaient ainsi
véritablement des compagnies de flanc. Les voltigeurs (qu'ils fussent de l'infanterie de ligne ou de l'infanterie légère) ont été la véritable infanterie légère de l'armée française. C'était d'ailleurs
l'intention avouée qui a présidé à leur création.
« Dans les campagnes où les voltigeurs ont figuré, ces compagnies ont chicané l'ennemi, engagé le combat, gravi les monts, traversé les fleuves, agi, soit comme éclaireurs, soit comme flanqueurs ; on
les a même vus combattre ou faire ferme comme réserve quand la circonstance le voulait. En mille occasions tel capitaine de voltigeurs, livré à ses seules inspirations, est devenu comme un général de partisans.
 » (Bardin, Dict., p. 1473).
Mais aucun texte légal, aucune instruction, aucun règlement ne fondait la tactique de l'infanterie légère particulière aux voltigeurs ; le seul document de référence, le règlement de 1791, n'établissait
pas de différence entre l'infanterie de bataille et l'infanterie légère quant aux manœuvres.
Dans le bataillon rangé en bataille, la compagnie de voltigeurs tenait la gauche depuis 1808 et formait un peloton disposé comme les autres compagnies avec cette différence que le second sergent était placé à la gauche du premier rang, avec un caporal derrière lui au troisième rang, pour fermer la gauche du bataillon. Étant de corpulence assez faible, le voltigeur occupait dans le rang un espace estimé à dix-huit ou dix-neuf pouces.

     

 

   
 

     

 

 

 

     

 

 

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