1789-1815 - 6 fevrier 1815

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	5 février 1815 Lundi 6 février 1815 7 février 1815		Début de la série :
			26 décembre 1814

Wurtzbourg, 6 février 1815.
Les dernières séances du congrès ont été de la plus haute importance, et leur résultat a été satisfaisant pour le repos de l'Europe. Les grandes discussions sur la Pologne et la Saxe sont maintenant terminées d'une manière toute différente de celle à laquelle on aurait dû s'attendre. La Prusse ne conserve de la Saxe que les deux Lusaces, la rive droite de l'Elbe, et quelques parties de pays au nord, pour améliorer la frontière militaire. Tout le reste de la Saxe, Dresde, Leipsick, &c., reste au Roi Frédéric-Auguste. La Prusse conserve, en Pologne, le district de Pozen. L'Autriche a le cercle de Turnapol, les Salines de Wieliechzca et la Gallicie. Les villes de Dantzick, Thorn et Cracovie, sont déclarées villes libres. Tout le reste de la Pologne passe sous la domination russe.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)

Congrès de Vienne

Hollande.
Harlem, 6 février 1815.
La prétendue conspiration découverte à Stockholm est déclarée officiellement fausse et controuvée.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)

Voir
Nouvelles du
3 février 1815

Italie.
Milan, 6 février 1815. Les nouvelles de l'Italie méridionale continuent d'annoncer de la fermentation. D'un côté, on dit que les missionnaires de l’île de Chypre ont quitté précipitamment Rome, où ils ne se trouvaient pas en sûreté ; de l'autre, on assure que le Roi de Naples envoie secrètement sa famille en Suisse. Toutes les nouvelles de ce pays sont en général très passionnées.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)

Murat, roi de Naples

	Lyon, le 6 février 1815. - On a senti à Guéret, et dans plusieurs autres lieux du département, le 16 de janvier, à 5 heures du soir, une secousse de tremblement de terre qui a duré quelques secondes.
	- Le Directeur général des contributions indirectes, ayant appris que des intriguants parcourent les départements où la culture du tabac a été autorisée et cherchent à s'interposer entre l'administration et les cultivateurs, au détriment de ces derniers, en se présentant munis d'autorisations ou de missions supposées, invite les cultivateurs à se prémunir contre ces insinuations, et à en faire connaître les auteurs aux préposés supérieurs des contributions indirectes et au préfet de leur département. (Journal de Lyon, 7 février 1815.)		Tabac

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5 février 1815

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Madrid, 6 février 1815.
La guerre dévaste toujours, en Amérique, la province de Caraque ; le vice-roi du Mexique ne tient presque plus que la capitale. Il y a une grande émigration dans la province de Santa-Fé.
- Rien de prononcé sur le parti que prendra le gouvernement par rapport aux mesures de douceur et de tolérance que les circonstances semblent réclamer. On dit que le Roi attend une bulle du Pape qui l'autorisera à agir en père de ses sujets, et le débarrassera des entraves que lui suscite l'inquisition, qui veut qu'il ne se montre qu'en juge et en maître.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)

On écrit de Wurtzbourg, le 6 février :
Nous recevons dans ce moment, par une occasion extraordinaire, les nouvelles suivantes, qui sont du plus grand intérêt :
Les dernières séances du congrès ont été de la plus haute importance, et leur résultat a été satisfaisant pour le repos de l'Europe. Les grandes discussions sur la Pologne et la Saxe sont maintenant terminées, et d'une manière toute différente de celle à laquelle ou aurait du s'attendre, d'après les notes qui ont été échangées postérieurement. La Prusse ne conserve de la Saxe que les deux Lusaces, la rive droite de l'Elbe, et quelques parties de pays au Nord, pour améliorer la frontière militaire. Tout le reste de la Saxe, Dresde, Leipsick, etc, restent au Roi Frédéric-Auguste. La Prusse conserve en Pologne le district de Posen. L'Autriche a le cercle de Ternopol, qu'elle avait cédé lors de la paix de 1809 ; les salines de Wielickzca qu'elle possédait, depuis la même époque, en commun avec la Pologne, lui appartiennent en entier, et elle conserve la Gallicie. Les villes de Dantzick, Thorn et Cracovie, sont déclarées villes libres. Tout le reste de la Pologne passe sous la domination russe.
(Journal de Lyon, 18 février 1815.)

- On écrit de Londres, le 6 février :
Les nouvelles particulières que nous recevons de Paris donnent de nouvelles preuves de la sollicitude du Roi pour tout ce qui peut guérir les plaies de son royaume et rétablir sa prospérité. Chacun doit se réjouir d'un pareil état de choses ; la prospérité de la France, comme celle de l'Angleterre, sont essentielles au bonheur du reste de l'Europe, et nous différons totalement de ceux qui pensent que la prospérité d'un pays doit être acquise aux dépens d'un autre. Le Morning Chronicle pense différemment ; il fait le tableau le plus triste de notre commerce, et nous dit que les Français le ruineront par l'excellence de leurs manufactures. (Journal de Lyon, 16 février 1815.)

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