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4 février 1815 Dimanche 5 février 1815 6 février 1815 |
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Début
de la série : |
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| Paris,
le 5 février 1815. Le 31 janvier 1815, les grenadiers du 2e bataillon, 2e légion, capitaine baron Regnaud, se sont réunis dans un banquet fraternel, pour fêter leur chef de bataillon,M. le marquis de Lillers, et célébrer la prise de leurs bonnets ; une joie franche et cordiale a présidé à cette réunion. M. de Joly, avocat aux conseils et officier de ce bataillon, a chanté plusieurs couplets aussi bien écrits que bien pensés, et qui avaient pour objet d'exprimer les sentiments de respect et d'amour de tous les bons Français pour la personne du Roi et de la famille royale. (Journal de Paris, 5 février 1815.) |
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L'amour et la jalousie ont fait commettre avant-hier un assassinat.
Le fils du portier de la maison, n° 9, rue Vivienne, s'était
marié depuis huit jours à une femme qui était
l'objet des désirs d'un menuisier. Les menaces de son rival
ne l'avaient pas arrêté. Il en a éprouvé
le funeste effet. Comme il rentrait chez lui à huit heures
du soir, son rival malheureux lui a enfoncé dans le côté
un long compas, outil de son métier. La blessure, profonde
de huit pouces (on a pu le juger par la trace de sang que conserve
le compas), s'est refermée presque aussitôt ; le
sang a jailli par le nez et par la bouche ; malgré les
secours les plus prompts, on a peu d'espoir de sauver la vie à
ce malheureux. (Journal de Paris, 5 février 1815.) |
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| L'Almanach
royal ne contient aucun nom d'évêques, ni d’archevêques.
Il met en note : « Que le travail relatif à
la nouvelle organisation du clergé n'étant pas terminé,
on n'a pas cru devoir donner de détails sur cette partie. »
On n'y trouve que les aumôniers et chapelains qui composent
la chapelle du Roi, et ceux qui sont attachés aux maisons des
princes. (Journal de Paris, 5 février 1815.) |
Almanach royal |
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On mande de Chinon, département d'Indre-et-Loire, qu'une louve
furieuse y a paru et a mordu plusieurs personnes ; quelques-unes
d'entr'elles sont mortes d'hydrophobie. (Journal de Paris, 5 février 1815.) |
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On écrit de Vienne, le 5 février : |
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