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Angleterre.
Londres, 3 février 1815.
Il résulte d'une proclamation officielle que les ports qui
dépendent de l'Espagne sont fermés à toutes
les nations.
On apprend, de Madrid, qu'on est toujours dans l'espérance
d'une amnistie générale ; mais que l'attente
parait longue a ceux qui souffrent les rigueurs de la détention,
ou les peines de l'exil.
Nous recevons, de Stockholm, des nouvelles d'une nature extraordinaire.
On a découvert une trame à la cour, sur laquelle on
tient le plus grand secret, jusqu'à ce qu'on en ait saisi
toutes les ramifications. Aussitôt que l'événement
a été porté à la connaissance des autorités,
le baron Peper s'est brûlé la cervelle. Par mesure
de précaution, S.A. le prince royal a donné, sur-le-champ,
ordre au général Adter Creutz, commandant des forces,
et à deux autres seigneurs d'un rang éminent, de se
retirer dans leurs terres. On s'épuise en conjectures sur
la nature et le but de cette trame.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.) |
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Lyon,
le 3 février 1815.
M. le baron Albert, lieutenant-général des armées
du Roi, vient d'être appelé à remplir la place
d'aide de camp de S. A. S. Mgr. le duc d'Orléans.
L'autorisation que le Roi a bien voulu donner au choix de S. A. S.
renferme les expressions les plus honorables sur les talents et les
qualités personnelles de cet officier supérieur, sur
le caractère également ferme et rempli de douceur, qu'il
a déployé dans le commandement de la 19eme division,
où il a su maintenir la discipline, l'ordre et la tranquillité.
Aussi la ville de Lyon ne pourra-t-elle se défendre d'un sentiment
de regret, en apprenant qu'elle est privée d'un chef dont la
conduite fut constamment dirigée par cette loyauté,
cette noble franchise qui fait respecter et chérir l'autorité
militaire.
(Journal de Lyon, 4 février 1815.) |
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Paris,
le 3 février 1815.
- L'intention de S.M. est d'environner du plus grand éclat
l'ambassade qu'elle envoie près de la Sublime Porte. La noble
mission que S.M. a confiée à M. le marquis de Rivière,
de renouer avec cette puissance les relations d'amitié qui
avaient constamment régné entre le grand-seigneur et
nos souverains, depuis François Ier, est une distinction bien
méritée de la part de ce courageux et loyal serviteur
de la famille royale. Son Exc. sera accompagnée de Mme la marquise
de Rivière, son épouse, M. de la Boulaye, secrétaire
de l'ambassade, n'est pas moins connu par la variété
de ses connaissances que par son mérite comme diplomate et
sa fidélité au Roi. On cite, parmi les personnes de
distinction qu’attachent à cette ambassade leur zèle
pour la science et le désir de visiter le beau sol de l'ancienne
Grèce, M. de Sesmaisons, gendre de Mr. le chancelier de France ;
le neveu de M. Laisné, pendant de la chambre des députés,
et M. Arthur Beugnot, fils aîné de S. Exc. le ministre
de la marine, jeune homme de la plus grande espérance. |
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Ce qu'il y a de plus digne de remarque dans l'Almanach royal que M.
Testu vient de publier avec approbation, c'est qu'à l'article
Naples, il n'est pas question du roi Murat, et qu'à l'article
Suède, on trouve les noms du prince royal, Charles-Jean (Bernadotte),
de la princesse royale et de leurs enfants.
(Journal de Lyon, 7 février 1815.)
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Florence, 3 février 1815. La cour de Rome ne doute
plus que sa puissance temporelle ne soit très sérieusement
menacée. On excite hautement, à Rome, dans les marches
et les légations, le peuple à passer sous la domination
de Naples.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)
Rome, 3
février 1815. Les réclamations du S.P. , près
du congrès, contre l'usurpation de ses états, pourrait
bien n'avoir pas de succès. Il paraît qu'on ne laisse
au Saint-Père que ce qui formait, sous le dernier gouvernement,
le département de Rome. Un tel état de choses ne peut
qu'affliger les princes vraiment chrétiens.
(Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)
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