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Waterloo battle 1815

 

 

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6 février 1815     Mardi 7 février 1815    8 février 1815

Début de la série : 
       

 

  Angleterre.
Londres, 7 février 1815.
Nous attendons le résultat de l'attaque qui a dû avoir lieu contre la Nouvelle-Orléans par l'amiral Cochrane, avec les renforts qu'il a reçus d'Europe.
- L'ordre est arrivé vendredi, à Plymouth, de licencier tous les vaisseaux de l'Etat au-dessous de 20 canons.
- Deux divisions, jointes aux forces françaises, arrivées à la Guadeloupe et à la Martinique, sont destinées à agir contre St.Domingue. L'expédition aura lieu au printemps , si toutefois les commissaires français envoyés dans cette ile pour connaître les dispositions de ses chefs, jugent l'entreprise nécessaire et possible.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 février 1815.)
 

 

 

 

 

 

Paris, 7 février 1815.
Le Roi, désirant consacrer, par un témoignage public et solennel la douleur que la France n'avait pu jusqu'ici faire éclater, et qu'elle manifeste maintenant de la manière la plus touchante, en souvenir du plus horrible attentat, a ordonné que le 21 janvier de chaque année, un service pour le repos de l'âme de Louis XVI, serait célébré dans toutes les églises du royaume; que la cour prendrait le deuil, ainsi que les autorités civiles et militaires; que les tribunaux vaqueraient, et que les théâtres seraient fermés.

 

 
  - Mgr l’archevêque de Lyon exhorte les fidèles de son diocèse à bien prendre garde de ne pas tromper leurs directeurs par des prétextes frivoles, à l'effet d'en obtenir des dispenses d'abstinence et de jeûne pendant le carême, autrement toutes les réticences qu'ils se permettraient resteraient sur leur conscience.  
 
  - La frégate l'Erigone est arrivée à Lorient le 27. Elle est venue de la Martinique en 28 jours, apportant la nouvelle que le gouverneur-général français y est arrivé.
Les Anglais avaient remis les colonies, savoir : la Guadeloupe le 2 décembre ; la Martinique le 9.
- Des nouvelles de la Martinique, du 20 décembre, rendent compte de l'arrivée du nouveau gouverneur, M. le comte de Vaugirand , qui montait la frégate la Duchesse d''Angoulême. Lorsque ce vaisseau, portant pavillon de vice-amiral, entra dans la rade du Fort-Royal, il fut salué par toutes les batteries, et bientôt le rivage fut couvert d'habitants. M. le comte de Vaugirand a été reçu avec enthousiasme et aux cris mille fois répétés de vive le Roi.
   
  - Deux des plus jolis opéra de Feydeau, Joconde et le Calife de Bagdad, ont été joués le 3 février, en présence de la famille royale, qui a paru également satisfaite, et du poème et de la musique, de l'un et de l'autre. Il est inutile de dire que la foule était immense, et que mille témoignages de vénération et d'amour ont éclaté, à l'entrée, à la sortie de nos princes chéris, et dans tous les entr'actes.      
 

- S. Esc. le ministre de la guerre a décidé que les militaires non encore remis en activité, mais qui n'ont pas non plus obtenu leur congé définitif, ne pourront se marier sans le consentement de leurs chefs.

     
 

- Le bruit est général, ce soir, que 20.000 hommes de troupes napolitaines sont entrés dans Rome. On ajoute que le pape n'est plus dans sa capitale, et que Joachim Murat n'a pas quitté Naples.

   
  - Ce n'est pas la régence d'Alger qui, comme on l'avait dit d'abord, a déclaré la guerre à l'Espagne ; c'est celle de Tripoli.
(Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)
 

Alger
Tripoli

 

 

 

Paris, le 7 février.
- Plusieurs journaux contiennent l'article suivant :
Le bruit est général que 20.000 hommes de troupes napolitaines sont entrées dans Rome. On ajoute que le pape n'est plus dans sa capitale, et que Joachim Murat n'a pas quitté Naples. Des lettres particulières, reçues de l'Italie septentrionale, ne disent pas un mot de ces étranges nouvelles.
(Journal de Lyon, 11 février 1815.)

     
 

Paris, le 7 février.
- Quatre personnes, en dix jours, ont été asphyxiées par la vapeur du charbon. On ne saurait trop répéter les avertissements sur les dangers des houilles, tourbes, charbons dans les appartements où il n'y a point un courant d'air.
(Journal de Lyon, 11 février 1815.)

     
 

- On assure que l'armée napolitaine entoure Rome, où elle est au moment d'entrer. On parle d'une proclamation de Joachim. Elle respire, dit-on, une audace factieuse, et Murat ne veut plus voir dans le pape qu'un évêque de Rome. Ainsi, un roi usurpateur dont personne ne veut, que les princes légitimes et les peuples rejettent à l'envie, ose disputer au souverain pontife ses droits sacrés, et porter ses mains sur la tiare : c'est un scandale que les puissances ne souffriront pas ; il est temps que l'Europe rentre dans l'ordre, et que des individus qui ne devaient leur existence précaire qu'au bouleversement des choses soient remis à leur place. (Journal de Lyon, 11 f évrier 1815).

     

 

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Italie.
Rome, 7 février 1815.
Le Roi Joachim a rappelé son consul-général, et a, par cette démarche, rompu toute relation avec notre cour.
Le cardinal Maury a envoyé à S. S. une apologie de sa conduite religieuse et politique.
(Journal des Deux-Sèvres, 4 mars 1815.)

   

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